La Philosophie à Paris

DAVID LAPOUJADE / Le plus grand des philosophes vivants

3 Janvier 2021, 20:56pm

Publié par Anthony Le Cazals

Je reste étonné que David Lapoujade ait fait pointer google vers le moins intéressant de mes articles, les autres comportant un titre sans doute diffamatoire à ses yeux pour sa carrière académique. Il n'y a pas d'ironie dans ce titre, ni de premier degré pas plus qu'il n'y a d'ironie dans le tableau "La trahison des images" de René Magritte. Parfois les titres et les légendes philactériques sont traitres.

 

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Sommaire

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Les sources

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? De quel droit fais-je valoir ma primauté ?

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Lettre à une personne qui remarquait l'absence de sources

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Fonder n'est pas atteindre ou rejoindre

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Lapoujade Platonicen et non deleuzien

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? De mes antécédents de recherches

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Des occurences : aberrations de mouvements n'est pas mouvements aberrants

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? D'une équivalence perverse qui ne fonctionne pas

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Le rapport ciel et terre

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Quelques Inepties et contre-sens

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Les indices de la libre inspiration de Monsieur Lapoujade

DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Deleuze, les mouvements aberrants

MUTATIONS / Les prophéties de David Lapoujade sur les forces de l'avenir
 

Début 2014, je m'étais même réjoui que David Lapoujade ait débloqué quelque chose en lui et qu'il ait produit autant de richesses, qui plus est, sur une certaine longueur, preuve d'inspiration. Puis c'est en relisant l'introduction de ma thèse et le placement à escient de "les mouvements aberrants" d'entrée et à nouveau en relisant son livre que des indices étranges m'ont sauté aux yeux. L'intention était au départ de susciter une recherche chez quelqu'un de plus jeune alors je ne pensais pas que l'opportun serait mon ancien professeur. Cela a aiguisé merveilleusement sa recherche et il en a été grisé. Ceci apparaît davantage quand on le voit répondre à une personne qu'il ne nomme pas tout en la contredisant. Ne connaissant que peu de philosophies qui n'aient ni ontologie ni esthétique, je ne pouvais que me sentir visé, en fait, je n'en connais pas. Celles de Faye le cousin* et de Michel Serres s'en approchent. Blanchot a une ontologie car il ne se défait des genres de la phénoménologie et qu'il faut dès lors de l'être pour les articuler, précision pour garder un peu de prudence.

Pensant être un parmi les lanthanontes, je me permets toutefois de vous indiquez cette citation : ... En fait je vous laisse la retrouver parmi tous les articles précédemment cités.

David Lapoujade est presque parvenu à créer le chaos dans son livre Deleuze et les mouvements aberrants avec deux points vue de lecture, de deux ordres d'énonciations : le premier "aberrant", emporté, synthétique, lumineux en début et fin, le second classique et rigoureux, respectueux de l'histoire de la philosophie en partie centrale de son livre. Chaos puisque pour un bergsonien le chaos est le mélange de deux ordres, j'ai bien appris ma leçon lapoujadienne, pour qui douterai de notre rencontre et de ses remontrances passées.  Juxtaposés, il suffira de mélanger ces ordres. Avant la page 45 et après la pages 250, il y a des indices de plagiat non par copier-coller mais par reprise des axes de recherches sans citer ses sources... vous aurez tout le loisir de vérifier ce que j'avance sachant que ma thèse n'a pas été connue juste avant octobre 2012. La partie centrale de son livre semble être une synthèse subtile de la thèse de Véronique Bergen. Il ne faut quand même pas lui jeter la pierre. Juste l'étrange longueur du texte si peu habituelle chez Lapoujade ne peut que cacher qu'un élément déclencheur (Lequel ?) a produit de l'aberration dans son "esprit". Oui, au passage, Lapoujade est platonicien et non pas bergsonien. Placé entre le marteau et l'enclume platoniciens, le marteau qu'est Badiou et l'enclume qu'est le promeneur du Plateau de Mille-Vaches, rendre la vie plus légère à ses proches** a été la solution trouvée par Deleuze pour se jeter hors de là, lui qui était pris au piège.

Juste une précision dans ma démarche actuelle, un travail de recherche sérieux et universitaire justifie qu'on cite ses sources. J'ai toutefois été honoré d'avoir été, semble-t-il, plagié si jeune et aussi du résultat de celui que vous jugerez être ou non mon plagiaire (mais oubliez ça en le lisant), de son silence d'écriture. Sans doute fallait-il une confirmation contemporaine de ce que peut être la philosophie aujourd'hui d'emblée à son commencement, dans son fracas d'existence. Une preuve ad hoc de ce qu'elle accouche.

Ce texte a été écrit en mémoire de François Z., ancien ami de David, qui a écrit, s'est enveloppé et puis s'est tu, seul. Preuve s'il en est que les rencontres qui se font sans fracas aboutissent sur un malentendu. Respect à l'un comme à l'autre.

 

 

 

 

* Guillaume Faye est le cousin de Deleuze.

** Ce sont les propos de Pierre Chevalier, neveu de Pierre Boulez et intime des Deleuze.

Initialement publié 18/11/2018 à 19:57

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