27 Septembre 2025
Ce texte est une advention, une aventure en vrac avant sa mise en ordre plus pertinente. C'est fouillis. Le propos n'a pas à être cohérent, fait d'oppositions, ce sont de simples appositions, assertions, même pas des propositions avec leur sujets et prédicats.
La démocratie ne supporte pas l'épiclèse, l'adjonction d'épithètes ou alors elle n'est qu'un oligarchie, une politie, une république comme dans les expressions : démocratie représentative, démocratie participative, démocratie libérale (qui repose sur le pouvoir économique de la grande bourgeoisie et des inspecteur des finances du fait des questions de monnaie et d'élection au suffrage universelle qui nécessite la publicité d'une campagne électorale. Elle repose sur :
- le principe du premier venu non pour les décisions politiques mais pour la prise de parole en assemblée.
- l'usage de magistrat pour rendre les décisions de justice et éviter la justice populaire (oui la question de la gestion de la toxicité est centrale - gestion de la frustration d'où naît le ressentiment, gestion du deuil (Racamier, Horvilleur) que les personne à narcissisme troublé reporte sur les autres, sublimation du climat incestuel (Racamier) ou de la pulsion d'inceste (Gothendieck dans la clé des songes). Sinon les groupuscules politique sont toxiques. Deleuze que tu sembles aimer dit "une communauté malsaine n'a pas d'illusion partagée (c'est dans un des 16 podcasts Deleuze retrouvé mis en ligne par son gendre David Lapoujade.
- faire attention lorsqu'on disqualifie quelqu'un car c'est souvent son "ombre" (Jung) que l'on projette, inversion accusatoire.
- Etre clitique, renforçant plutôt que critique. Cela se retrouve lorsque Nietzsche parle d'askesis dans Crépuscule des idoles, tout un tas d'exercice subis ou imposés qui vise à un renforcement plutôt qu'à un renoncement ou un résignation (par la peur, la honte); Deleuze parle de renforcement des ensembles flous. Je ne suis pas deleuzien mais tu te dis gauchiste. Mieux vaut être sinistriste car Deleuze est la pire des philosophies, en ce qu'elle contient le meilleur comme le pire (ce meilleur est très abstrait p. 385 à 430 de Mille Plateaux), mais j'ai tellement vu de personne disparaître parce qu'elle suivait Deleuze et toute la subjectivité est opposée au tirage au sort (et son contrôle), bref à la démocratie (au passage le contrôle existe déjà dans la société de discipline et pas seulement dans les sociétés de contrôle) et certains dont Baptiste Loreaux soutiennent que dans le post-scriptum il y a cet énoncé "le maximum de contrôle offre le maximum de liberté".
- La refonte des circonscriptions où les villes sont associées aux campagnes (au Chiapas il n'y a semble-t-il qu'une grande ville... et beaucoup de hameaux ou localités ou lieux-dits, les settlements en anglais (sic)).
- Faire la distinction entre la Politique (apparue au XIIIe siècle, Hobbes en fera une science politique en inventant et reprenant des notion abstraite comme souveraineté (Bodin), état de nature) et la Démocratique
- sur les dispositifs de tirage au sort et bon nombre d'éléments mise en place voir la chaîne Youtube d'Antoine Houlou Garcia sur mathématiques et politique.
- Rousseau employait déjà 4 ou 5 fois le terme de politie dans le contrat social pour désigner le "système" ou plutôt le régime dans lequel, nous, nous vivons actuellement. Les Anglais disent Policy et les Allemands disent Policey (Hegel pour parler des gens qui font la police mais en cantonnier changent aussi les ampoules).
C'est un peu touffu, si je peux te faire évoluer d'un gauchisme vers un sinistrisme, car ne pas voir le racisme, le spécisme (espèce est une mauvaise traduction de l'idée chez Aristote, merci nos théologiens), l'anti-féminisme inhérent au naturalisme de Deleuze (qui disaient n'être pas sorti de ces problèmes, ceux du naturalisme), qui reconnaissait son problème avec les dualismes. Là il faut lire Colette Guillaumin qui met à mal le naturalisme et les pensées de la Différence. Juste Deleuze saupoudre tous les auteurs dont il parle de rapport différentiel, de rapport virtuel ou essentiel (p. 87 de son Nietzsche et la philosophie).
Si je peux te sortir du deleuzisme et éviter ainsi que tu te suicides comme Gilles Châtelet, François Zourabichvili, Ivan Lapeyroux, Véronique Delannay (même Sarah Kofman la doctorante de Deleuze peu avant lui), j'en serai content. Le culte de la mort apparaît clairement dans Critique et clinique, dans la définition qu'il en donne, c'est l'une des 4 déterritorialisations absolues avec et dont Deleuze évacue l'existence en suggérant qu'il y a un désir fasciste et un devenir révolutionnaire mais pas de volonté de révolution. Clouscard avait raison sur le fait que cette idéologie continuiste (qu'on voit dans le cours "lignes de fuites - lignes de vie" de 1980).
Je ne suis pas sûr qu'il y ait à introduire une dialectique comme le fait Badiou entre vie intense et vie installée qui n'est rien d'autre que la dialectique des deux plans Plan d'organisation et de développement (Transcendance) et plan de consistance (Immanence) que Deleuze va complexifier avec le socratique (Desir-éros, délire, sorcier-chamanes comme Socrate, et d'autre "intermédiaires" etc. ... même si est dans la dénégation), les 3 (puis 4) déterritorialisations absolues, qui ne sont pas des mouvements aberrant mais des aspirations-appels (en ce point Deleuze me semble coller avec la Phénoménologie de l'Esprit bien que tout Image-mouvement soit basé sur la critique du faux-mouvement chez Hegel alors que Deleuze ne fait qu'inviter au mouvement sur place du sédentaire (cf. aussi la critique du Quartier et de la résidence secondaire chez Clouscard). Juste Nietzsche n'a pas arrêté de dire et Deleuze va user du biais de confirmation chez les lecteurs de Nietzsche (Artaud, Castañeda, Sarraute avec la distinction du nagual et du tonal par exemple). C'est que la propagande (dialectique) est en cours et qu'ils recrachent leur lectures à l'insu de leur plein gré ou non. Mille Plateaux a quant à son squelette celui de Naissance de la tragédie, le livre le plus hégélien de Nietzsche, selon Nietzsche lui-même (il n'y a pas que deux Dieux et Socrate chez les Hellènes attiques que par exonymie on nomment Grecs).
Le culte de la mort apparaît chez Deleuze petit à petit en ce qu'il y a une transition, une coupure continuée dirait Frédéric Rambeau entre la pulsion d'objet fétichiste . Toute dimension de la création chez Deleuze relève d'un acte de foi ou de croyance, on est pris dans le théologico-politique et non dans l'irreligieux démocratique (tu parle de libre pensée, sans l'appliquer car cela ne fait pas bon ménage avec le gauchisme, me semble-t-il si on creuse : "que nous soyons chrétiens ou païens nous sommes portés à croire"). Deleuze parle de faire le clown dans ses cours sur Leibniz (le 1 ou 3) tout en que l'on fait le clown avec ce dont on n'a pas besoin, Deleuze n'a besoin que du rapport vertical de son "autorité horizontale", de sa "nouvelle subjectivité" pour maintenir son pouvoir, son aura, sa subjectivité (voir les schémas parlants du chapitre 8 du Pli qui révèle bien que la perversion n'est pas que circonscrite au Sacher-Masoch), il n' a pas besoin de démocratie qui ferait changer qui parle à la tribune
Même les devenirs sont des devenirs-sous-modalité comme les qualifient l'anarchiste marxiste Guillaume Sibertin-Blanc. La modalité renvoie à la pensée transcendantale dont on ne sort pas. Or Spinoza rejette les transcendantaux dans la partie 2 de l’Éthique, c'est juste pour dire la distance avec le démocratique, cette fois (d'ailleurs le plus ancien philosophe démocrate moderne est Franciscus van den Eiden, mort lors de la conspiration contre Louis XIV en 1674 et professeur de Spinoza avec Juan Prado - cf. Être juif à Amsterdam, Albin Michel, 1991, pour le second). Pour en revenir aux devenirs, ceux-ci existent chez Platon comme chez Hegel au passage et Platon n'est nullement contre si on pense (Je précise que chez Platon il n'y ni système (donc pas de platonisme même comme réalisme des idées), ni philosophe-roi, ni distinction entre un monde appelé sensible par les théologiens et un monde appelé intelligible pas les théologiens, il y a une connaissance par la fréquentation, par les sens, par la perception, et un connaissance plus théorique, plus livresque - qui est le piège des intellectuels chez Ellul, Chez Platon il n'y a pas plus de monde des idées. Pourquoi Platon soutient le devenir, parce qu'il invite les philosophes à devenir rois et les rois à devenir philosophes mais en rien l'un des deux termes de la réciprocité ne constitue un philosophe-roi. Ce qu'on traduit par corruption, peut-être traduit par déviance, en ce que toute procédure dévie, toute planification a ses déchets (on peut faire la critique de la programmation comme dans Mille Plateaux, mais elle résout comme le paradoxe de la phrase moche qui sert de base à une grande œuvre car il faut mieux commencer par quelque chose que rien - cf. angoisse de la page blanche).
Pour sortir de la lecture vitaliste, il y a la biochimie organique (qui s'est constituée contre cette première) et aussi le fait de savoir que le parallélisme c'est simplement le fait que l'esprit n'agit pas pas sur le corps et le corps n'agit pas sur l'esprit, les deux n'ont pas d’interaction (la première mention du parallélisme est dans l'article spinozisme de Diderot). Deleuze vient pervertir le parallélisme (non seulement parce que l'immanence est compromise par de la transcendance chez Deleuze - c'est explicite dans le texte Immanence Une vie mais c'est courant de tous ceux qui se réclament de l'autorité horizontale : Gilles Deleuze, Michel Onfray, Eric Lecerf et tous ouvrent la porte au fascisme, le prépare, quitte à nier son existence, quitte à dénier le "culte de la mort", Onfray ne nie pas cela, voir son interview sur RTS avec Darius Robin de 2000 ou ce documentaire de 2006 où il se promène dans la campagne avec sa coccinelle noire et parle du crâne humain qu'il cache derrière une carte d'admiratrice sur sa bibliothèque d'écriture, celle qu'il ne montre plus depuis que je lui ai fait la remarque, au mieux il a jeté un crâne humain à la poubelle, ce qui est étrange pour quelqu'un qui se disait vitaliste).
J'ai lancé (hors de toute subjectivité) beaucoup d'affirmations, plus que de questions. Style péremptoire plutôt que questionnant. En tout cas c'est pour te questionner sur ton gauchisme, ton autonomie que tu vas retrouver au Chiapas (chez des nationalistes, on appartient tous à une des 4 formes de nationalismes sauf les internationalistes, et encore, et les apatrides). Ils ont un drapeau mexicain. C'est intéressant cette idée d'une absence de zapatisme et l'existence d'un mouvement zapatiste, qui résonne avec la définition du communisme comme mouvement dès lors qu'on sort de la communauté primitive de Biens présente dans le communisme teinté de christianisme d'un Louis Cabet (la communauté comme idéal, ce qu'on retrouve chez Rancière qui a des icônes orthodoxes chez lui parce que cela est sans doute proche de la famille catalane du Nord ou famille communautaire). Le communisme de Marx ne vise pas un idéal c'est un mouvement entre la théorie et la pratique non déterministe, et autogérée le plus souvent. Or, celui qui fait la meilleure analyse de la famille communiste c'est Alain dans ses Propos sur la politique, n°1 de la série folio essais, pas un hasard.
Une question : entre esprit libre et libre penseur diffèrent ? Le libre penseur est le nom pour les lumières radicales et l’irréligieux. N'est libre que celui qui a été esclave ou sujet d'un état (monarchie ou autocratie à l'origine, les autocratie adorent parler de sujets de fédération de Russie par exemple). Vivement que l'on sorte de la pensée transcendantale, celle des fonctionnaire de la pensée. "tout état est la domination d'une classe" alors autant le rendre démocratique, cela suffira-t-il pour faire dépérir la distinction de classe, on est au-delà de la première étape, on est d'emblée dans un nihilisme qui souhaite abolir quelque chose, qui en forçant conduit à l'inverse (l'autoritarisme par le passé avec la part du Mariste Gauchiste ainsi que Klautsky appelait le Marxisme-léninisme).
Il est intéressant de lire Propagande (1962) de Jacques Ellul ou en tout cas de survoler des compte-rendus. De même ce que dit Hischmann sur la rhétorique et le discours réactionnaires. Les deux s'attaquent à la propagande d'agitation et au discours progressiste (qui n'a rien à voir avec le développent technique et scientifique) même s'il ciblent en premier les propagandes conservatrice d'intégration et les rhétoriques réactionnaires (notamment du c'était mieux avant).
Vouloir changer le monde ou en tout cas ses valeurs c'est être nihiliste, c'est ne pas accepter le "monde" tel qu'il est. Or accepter le "monde" tel qu'il évolue, c'est-à-dire par les anacycloses de Polybe (reprise par Cicéron et de là par Machiavel, jusqu'à la page 95 des Deux Sources de la morale et de la religion de Bergson, livre discutable qui ne prend pas en compte l'existence d'indigènes en régime colonial et invisibilise tout cela, nous faisant passer pour une démocratie - car pas d'esclavage se targuait-il). Donc même les pensées les plus conservatrices savent que le monde évolue (par des cycles selon elles), donc inévitablement on passera soit de . Les personnes qui usent de Pierre-Joseph Proudhon (antithéiste, transmontain (partisan du pape de Rome), fédéraliste sans savoir quelle jauge est donné au principe de primauté et au principe de subsidiarité (Alain de Benoist aussi est fédéraliste et c'est à partir de là que j'ai abandonné le fédéralisme en 2008 - qui est ce que la Suède ou Daniel Cohn-Bendit veulent mettre en place. C'est la question du gouvernement mondial et de la gouvernance globale qui sont deux choses distincte.
Sur la distinction essentialisante noumène/phénomène ou essence/phénomène
"Votre distinction essence/phénomène"
Il est bon de s'intéresser à Minos, le juge "des âmes africaines" des Enfers, car il y a quelques lien avec φαής phaés « lumière » qu'on retrouve dans phénomène. Car Telephassa (la grand-mère de Minos) signifie « celle qui brille au loin » ; Pasiphaé (une fille du dieu Soleil Helios et épouse de Minos) signifie « celle qui brille pour tous » ; Phaidre (ou Phèdre, la fille de Minos et de Pasiphaé) signifie « brillante, radieuse » Quant à l'étance (ousia, οὐσία, participe tiré du "verbe" ou plutôt de la copule εἶναι (einai) à valeur d'auxliaire), on pensera à esse en latin et la désinence -ence.
pour 14:13 oui, pour le Timée, la matière préexiste, elle n'est pas formée, elle est dans le non-être. C'est la question chez les latins et les médiévaux de la creatio ex materia ou opificium (façonnage). Il n'y a pas de zéro, pas de creatio ex nihilo (ce qui se lit aussi dans la genèse). 19:18 Vous évoquez l'Un (l'origine) et le Multiple (les nombres, à partir de deux chez les Hellènes). Cela a été battu en brèche car chez Les Mayas, à Babylone et chez les Indiens on a inventer le Zéro (second nombre absorbant et omnipotent avec 1 et bornes indispensables pour les statistiques, les probabilités, les pourcentages, bref toute la science bayesienne qui se veut être au-delà de "la" méthode scientifique - F. Bacon). On est capable de penser la Création (et non plus l'advention, l'adventif (hasardeux), l'adventice (déjà-là indicateur) et même leur participe futur l'aventure : plus flagrant en anglais l'adventure). Exit Nature, Créature et tous les participes futurs latin passés dans notre langue et qui concerne, entre que substantif, ce qui n'est pas encore là et qui est à être. La nature, phusis est ce qui pousse, ce qui croît, sans doute ce pourquoi les Grecs colonisent, sont dans l'expansion de même qu'à notre époque nous ne savons penser en dehors de la croissance de l'économie et de la société (Ne sommes pas passé d'un matérialisme qui porte sur la nature avec les atomiste à un matérialisme qui porte sur la osciété et l'histoire avec Marx, l'homme comme mesure de toute chose à la Parmenide (19:40 - 20:20 : l'homme fait parti du monde et du logos universel) ?).
Sur Chaos (14:44) pour la théogonie d'Hésiode n'est que ce qui sépare le Ciel de la Terre (c'est assez proche du serpent chez les Egyptiens), c'est l'horizon.
Sur Théos (15:11), Peut-être dire que la déclinaison de Zeus est Dyēus, ou l'indo-européen *Dyḗus ph₂tḗr le grec Ζεύς πατήρ / zeús patếr, le védique Dyauṣ Pitā, le romain Jovis pater/Jus piter/Juppiter. Avec ses variantes et dérivés :
La déclinaison de « Dzeus » est parlante :
| Cas | Singulier | |
|---|---|---|
| Nominatif | ὁ | Ζεύς |
| Vocatif | Ζεῦ | |
| Accusatif | τὸν | Δία |
| Génitif | τοῦ | Διός |
| Datif | τῷ | Διί |