22 Octobre 2025
Vers 41:00 Dans la petite enfance il y a étayage du narcissisme (investissmeent narcissique) et des relations d'objets (ou pulsion d'objet ou investissment libidinal ou sexualité en un sens très large mais qui se retrouvera tant chez P. C. Racamier - un freudien non lacanien - que chez Alexandre Grothendieck, La clé des songes : sublimation du climat incestuel ou de la pulsion d'inceste) C'est la dimension anaclytique. Petite exception à ce bouble investissment (parallèle ou exluant), il y a une sexualité narcissique. Il faut rajouter Bolwby et le troisième investissement, l'attachement affectif sans lequel il n'y aura pas d'amour filial et d'affection amical. Parler de la matérialité ou de la corporéité pour parler des pulsion ou de pulsionnalité. Plutôt que de faire l'hypothèse d'un champ trascendantal non centré comme Lévis-strauss, ne suffit pas Oui zut un phénoménologue ou philosophe sans bras comme Je ne sais pas quelle est la jeune parson qui intervient, mais simplement parler de réalité extérieure est bien étrange, c'est ne pas comprendre que nous sommes poussières d'étoiles et non inverser le rapport de constitution des choses... Bref on a intériorisé l'intentionalité et le monde (auquel des anciens autistes accèdent). Les flatus vocis induisent un scaphandre sensoriel, un crible de basse définition et de basse résolution qui par l'intelligence collective qui se met en place paraîtra de plus en plus obsolète... sauf à être dans la dénégation et le déni face à ce qui advient.
Il faudrait demander à Patrice Loraux tant qu'il est vivant si Marc Richir ne connaissait pas Deleuze, qu'il connaisse Derrida c'est évident, c'est un point commun avec Loraux sans forcément passer par La voix et le phénomène. Loraux et Richir discutaient souvent à Gap l'été, de longues discussion et pas seulement autour de l'archive C'est dommage d'être ensorcelé par Deleuze le chamane, sans tenir compte de tous ceux qui tombent... C'est l'aspect inadaptatif de Deleuze certainement, cet aspect non viable du génie que souligne Michel Tournier à la fin de son long entretien avec Bernard Pivot. Une pensée à tous les deleuziens décédés par défénestration sur le champ de bataille philosophique, ah le champ transcendantale (matrice transcendantale 1:00:10 ou matrice générative du sens se faisant 1:01:13).
Sortant du théologico-politique, il n'y a pas de transcendantal, on se confronte à l'adventif (the adentuous one), à l'hasardeux... plus qu'à l'adventice, à l'adventicité du Timée qui nest pas l'aiôternité de Physique 1,8 d'Aristote, oui c'est pour faire un pont avec l'Aïôn de Deleuze dans Logique du sens (le temps cyclique qui n'a ni début ni fin et qui comportera chronos les heures temporaires (sic Wikipedia) et non fixes. Le temps n'est pas forcément linéaire à la Husserl. C'est marrant de voir qu'au temps percolant de Michel Serres, au temps pulsé de Deleuze, on peut ajouter un temps en spirale et que tout cela a du mal à être substantiel ou cohérent avec le temps linéaire que vous décrivez et appuyez La découverte de la préphénomalité n'est-elle pas la découverte de l'antéprédicatif.
La préphénoménalisation qui est à même les phénomènes 1:01:00 n'est-ce pas le montré et le perçu (propre à la pistis et l'ekrasia) qui est indépendant du dit et de l'écrit (l'intermédiaire et la dianoia chez Platon) distinct du saisi et du contemplé (où l'on retrouve la noésis et l'ekrasia - car le pulmonaire et le visionnaire s'appuie sur l'imagination - l'image n'est pas la figure, le skema chez aristote en tant qu'une des 4 qualités, le diagramme chez Deleuze le cartographe avant tout historien). Je vous recrée un champ transcendantal où même Wittgenstein se complairait, puisqu'il a son ce qui est montré, le cas, ce qui est dit et la grammaire philosophique. Pourtant il n'y a pas de prédication chez Platon, les passages joue davantage sur une activation de la parole vivante et animé et la constittion de personnes justes et courageuse (thèse de Philippe Goulon pour la dite "République", la Poltiie, terme de Rousseau plus que de Wikipédia 2015). Même Cornford est d'accord là-dessus et Monique Dixsaut le rappelle à l'envi Monique Dixsaut (notamment dans ses Métamorpohses de la dialectique). Mais je vous perds...
Au moins je ne fais pas usage de la puissance du faux, pas plus que de la vérité comme haine (car c'est être très latin que de repenser ainsi comme le fait Deleuze avec Empédocle, vous dîtes écouter tous ses cours). Le désoubli, "la vérité" chez les latins, peut-être de complétude (Spinoza) ou de non répugnance (Descartes) (adherentia diraient les théologiens en plus inherentia et de la substantia - qui n'est rien d'autre que la cohérence que Leibniz montera en système aidé des éclectiques à système car trop pressé comme ont pu l'être Cicéron l'inventeur du pretendu scepticisme - alors que Pyrrhon n'a jamais été pyrrhonien selon Brochard et que Diogène a fini sorti de son tonneau en précepteur d'enfants fortunés), sans parler de cet autre éclectique, faiseur de systèmes, Victor Cousin l'inventeur de bien des -ismes, lui que Gambetta et Fery ont fait trôné sur la place de la Sorbonne).
Résoudre l'incoherence de Deleuze (sa chasmose, son hétérogenèse, qui fait basculer l'univocité du sens dans la plurivocité. L'incohérence de Deleuze n'est pas une infamie, lui-même qualifie ainsi son système qui place bien des déterritorialisation absolue (aspirations et appels à la transcendance que son la substance de Spinoza-Aristote ou l'Artisan-Cosmique à la matière expressif de Nietzsche-Platon - une fois le platonisme renversé c'est limpide - ou encore pour faire un pont effondré avec Husserl, la Terre comme point fixe, ce qui est fixe l'est pour la projection chez Deleuze mais n'est pas immobile, divergence avec Husserl le mathématicien apodictique pour qui la Terre ne se meut pas ! Foutaise, car comme comprendre Théia et le magnétisme irrégulier de la Terre, mais le magnétisme de rotation tout de même ainsi que l'existence de la Lune...
Inconséquence de Husserl qui en fait pouvait arrêter le nazisme, advenu au pouvoir par nomination et non élection comme De Gaulle d'ailleurs deux fois sur trois. Pardon de rendre la pensée fluente. Un transcendantal dira que je suis confus, alors que ma grammaire philosophique accélère juste la syntaxe alors même que mes enthymènes apparents ne sont point des asyndètes (ou ellipses du rapport logique). Manifeste de la large pensée qui mouvante n'en embrasse pas moins un peu tout, ce qui pour un homo transcendantalis, est une gageure, une ineptie, limite une idiotie, quoiq'un deleuze qui en acceptant la soustraction des propriétés première etimmuables pour l'assomption des propriétés secondes et variables. La large pensée a un peu d'envergure alors elle fait de l'ombre aux esclaves de la caverne qui ne questionnent pas les porteurs de silhouettes (Que font ils là ? A quoi complotent-ils ? Nous assurent-ils du retour en présence de socrate-émancipé-illuminé à son procès ? sont-ils des éducateurs à images, à eidoloï, à simluacres, à idoles, à metaxu, à intermédiaires ?)
Si on supprime le sens, on supprime seulement la mystique de la présence qui en a besoin en toute situation, le sens indiquant et orientant vers l'échapatoire face à un problématique, un enjeu trop humain. Humain, trop humain est-ce un renforcement stylistiue ou une asyndète qui ne ferait que rappeler qu'il y a encore des probes hommes (des prodhommes) chez Nietzsche qui s'il congédie la Vérité du platonisme n'en garde pas moins la probité du simple. Deleuze voulait combattre sa propre bêtise, notre propre bêtise (qui échappe à l'immanence du langage et donc à la préphénoménalité, même s(il n'y a pas de pure immance chez Deleuze puisque le philosophe transcendal transige toujours avec l'immence, c'est même écrit dans Immanence une vie !