PHILOSOPHIE / Introduction classique à la pensée du Dehors
La pensée du Dehors, brève histoire
L'oracle dit :
La pensée du Dehors (ou pensée hors de soi) est une notion philosophique qui a été développée par le philosophe français Michel Henry. Cette pensée désigne une manière de penser qui se situe au-delà de l'opposition traditionnelle entre le sujet et l'objet. S'il u a pensée du Dehors Michel Henry, elle se caractérise par une prise de conscience de notre existence en tant que phénomène, en tant que corps sensible qui éprouve, qui est affecté par le monde qui l'entoure et qui est poussé à l'autoaffection de soi par soi autre nom de la création chez Deleuze. On est bien dans une pensée de l'immanence, du Dedans et de l'Ouvert mais Muchel Henri part d'une analyse serrée et répétée de l'être et le néant de Sartre
Michel Henry considère que la vie, en tant qu'elle est une expérience incarnée et affective, est toujours limitée par la mort, qui en est l'horizon ultime. Il cherche à penser la vie comme une réalité première, qui se donne à nous de manière immédiate et sensible, avant toute abstraction ou conceptualisation. Michel Henry développe une réflexion sur la phénoménalité de la parole, qui est pour lui le moyen par excellence de manifester la vie dans sa plénitude et dans sa singularité. Michel Henry cherche à penser une communauté qui serait fondée sur la reconnaissance de la vie comme réalité première et sur la prise en compte de la singularité de chaque être. C'est ce qu'on retrouve, par exemple, dans sa mise en avant de a pensée de Marx, en 1990, contre es grandes conceptualisation du marxisme que sont . Il y fonde là son socialisme
Pour Michel Henry, la vérité est saisie, au sens métaphysique et ontologique*, comme l'essence de la conscience c'est-à-dire comme l'essence pure de la manifestation pour Michel Heri est stade ultime que serait la pleine compréhension de soi-même . Lee problème est qu'il y a polytopie de l'inconscient ou clivage de soi comme une des marques de l'irréductible diastème, bref irrégranfable. Le disayème dès lors qu'il est pris en copte est ce qui supprime toute vélléité de parler de nature humaine, le diastème est surtout ce que l'on peut appeler le tableau des profils "psychologiques", qui crée davantage de différence entre les gens que la distinction des sexes ou des ethnies, es rapports de domination qui en découle etant autrement plus déterminant. L'intentionalité de la conscience fait que « toute conscience est conscience de quelque chose »., mais on ne sait de quoi l'on a conscience, précisément parce que cette intentionalité est une illusion, illusion de croire que dans la réflexion au présent tout aussi birn sur l(action au présent nous ne ferions autre chose qu'ewwprimer le réflexe de nos élaborations passées, de ces constructions qui ont nécessité un effort métabolisation et de symbolisation. Dans cet humanisme bon tein, l'essence est la dialectique même du passage et l'échange. « Tous les pouvoirs de l'homme se fondent exclusivement sur le pouvoir ontologique de la dialectique, au plus intime de son être. », c'est-à-dire das son intériorité. Apès l'illusion de l'intentionnalité, l'illusion de l'intériorité réside là. Chacun aura, par dessus les clvage de son intériorité qui résulte de blessures existentielles ou narcissiques (c'est la même chose) inévitable puiisqu'elle ont lieu entre 1 et 3 ans. La constitution de ce masque, de ce faux-slef face au regard d'autrui et aux attentes sociales est la personnalité comme troisième dimenion du moi. La conscience n'est pas seulemet intentionnele, intérieure et personnelle, De là aussi que « toute conscience est positionnelle [aussi] et elle s'épuise dans cette position même. » pour paracheer ce tableau d'illusions. « la capacité qu'a l'essence de recevoir ce qu'elle a elle-même formé, c'est-à-dire de s'affecter elle-même comme auto-affection » (Henry, EM, 228) est « la possibilité intrinsèque de l'acte d'objectivation » (Kant, Heidegger). dit autrement, « La subjectivité du sujet n'est que l'objectivité de l'objet. » Le dehors, la réalité n'est que l'annulation de ce double rapport, iel est l'extériorité la plus radicale. « L'extériorité la plus radicale, ce qui est plus objectif que tout objet, définit l'intériorité la plus intime. » (Henry, EM, 110).
*sens qui n'existe pas mais qui insiste tel une tradition dans ce que l'on nomme civilisation
Chez Maurice Blanchot, la notion de pensée du Dehors est centrale dans sa réflexion sur la littérature, la philosophie et l'existence. Cet attrait chez Blanchot désigne une manière de penser qui se situe au-delà des oppositions traditionnelles entre le sujet et l'objet, entre l'intérieur et l'extérieur, et qui prend en compte l'expérience de la limite et de l'absolu. Pour Blanchot, la limite est ce qui nous fait exister en tant qu'êtres finis, mais elle est aussi ce qui nous ouvre à l'expérience de l'absolu, de l'infini. Pour Blanchot, la pensée du Dehors est une pensée qui s'ouvre à l'inconnu, à l'indéterminé, à l'infini. c'est une pensée qui se libère des catégories de la représentation et qui explore les possibilités de l'expérience littéraire et poétique pour mettre en question les normes et les évidences de la philosophie traditionnelle et explorer hors de ce que la métaphysique classique fixe comme limites à l'existence. L'attitude qu permet cela est, pour lui, la neutralité mais il s'agit aussi de se remettre en question. L'écriture et la littérature, sont considèrées comme des moyens privilégiés pour explorer cette dimension du neutre : les possibilités de l'expérience de la limite et de l'absolu.
Dans son essai L'espace littéraire publié en 1955, Blanchot explore les enjeux de l'écriture et de la littérature à travers la notion de neutralité qui désigne la capacité de l'écrivain à se mettre en retrait par rapport à son propre discours pour ouvrir un espace où la parole peut se libérer (nous le verrons c'est l'ouverture d'un Dedans comme parole, c'est-à-dire réaciotn à la Réalité, mais ausi la connesxion directe à cette autre dimension de Dedans qui est la mémoire mais déformée, retravaillée pour être synthtique).
Dans son essai L'entretien infini publié en 1969, Blanchot explore les enjeux de la pensée du Dehors à travers la notion d'exigence qui désigne la nécessité de penser au-delà des catégories de la représentation pour atteindre une vérité qui se situe au-delà de la pensée elle-même. La pensée du Dehors chez Blanchot est également liée à sa réflexion sur la philosophie, qu'il considère comme une entreprise dont l'exigece pousse constamment à se remettre en question et à explorer les limites de notre propre démarche. en renonçant aux catégories de la représentation et en explorant les possibilités de la parole et de la mémoire comme aspects du Dedans.
Il convient de préciser que la pensée du Dehors chez Michel Foucault est différente de celle développée par Michel Henry. Chez Michel Foucault, la notion de pensée du Dehors est présente dans sa réflexion sur l'histoire de la pensée et sur les conditions de possibilité de la connaissance tout en assumant une critique (inféconde) des rapports de pouvoir et de mise en évidence des processus de marginalisation et d'exclusion qui sont à l'œuvre dans la production même de la connaissance et de la normalisation qui en découle, pour faire un lie avec le cours du premier décemvre d'ùorazo ùirrera..
Tout comme Blanchot, pour Michel Foucault, la pensée du Dehors désigne une manière de penser qui se situe au-delà des oppositions traditionnelles entre le sujet et l'objet, entre la pensée et le monde, et qui, nous l'avons déjà dit, prend en compte les relations de pouvoir qui structurent la production de la connaissance. Dans cette perspective, la pensée du Dehors est une pensée critique (donc de droite, à l'image des trois grards critiques que sont Kant, Schopenhauer et Nietzsche) qui se libère des évidences et des normes dominantes. Dire qu'elle interroge les conditions de production de la vérité, c'est la confondre avec la pensée de Foucault qui comme l'on soulgné Baudrillard et Bouveressse fera retour au travers du sujet au primat de la vérité en tant que critère du rapport existentiel plutôt qu'au critère d'importance, par exemple.
On pourrait transposer l'attitude de Richard Feynman avec la physique quanique pour comprendre que c'est avec les catégories de la pensée du Dehors et non avec des catégories de la métaphysique classique - poussant au motif d'épuissement et de fin de la phillosophie - qu'il faut penser celle-ci et non les catégorie classique du Dedans issue pour la grande majorité d'une anaylse ciritque des Idées de la raison pure et suffisante. Voyant les limites de sa prore démarche, après avoir énoncé que la pensée du Deors n'existe pas à la fin de Mille Plateaux. Dans ses livres ratés comme les désigne David apoujade que sont Cinéma 1 et Cinéma 2 (Image -mouvement et Image-temps), Delezue en arrivera à ces énoncés que l'Ouvert n'est pas le Dehors. Par Ouvert philoshopqie ou Dépli il faut ensemble endogène infini ou ce qui reveint au mêem immanent, cause de so - avec en arrière-fond un fantasme familial d'auto-engendrement comme folie qui travaille. L'ouvert mathématique est différent puisqu'il s'agit d'un ensemble qui n'inclu pas ses bornes et toute l'image-métaphore de la porte est basée dessus : une porte n'est jamais comlètement fermé, jamais entièrement ouverte. Bref, c'est dans le Foucault que Deeluze peuplera le Dehors de force qui active le Dedans et qu'il fera de la pensée du Dehors une pensée sur Surpli.
Son disciple François Zourabichvili, tentera par trois textes-interventions entre 1999 et 2005 d'approfondir ce qu'il nomme l'entrelacs du Dedans et dju Dehors faisant de ce dernier un enveloppement, enveloppement sur lequel lui tombera Jean-Clet Martin, pour qulque part le fustiger.
Jacques Derrida se permet de préciser que la pensée du Dehors n'est pas une théloogie négative, dans son livre La Carte Postale: De Socrate à Freud et au-delà publié en 1980. Dans cet ouvrage, Derrida explore les enjeux de la pensée du Dehors à travers une réflexion sur la relation entre la lettre et l'écriture, et sur les possibilités de l'interprétation. Derrida y développe l'idée que la pensée du Dehors ne peut pas être réduite à une simple négation de la théologie, car elle engage une réflexion sur la possibilité de penser au-delà des catégories de la représentation et sur la question de la limite de la pensée elle-même. Pour Derrida, la pensée du Dehors est une pensée qui se situe au-delà des oppositions traditionnelles entre le divin et le profane, entre le sacré et le profane, et qui explore les marges et les limites de la pensée elle-même.
La pensée hors de soi, sans prise en compte d'une affirmation de soi se retrouve par exemple chez Kafka, où elle est empêhée par le père, et surtout chez Pessoa où elle est visée comme expression efficiente de l'hétéronymie. L'hétéronymie est l'expression de ce Dehors, de ce qu'elle se place dans le champ des personnalité intermédiaire qui déborde les strctures freudiennes où névrose et psychoses étaient placée en un antagonisme dual et polarisé. L'hétéronymie vient de l'attelage des termes grecs heteros (différent) et ónoma (nom) et désigne l'usage élaboré de noms différents correspondant à des personnalités distinctes, chacune ayant sa propre biographie, style, et vision du monde. il s'agit d'un processus de fragmentation psychologique très différent de l'élaboration du moi. Alors que le pseudonyme est un nom de plume qui cache l'identité et la personnalité de l'auteur, l'hétéronyme implique une personnalité particulière, avec une biographie propre et une vision du monde spécifique.
La marque distinctive de Fernando Pessoa est sa capacité à "autrer", à créer des hétéronymes. Ce phénomène résulte, selon ses propres termes dans une lettre à Adolfo Casais Monteiro, de la nécessité de découvrir sa conscience et sa personnalité. Cela l'a amené à concevoir des figures "humainement exactes" qui "étaient des gens". Dans cette lettre de 1935, il écrit : "Je n'ai plus de personnalité : tout ce qu'il y a d'humain en moi, je l'ai divisé entre les différents auteurs dont j'ai été l'exécuteur. Je suis aujourd'hui le point de convergence d'une petite humanité à moi seul." Il s'agit cependant simplement du "tempérament dramatique porté à son maximum" ; il écrit des drames non pas en actes et en actions, mais des "drames de l'âme".
Dans cette perspective, on peut dire que la "petite humanité" du poète est comme une scène où défilent différentes personnalités différentes. Dans l'un de ses inédits publiés par les critiques, Pessoa écrit que "l'auteur de ces lignes [...] n'a jamais eu une seule personnalité, et n'a jamais pensé, ni senti, sinon dramatiquement, c'est-à-dire dans une personne, la personnalité, supposée, qui pourrait avoir ces sentiments mieux que lui-même", et dans un autre, "quand je parle avec sincérité, je ne sais pas avec quelle sincérité je parle. Je suis diversement un autre que le moi que je ne sais pas s'il existe".
Depuis l'enfance, Fernando Pessoa, en particulier après la mort de son frère, est devenu réservé et solitaire, ce qui l'a conduit à créer différents amis imaginaires "humainement exacts". Le premier est apparu à l'âge de six ans, il est français et s'appelle Chevalier de Pas ; lorsqu'il entre au lycée Durban High School en 1899, il crée l'hétéronyme Alexander Search, qui écrit des poèmes en anglais ; à partir de là, entre pseudonymes, hétéronymes et semi-hétéronymes, on compte au moins 72 noms inventés qui constituent de nombreuses autres facettes de l'artiste. Mais c'est entre 1912 et 1914 que les plus connus prennent forme dans son esprit, qu'il a appelés Ricardo Reis, Alberto Caeiro et Álvaro de Campos. Il affirme que le 8 mars 1914 est le "jour triomphal" de sa vie, car apparaît le "maître" Alberto Caeiro pour écrire les poèmes de "Guardador de Rebanhos". En cette même année, les disciples Álvaro de Campos et Ricardo Reis ont pris des contours définis, bien que ce dernier soit né dans son esprit en 1912. D'autres apparaissent, dont "Bernardo Soares, assistant de garde-livres dans la ville de Lisbonne", qui est considéré comme un "semi-hétéronyme". Bien que tout cela puisse sembler un jeu ou une mystification, nous devons considérer que la création des hétéronymes est contrebalancée par une intelligence supérieure qui a su parfaitement intégrer Alberto Caeiro, Ricardo Reis et Álvaro de Campos dans les courants européens de l'époque.
Au delà de ça que signifie ce phénomène d'hétéronymie ? Fernando Pessoa, dans une lettre à deux psychiatres français datée du 10 juin 1919, affirme que, du point de vue psychiatrique, il est un hystéro-neurasthénique, dont les caractéristiques se révèlent, par exemple, dans l'instabilité des sentiments et des sensations, dans l'oscillation de l'émotion et de la volonté. De cette façon, on peut peut-être comprendre les hétéronymes comme des aspects complémentaires du même être et le résultat d'un tel tempérament. "La difficulté d'adaptation à la vie par excès de vision ou par anémie de la volonté, l'incapacité de concentration", c'est ce que signifieront ces hétéronymes. Alors qu'Álvaro de Campos, selon João Mendes, est la victime et le porte-parole de ses désespoirs intérieurs, Alberto Caeiro et Ricardo Reis représenteront les compensations idéales des échecs et de l'angoisse habituelle d'Álvaro de Campos. Les hétéronymes "sont comme des personnages à la recherche de l'auteur. Ce sont des personnages d'un drame. Chacun est différent des autres et parle et agit tel qu'il est". Ce sont les compagnons psychiques, comme il le considère en disant "moi et mon compagnon de psychisme Álvaro de Campos". Sans une énumération exhaustive, d'autres personnages de ce "drame en personne" sont, par exemple, António Mora, Raphael Baldaya, Charles James Search (frère d'Alexander), G. Pacheco, A. Barão de Teive, A. Crosse (qui participe à des concours de charades dans les journaux anglais), I.I. Crosse, Thomas Crosse et Diniz da Silva, Vicente Guedes, Robert Annon et David Merrick, Jean Seul de Méluret, Joaquim Moura Costa, Torquato Mendes Fonseca da Cunha Rey, Carlos Otto, Pantaleão, António Seabra, Frederico Reis (cousin ou frère de Ricardo Reis), Botelho et Abílio Quaresma, F. Antunes, Frederick Wyatt et ses frères Walter et Alfred, et même une voix féminine appelée Maria José.
(à venir)
Démarche
Une subjectivité est, de nos jours, un individu travaillé par le mind-body pattern et toutes les opinions du psychologisme , celui issu de la philosophie continentale mentalisée et ensorcelée par sa branche que sont la philosophie de l 'esprit et les intuitions morales qui en découle. Cette subjectivité issue de la phénoménologie et retravaillée par le troisième psychologisme, celui qu'on retrouve dans le développement personnel, n'a pas à chercher à accéder au Dehors ou à la pensée du Dehors qui le soutend. On est d'emblée dans la réalité quoi qu'ne pense la cybernétique et l'on est forcé pour la comprendre de ne pas adopter un raisonnement linéaire unique mais une somme d'observation éparses mise dans un premier temps bout à bout ou placées côté à côte. Voici ce qui désigne du Dedans de la philosophie classique avec ses présupposés métaphysiques fixistes ou à tout le moins dialectiques (allant du Même à l'Autre, coiffé par l'Être, tels la recognition, l'assimilation et l'intégration)