La Philosophie à Paris

QUESTION DE LIBERTE 4 / Synthèse sur la liberté et la volonté, leur dépassement

10 Décembre 2013, 01:17am

Publié par Anthony Le Cazals

Le dépassement de la liberté et de la volonté comme en soi, en soi qui est séparé de la puissance pour ne conserver que les vieilles antinomies de la raison et barrer la route à toute autonomie politique. « Désapprendre nos antinomies voilà notre tâche. » NzVP°II,8, voir le livre de Monique Dixaut : Nietzsche, Au-delà des antinomies. « le plaisir et la douleur ne sont pas antinomiques » NzVP°II,45 « L'antinomie est éliminée des choses  » NzVP°II,139.

 

Le savoir et la vérité chez Kant dans laquelle la chose en soi n'est qu'un concept limitatif sans cesse évider. Ce que d'ailleurs ne comprendra pas Schopenhauer qui ne tirera pas jusqu'au bout les conséquences de la séparation du principe de raison suffisante avec ses conséquences sur la connaissance et la loi de causalité avec ses effets sur les existences. En suppirmant la substance, la principe de permanence sur lequel repose tant les vision de la Matière et de l'Esprit, c'est-à-dire en supprimant Dieu et sa causalité tant transcendante qu'immanente nous somme passez d'un monde de la causalité à une émergence de la complexité. Ceci a eu des conséquences notamment sur l'actuelle déchéance juive que l'on retrouve dans l'affirmation d'une impureté de Dieu (Manitou la présageait, Zagdanski la reflète).

la représentation et la volonté chez Schopenhauer

le temps (toujours spatial) et la durée (multipicité quantitative et multiplicité qualititative ou intensive chez Bergson 

le déterminisme scientifique et la contingence radicale pour Sartre et Merleau-Ponty. C'est la liberté comme travail requis par la situation

Nietzsche va par-delà les antinomie pour révéler la nécessité du destin ou plus exactement l'amour du destin. Ce rapport au destin lui venant de sa mère.

 

Nietzsche renverse l'ensemble, bouscule l'antinomie en réintroduisant la puissance dans la connaissance, en tournant la volonté vers la puissance et non plus vers elle-même (puisque comme le dit si bien Shopenhauer la volonté s'affirme puis se nie).

 

« Il n’y a point de volonté : il y a des projets de volonté qui constamment augmente ou perdent de leur puissance » NzFP°XIII,11[73]. Du point de vue scientifique il n’y a point de « Volonté – c’est une hypothèse qui ne m’explique plus rien ». Sans doute recherche-t-on cette volonté quand on manque d’envie, d’ « esprit », de flamme, bref précisménet de ce que l’on prend pour de la « volonté » et qui est un effort sur soi.

En tout cas, on a tort de penser que la première philosophie dont la chimère fut la volonté était celle de Nietzsche, car on trouve le primat de la volonté chez Descartes dans l’indistinction qu’il fait entre entendement et volonté au moment d’énoncer la création des vérités éternelles. La critique de la volonté et de la liberté se jouera là chez Spinoza et Nietzsche reprendra cela sou la forme proverbiale : « volonté et intellect (ou, comme on dit, le cœur et la tête. Si l’intellect relève de la tête et la volonté du cœur alors peut-être, comme Socrate, Descartes était menacé d’un manque de volonté à son retour de la guerre et des atrocités, ce qui le faisait jouer aux apprentis idiots. Ce n’est que lorsque l’on comprend que la volonté est envie et esprit, que l’on comprend que la Raison n’est pas l’Esprit. Rappelons que pour Spinoza (Ethique III, 9) la volonté est l’effort pour persévérer dans son être, quand on le rapporte à l’esprit seul ; le désir serait ce même effort mais rapporter aussi au corps : c’est l’appétit avec la conscience de l’appétit. Ceci explique pourquoi les natures trop intellectuelles manque de l’illusion contenu sous le terme de volonté. Nietzsche faisait une philosophie de la volonté tournée vers la puissance.

Nietzsche sait par ailleurs que toute philosophie qui ne prône pas la chimère de la volonté est décadence, c’est-à-dire qu’elle produit son effet sur celui qui n’a pas encore compris qu’elle n’est qu’une chimère, une confusion entre l’élan du cœur et la tête raisonnée. Là Nietzsche use d’un mensonge pour éduquer son lecteur qui dans un premier temps fera la confusion cartésienne de la volonté et de l’intellect, quand c’est précisément l’intellect, qui parce qu’il nie le corps, manque de volonté. Donc il n’y a pas contrairement à ce qu’avance Heidegger de métaphysique de la volonté, juste une éducation par elle. Mais la métaphysique de la volonté existait non seulement chez Descartes mais aussi chez Kant et Schopenhauer, Nietzsche en fait la critique implacable, montrant en quoi la Volonté était Une (Gai Savoir § 99) et surtout fait remarquer que les Allemands se sont plus attardés sur leur « volonté » que sur leur capacité.


Précision pour indiquer que l'esprit ne se love pas dans le coeur, pour laisser les choses en suspsens : "J'aime les esprit slibres lorsqu'ils sont également de libres coeurs. Pour moi, la tête est comme les entrailles du coeur. Ce que le coeur avale, la tête doit le digérer et en faire des pensées". 4[104] Cette ddernière citation montre bien qu'à parler de coeur on introduit des , car cela est bien mal connaîtres les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Chacun, coeur et cerveau, agissant sur l'autre.

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