SOLJENITSINE / La liberté de faire quoi ? (Discours de Harvard, Le déclin du courage)
à 14:51
La liberté de faire quoi ?
On constate dans la société occidentale d'aujourd'hui un déséquilibre entre la liberté de bien faire et la liberté de mal faire un homme politique qui veut accomplir dans l'intérêt de son pays une oeuvre créatrice d'importance se trouve contraint d'avancer à pas prudents et même timide temps il est harcelé par des milliers de critiques hâtives et irresponsable et mis constamment en accusation par la presse et le parlement il doit justifier chacun de ses pas ayant démontré la rectitude
absolue en fait il est exclu qu'un homme sortant de l'ordinaire un grand homme qui voudrait prendre des mesures insolites et inattendus puisse jamais montrer de quoi il est capable à peine aurait-il commencé qu on lui ferait dix crocs en jambe c'est ainsi que sous prétexte de contrôle démocratique on l'a sur le triomphe de la médiocrité partout on peut facilement et en toute liberté saper l'autorité d'administration et dans tous les pays occidentaux les pouvoirs publics sont considérablement affaibli la défense des droits de l'individu et pousser jusqu'à un tel excès que la société elle même se
trouve désarmé devant certains de ses membres et le moment est venu pour l'occident de ne plus temps affirmer les droits des gens que leur devoir au contraire de la liberté de bien faire laliberté destructrice la liberté irresponsable a vu s'ouvrir devant elle le champ le plus vaste la société s'est révélé mal défendu contre les abîmes de la déchéance humaine par exemple contre l'utilisation de liberté pour exercer une violence morale sur la jeunesse proposer des films pornographiques de crime ou de satanisme est une liberté dont le contrepoids théorique et la liberté pour la jeunesse de ne pas aller les voir ainsi la vie conçues sur le mode juridique se révèle-t-elle incapable de se défendre elle même contre le mal et se laisse ronger peu à peu que dire des sombres espace où se meut la criminalité proprement dite les cadres juridiques très large particulièrement en amérique sont pour l'individu non seulement un encouragement à exercer sa liberté mais aussi une incitation à commettre certains crimes car il offre aux criminels la possibilité d'échapper au châtiment ou de bénéficier d'une indulgence immérité grâce au soutien d'un millier de voix qui s'élèveront en sa faveur et quand dans un pays les pouvoirs publics entreprennent de déraciner vieille ou heureusement le terrorisme le pignon les accuse aussitôt de piétiner les droits civiques des bandits cela pourrait encore citer d'autres exemples il ne manque pas.
La liberté n'a pas dévié ainsi vers le mal d'un seul coup l'évolution s'est faite progressivement mais il semble qu'elle eu pour point de départ la bienveillante conception humaniste selon laquelle l'homme maîtres du monde ne porte en luiaucun germe de mal et tout ce que notre existence offre de vicié et simplement le fruit de systèmes sociaux et rooney qu'il importe d'amendé tiens comme c'est bizarre l'occident où les conditions sociales sont les meilleurs à une criminalité indiscutablement élevé est nettement plus forte que la société soviétique avec toute sa misère et son absence de loi il y as chez nous dans les camps une énorme quantité de détenus qui porte le nom de droit commun mais dans leur écrasante majorité ce ne sont pas des criminels ce sont des gens qui ont essayé de se défendre par des moyens non juridique contre un état sans loi.
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