LETTRE à Jean Zin
Cher Jean
Je me permets ce commentaire pour vous dire que vous n'êtes marxo-hégélien que dans le discours mais que comme vous le dites vous vous en détachez.
Sur le cognitif. J'espère qu'un jour vous laisserez tomber ce terme, qui ne sert qu'à la reproduction d'une caste de prêtres et d'orgueilleux, si vous étiez dans le petit cercle de Moulier-Boutang vous comprendriez que le capitalisme cognitif ne sert que de justification d'une supériorité de médiocres qui créent tout un jargon et perpétue ainsi l'esprit de vengeance dont le monde soufre sous le terme de morale platonicienne ou chrétienne depuis bien longtemps. C'est là que Jorion, proche du point de vue dominant d'Attali, pêche car il croit encore au cognitif et le porte. Mais si l'on en reste aux trois ou quatre genre de connaissance connaissance par affects ou par accointances (par fréquentation), connaissance a priori ou dogmatique (concepts alliés aux prétendues essences), connaissance par analyse (Marx) et connaissance par synthèse (à l'exemple de la biologie synthétique qui recrée (synthétise) le vivant ou organique mais non la vie qui elle fonctionne par appel et surtout par pression, et c'est "nous" les humains qui, embarqués dans la vie, récréerons peut-être du vivant, vivant qui sera j'en suis sûr toujours assisté car n'ayant subi ni l'appel ni la pression propre à la vie mais la volonté humaine). Je ne vois pas vraiment ce que vient foutre le cognitif dans tout cela, sinon produire sa poudre de perlimpinpin, de l'esbroufe de prêtre, bref créer du jargon. Je préfère demeurer sceptique à l'égard de tout ce qui fleure bon le cognitif car j'y vois une posture dominante.
Je me permets ce commentaire pour vous dire que vous n'êtes marxo-hégélien que dans le discours mais que comme vous le dites vous vous en détachez.
Sur le cognitif. J'espère qu'un jour vous laisserez tomber ce terme, qui ne sert qu'à la reproduction d'une caste de prêtres et d'orgueilleux, si vous étiez dans le petit cercle de Moulier-Boutang vous comprendriez que le capitalisme cognitif ne sert que de justification d'une supériorité de médiocres qui créent tout un jargon et perpétue ainsi l'esprit de vengeance dont le monde soufre sous le terme de morale platonicienne ou chrétienne depuis bien longtemps. C'est là que Jorion, proche du point de vue dominant d'Attali, pêche car il croit encore au cognitif et le porte. Mais si l'on en reste aux trois ou quatre genre de connaissance connaissance par affects ou par accointances (par fréquentation), connaissance a priori ou dogmatique (concepts alliés aux prétendues essences), connaissance par analyse (Marx) et connaissance par synthèse (à l'exemple de la biologie synthétique qui recrée (synthétise) le vivant ou organique mais non la vie qui elle fonctionne par appel et surtout par pression, et c'est "nous" les humains qui, embarqués dans la vie, récréerons peut-être du vivant, vivant qui sera j'en suis sûr toujours assisté car n'ayant subi ni l'appel ni la pression propre à la vie mais la volonté humaine). Je ne vois pas vraiment ce que vient foutre le cognitif dans tout cela, sinon produire sa poudre de perlimpinpin, de l'esbroufe de prêtre, bref créer du jargon. Je préfère demeurer sceptique à l'égard de tout ce qui fleure bon le cognitif car j'y vois une posture dominante.
Reste la Noosphère que vous défendez, mais nous ne sommes pas passés tout de go en elle, car il ne faut jamais prôner un retour à l'animalité ni mettre tout dans la tête, par contre su l'on ne voit pas la noosphère comme un tout mais comme un supplément, un niveau supplémentaire dans une vision complexe, alors celle-ci correspond à la sphère des créateurs à laquelle en appelait Nietzsche, car penser c'est créer, du seul fait que cela requiert le passage par l'activité et non la passivité de la réflexion ou déréliction.
Quant au transfert. Toujours pour en finir avec les sectes et donc affirmer la sphère des créateurs ou constellation des penseurs. Vous avez certainement expérimenter . Mais là encore parler d'inconscient c'est faire trop de cas à l'illusion de la conscience (humaniste). Il suffit de voir la psychanalyse n'ayant jamais consister (comme vous le faîtes remarquer à un endroit) à user de thérapeutique mais à accepter une symbolique, la symbolique psychanalytique (par son insistance sur la famille (Œdipe), la censure des pulsion (le subconscient) mais aussi le rappel et le travail des rêves que Freud pratiquait dès l'enfance) est entièrement vouer à la production de névrosé, c'est-à-dire à la projection du type Freud. L'inconscient ne vaut que si on omet les instincts (voir Schopenhauer, Ravoux ou Merleau-Ponty) et la particularité pas toujours remplit de la psychanalyse c'est comme le montre Ravoux d'éviter le biologisme dans ses bases, même elle y revient (comme vous montrerez qu'il y a un reste de biologisme chez Freud). Donc pour en revenir au transfert, je ne prendrai que le cas de Jacques-Alain Miller (1) dépositaire testamentaire du beau-père, pour montrer le travers sectaire que vous connaissez bien de la psychanalyse. Il suffit de voir son rapport à l'argent et les 2 millions d'euros qu'il n'a jamais déclaré au fisc, monsieur possède tout de même mais comme le "transfert" ou l'investissement dans la cure qui ne doit pas en être une selon Lacan passe par de l'argent liquide et non la carte de crédit, il n'y a rien qui empêche c'est travers. J'évite là l'intentionalisme. Simplement pour dire que la psychanalyse est une affaire de gros sous quand on est à la tête de cette scientologie, le système est juteux puisqu'on s'analyse entre soi. J'ai connu une apprentie psychanalyste, cette même personne qui m'a appris que la psychanalyse était faite pour la formation de type fort et non la guérison thérapeutique (dimension cure que Lacan rejette), celle-ci a connu deux suicides de personnes très proches qui je crois elle cherchait à guérir, comme quoi, chassez le naturel (dans ce cas psycho-catholique) et il revient au galop.
Loi des guerres et guerre des lois.
Je crois aux dispositif structurels (je n'ai pas d'exemple pertinent en tête hormis celui du mobilier urbain, est-ce inconsciemment que l'on empêche les voitures de se garer n'importe où ? non cela est volontaire ou structurel et est passez dans les habitudes admises) qui évite tout recours à l'intentionnalité (c'est-à-dire à la projection de la passivité du phénoménologue, de celui qui observe les phénomènes du quotidien). Cela peut virer à la prison, car il s'agit d'une morale construite, d'un forçage des habitudes de vie. Mais les garde-fous, c'est comme cela qu'il faudrait nommer c'est dispositifs ont avant tout moraux, créés en fonction d'un seuil de tolérance pour prévenir les risques dans les usages (l'exemple des garde-corps français fait en fonction du goût d'exploration des enfants, le quidam n'a pas à s'encombrer de la réglementation qui est matérialiser là). La loi civile n'est pas divine, elle n'est actuellement que la gestion des relations constantes, si on suppose que la loi scientifique n'est que la détermination par des fonctions (à partir de Leibniz) de relations constantes. Orienter les usages donc, on pensera aujourd'hui aux barrières de contrôle et aux mot de passe, mais vous connaissez bien le sujet (passage des sociétés de discipline à celles de contrôle). Cela fait que tout les rapports de pouvoir (simple connexion de deux forces) sont atomisés, micropolitisés, c'est pour cela qu'on ne voit pas que la troisième guerre mondiale (ou plutôt la quatrième a commencer) mais loin de chez nous (Irak, Iran (elle arrive via Israël), Xinjiang, Tibet, Nord du Pakistan bombardé, Gaza, Birmanie, dissolution du Soudan, prétention vers l'arctique, révolution orange et rose d'Ukraine et de Géorgie), elle aura fait plusieurs millions de mort mais comme elle n'est pas déclarée, qu'elle ne repose par sur un engrenage d'alliances on ne la voit pas. Les guerres diront quelques sociologues ou politologues de gauches sont les effets du capitalisme. J'oserai dire que ce sont des choix structurels et monétaire fait par ce que certain appellent encore l'empire britannique (même s'il est vénitien-hollando-britannique-saoudien) en fait. Tout est dans le choix de la gestion du risque que l'on met en place, de la manière dont une époque se mettra ou non à créer une dette infinie, autrefois elle était tournée vers Dieu, mais depuis que le système d'assurance et de finance (basé sur les expéditions et la gestion du risque mais aussi le trafic et la piraterie comme régulateur de la concurrence : c'était les corsaires qui constituèrent le trésor de la compagnie des Indes) ont repris la dette infinie à leur compte (1913 pour les Etats-Unis et 1974 pour l'Europe, renoncement des Etats à constituer leur propre monnaie en donnant aux plus requins des banquiers les clés de la monnaies mais en s'assurant par là le fait qu'il ne s'en prennent pas au système), cela a conduit aux différentes crises que l'on connaît depuis. Comme vous le faites remarquer mais le crédit public existe, là question est doit =-on financer de grandes infrastructures avec du crédit ou des expéditions avec le système finance-assurance (l'un est le système Colbert, Listz, Hamilton, Lincoln, Roosevelt, l'autre est le système Friedman, Hayek, Keynes, si on en reste à l'alternative protectionnisme/malthusianisme - c'est-à-dire développement humain ou réduction "eugéniste" de l'humanité, la première par l'accumulation de la puissance qu'elle génère vire toujours dans un expansionnisme civilisationnel (il faut civiliser ces indigènes) et est souvent retourner en un malthusianisme des élites quand celles-ci par la stratification du système retourne leur vision en esprit de vengeance. La question du nucléaire et du solaire/éolien en est encore là mais la proportion restera longtemps 75/25 %, c'est-à-dire l'arbitrage du prix, puisque 1 euro de nucléaire produit 3 fois plus qu'un euro d'éolien. En bon héraclitéen je dirai que cette rivalité est saine et qu'à moins de permettre au malthusianisme de se répandre, vouloir réduire (pour l'instant) le nucléaire à zéro est suicidaire pour l'humanité qui deviendrait alors "anthropophage" d'une manière ou d'une autre, car d'une manière avertie cette fois contrairement à la grande épidémie de peste du XIVe siècle.
Si un combat doit se mener c'est contre l'esprit de vengeance, c'est là la seule guerre à mener, cela peut passer par une résistance armée en cas d'oppression mais en général. L'humain se venge tôt ou tard de sa part animal.
Les valeurs humaines ?
La question est donc quelle vision du monde, quelles valeurs "nouvelles" parviendront à ceux qui nous gouverne, sachant que les gouvernants sont parallèles aux créateurs (selon Nietzsche comme Thésée face à Dionysos, les gouvernants - hommes supérieur héritage de l'humanisme - devraient se soumettre aux créateurs - ou ceux qui intercèdent pour la vie auprès des gouvernant -, prophétisme du livre IV de Zarathoustra avec la procession des hommes dits supérieur). L'humain, la vie, je n'effectuerai pas de départage pour l'instant de ces idéalités, si ce n'est que l'une est organique et l'autre inorganique (mais que là je prend sans doute le parti pris de la vie). L'humain me semble arriver à son essoufflement ("on ne naît pas homme mais on le devient") et très vite on se rendra compte que le vivant (biologisme cellulaire) ou organique se distingue de la vie. L'humain est tout ce suite perçu par l'homme supérieur (type : le socialiste de la commission de Bruxelles) comme dignité humaine et c'est là sa satisfaction bourgeoise. Reste donc deux choses l'invention et le combat. Leibniz restera celui qui a le plus mis en avant la volonté humaine d'invention mais sa recherche d'un langage . Il n'est pas loin de Spinoza quand il parle du meilleur des mondes possibles puisque chez Spinoza ce qui arrive à la réalité est perfection. Comme il a le premier nommer les système et les fonctions il est aussi le premier qui nous permet de nous en détourner. Seulement avec Leibinz c'est tout dans la tête, il n'y a pas d'autre recours au retour à l'animalité qu'une gestion humaine du bétail animal ou humain (car il y en aura toujours qui s'entêteront dans le retour à l'animalité - Foucault et Nietzsche à un cap de leur vie libidinale dite sexualité de l'éléphant - fustigeront la sexualité adolescente, mais le retour à l'animalité est sans doute la consommation sexuelle et marchande comme seule manière d'expérimenter l'homo oeconomicus de Turgot celui qui use et passe sa vie à fuir l'angoisse du néant plutôt que de la sublimer, de la dépasser).
Plutôt que de parler de corps ou d'inconscient, certains philosophes se sont mis à parler de soi : Dewey (le self), Nietzsche (quand il dénonce les contempteur du corps), Foucault (quand il en appelle au souci de soi). Le corps n'est que le pendant de l'esprit et donc de l'esprit de vengeance qui menace toute personne qui réfléchit plus qu'elle ne pense), c'est-à-dire qui double l'activité qu'elle perçoit au dehors et à laquelle elle peut participer, d'une travail sur les habitudes et la mémoire, notamment au niveau de l'écriture, qui reste la manière la détournée de ne laisser qu'une trace minimale sur les dits "corps", ce qui dans leur mémoire réceptionnent le discours. Tout discours affirmateur est en passe de devenir dominateur si précisément le travail sur soi n'est pas accompli, pour éviter les travers de l'esprit (mépris de ce que le philosophe percevra comme son propre corps malade, esprit de sérieux, esprit de vengeance et plus rare à présent esprit de surplomb). Pas même vous, Jean, n'échappez à cette production de discours qui chez vous est en fait une négation de l'esprit de vengeance au sein des pensées les plus négatrices qui soient Freud, Marx et Hegel. D'où l'avantage d'internet, qui permet de créer une noosphère, sans qu'il y ait trop de vengeance du seul fait de la distance, n'est-ce pas vous qui parliez des intellectuels qui en arrive à rechercher le conflit au sein du GRIT.
Quant au transfert. Toujours pour en finir avec les sectes et donc affirmer la sphère des créateurs ou constellation des penseurs. Vous avez certainement expérimenter . Mais là encore parler d'inconscient c'est faire trop de cas à l'illusion de la conscience (humaniste). Il suffit de voir la psychanalyse n'ayant jamais consister (comme vous le faîtes remarquer à un endroit) à user de thérapeutique mais à accepter une symbolique, la symbolique psychanalytique (par son insistance sur la famille (Œdipe), la censure des pulsion (le subconscient) mais aussi le rappel et le travail des rêves que Freud pratiquait dès l'enfance) est entièrement vouer à la production de névrosé, c'est-à-dire à la projection du type Freud. L'inconscient ne vaut que si on omet les instincts (voir Schopenhauer, Ravoux ou Merleau-Ponty) et la particularité pas toujours remplit de la psychanalyse c'est comme le montre Ravoux d'éviter le biologisme dans ses bases, même elle y revient (comme vous montrerez qu'il y a un reste de biologisme chez Freud). Donc pour en revenir au transfert, je ne prendrai que le cas de Jacques-Alain Miller (1) dépositaire testamentaire du beau-père, pour montrer le travers sectaire que vous connaissez bien de la psychanalyse. Il suffit de voir son rapport à l'argent et les 2 millions d'euros qu'il n'a jamais déclaré au fisc, monsieur possède tout de même mais comme le "transfert" ou l'investissement dans la cure qui ne doit pas en être une selon Lacan passe par de l'argent liquide et non la carte de crédit, il n'y a rien qui empêche c'est travers. J'évite là l'intentionalisme. Simplement pour dire que la psychanalyse est une affaire de gros sous quand on est à la tête de cette scientologie, le système est juteux puisqu'on s'analyse entre soi. J'ai connu une apprentie psychanalyste, cette même personne qui m'a appris que la psychanalyse était faite pour la formation de type fort et non la guérison thérapeutique (dimension cure que Lacan rejette), celle-ci a connu deux suicides de personnes très proches qui je crois elle cherchait à guérir, comme quoi, chassez le naturel (dans ce cas psycho-catholique) et il revient au galop.
Loi des guerres et guerre des lois.
Je crois aux dispositif structurels (je n'ai pas d'exemple pertinent en tête hormis celui du mobilier urbain, est-ce inconsciemment que l'on empêche les voitures de se garer n'importe où ? non cela est volontaire ou structurel et est passez dans les habitudes admises) qui évite tout recours à l'intentionnalité (c'est-à-dire à la projection de la passivité du phénoménologue, de celui qui observe les phénomènes du quotidien). Cela peut virer à la prison, car il s'agit d'une morale construite, d'un forçage des habitudes de vie. Mais les garde-fous, c'est comme cela qu'il faudrait nommer c'est dispositifs ont avant tout moraux, créés en fonction d'un seuil de tolérance pour prévenir les risques dans les usages (l'exemple des garde-corps français fait en fonction du goût d'exploration des enfants, le quidam n'a pas à s'encombrer de la réglementation qui est matérialiser là). La loi civile n'est pas divine, elle n'est actuellement que la gestion des relations constantes, si on suppose que la loi scientifique n'est que la détermination par des fonctions (à partir de Leibniz) de relations constantes. Orienter les usages donc, on pensera aujourd'hui aux barrières de contrôle et aux mot de passe, mais vous connaissez bien le sujet (passage des sociétés de discipline à celles de contrôle). Cela fait que tout les rapports de pouvoir (simple connexion de deux forces) sont atomisés, micropolitisés, c'est pour cela qu'on ne voit pas que la troisième guerre mondiale (ou plutôt la quatrième a commencer) mais loin de chez nous (Irak, Iran (elle arrive via Israël), Xinjiang, Tibet, Nord du Pakistan bombardé, Gaza, Birmanie, dissolution du Soudan, prétention vers l'arctique, révolution orange et rose d'Ukraine et de Géorgie), elle aura fait plusieurs millions de mort mais comme elle n'est pas déclarée, qu'elle ne repose par sur un engrenage d'alliances on ne la voit pas. Les guerres diront quelques sociologues ou politologues de gauches sont les effets du capitalisme. J'oserai dire que ce sont des choix structurels et monétaire fait par ce que certain appellent encore l'empire britannique (même s'il est vénitien-hollando-britannique-saoudien) en fait. Tout est dans le choix de la gestion du risque que l'on met en place, de la manière dont une époque se mettra ou non à créer une dette infinie, autrefois elle était tournée vers Dieu, mais depuis que le système d'assurance et de finance (basé sur les expéditions et la gestion du risque mais aussi le trafic et la piraterie comme régulateur de la concurrence : c'était les corsaires qui constituèrent le trésor de la compagnie des Indes) ont repris la dette infinie à leur compte (1913 pour les Etats-Unis et 1974 pour l'Europe, renoncement des Etats à constituer leur propre monnaie en donnant aux plus requins des banquiers les clés de la monnaies mais en s'assurant par là le fait qu'il ne s'en prennent pas au système), cela a conduit aux différentes crises que l'on connaît depuis. Comme vous le faites remarquer mais le crédit public existe, là question est doit =-on financer de grandes infrastructures avec du crédit ou des expéditions avec le système finance-assurance (l'un est le système Colbert, Listz, Hamilton, Lincoln, Roosevelt, l'autre est le système Friedman, Hayek, Keynes, si on en reste à l'alternative protectionnisme/malthusianisme - c'est-à-dire développement humain ou réduction "eugéniste" de l'humanité, la première par l'accumulation de la puissance qu'elle génère vire toujours dans un expansionnisme civilisationnel (il faut civiliser ces indigènes) et est souvent retourner en un malthusianisme des élites quand celles-ci par la stratification du système retourne leur vision en esprit de vengeance. La question du nucléaire et du solaire/éolien en est encore là mais la proportion restera longtemps 75/25 %, c'est-à-dire l'arbitrage du prix, puisque 1 euro de nucléaire produit 3 fois plus qu'un euro d'éolien. En bon héraclitéen je dirai que cette rivalité est saine et qu'à moins de permettre au malthusianisme de se répandre, vouloir réduire (pour l'instant) le nucléaire à zéro est suicidaire pour l'humanité qui deviendrait alors "anthropophage" d'une manière ou d'une autre, car d'une manière avertie cette fois contrairement à la grande épidémie de peste du XIVe siècle.
Si un combat doit se mener c'est contre l'esprit de vengeance, c'est là la seule guerre à mener, cela peut passer par une résistance armée en cas d'oppression mais en général. L'humain se venge tôt ou tard de sa part animal.
Les valeurs humaines ?
La question est donc quelle vision du monde, quelles valeurs "nouvelles" parviendront à ceux qui nous gouverne, sachant que les gouvernants sont parallèles aux créateurs (selon Nietzsche comme Thésée face à Dionysos, les gouvernants - hommes supérieur héritage de l'humanisme - devraient se soumettre aux créateurs - ou ceux qui intercèdent pour la vie auprès des gouvernant -, prophétisme du livre IV de Zarathoustra avec la procession des hommes dits supérieur). L'humain, la vie, je n'effectuerai pas de départage pour l'instant de ces idéalités, si ce n'est que l'une est organique et l'autre inorganique (mais que là je prend sans doute le parti pris de la vie). L'humain me semble arriver à son essoufflement ("on ne naît pas homme mais on le devient") et très vite on se rendra compte que le vivant (biologisme cellulaire) ou organique se distingue de la vie. L'humain est tout ce suite perçu par l'homme supérieur (type : le socialiste de la commission de Bruxelles) comme dignité humaine et c'est là sa satisfaction bourgeoise. Reste donc deux choses l'invention et le combat. Leibniz restera celui qui a le plus mis en avant la volonté humaine d'invention mais sa recherche d'un langage . Il n'est pas loin de Spinoza quand il parle du meilleur des mondes possibles puisque chez Spinoza ce qui arrive à la réalité est perfection. Comme il a le premier nommer les système et les fonctions il est aussi le premier qui nous permet de nous en détourner. Seulement avec Leibinz c'est tout dans la tête, il n'y a pas d'autre recours au retour à l'animalité qu'une gestion humaine du bétail animal ou humain (car il y en aura toujours qui s'entêteront dans le retour à l'animalité - Foucault et Nietzsche à un cap de leur vie libidinale dite sexualité de l'éléphant - fustigeront la sexualité adolescente, mais le retour à l'animalité est sans doute la consommation sexuelle et marchande comme seule manière d'expérimenter l'homo oeconomicus de Turgot celui qui use et passe sa vie à fuir l'angoisse du néant plutôt que de la sublimer, de la dépasser).
Plutôt que de parler de corps ou d'inconscient, certains philosophes se sont mis à parler de soi : Dewey (le self), Nietzsche (quand il dénonce les contempteur du corps), Foucault (quand il en appelle au souci de soi). Le corps n'est que le pendant de l'esprit et donc de l'esprit de vengeance qui menace toute personne qui réfléchit plus qu'elle ne pense), c'est-à-dire qui double l'activité qu'elle perçoit au dehors et à laquelle elle peut participer, d'une travail sur les habitudes et la mémoire, notamment au niveau de l'écriture, qui reste la manière la détournée de ne laisser qu'une trace minimale sur les dits "corps", ce qui dans leur mémoire réceptionnent le discours. Tout discours affirmateur est en passe de devenir dominateur si précisément le travail sur soi n'est pas accompli, pour éviter les travers de l'esprit (mépris de ce que le philosophe percevra comme son propre corps malade, esprit de sérieux, esprit de vengeance et plus rare à présent esprit de surplomb). Pas même vous, Jean, n'échappez à cette production de discours qui chez vous est en fait une négation de l'esprit de vengeance au sein des pensées les plus négatrices qui soient Freud, Marx et Hegel. D'où l'avantage d'internet, qui permet de créer une noosphère, sans qu'il y ait trop de vengeance du seul fait de la distance, n'est-ce pas vous qui parliez des intellectuels qui en arrive à rechercher le conflit au sein du GRIT.
Sur l'humanisme, on peut continuer. Dans son hommage à Jacques Robin, sur Transversale, Edgar Morin dit : "Le mot d’humanisme a été décrié dans les obscures années structuralistes où avaient disparu le sujet et l’histoire. Quel beau mot pourtant qui signifie le souci de l’humain autant individuel que social et planétaire et qui dans toute sa plénitude a été assumé par Jacques Robin." Mais structure et sujet sont indiscutablement liés pour qui ne veut parvenir à un niveau d'intensités plus inouïes. On touche là au dépassement de l'humanité, le surhomme selon une image fort éculée était la bête immonde ou selon les partisans du libéralisme l'homme supérieur, c'est simplement la capacité de création qui sait qu'elle doit combattre contre la réaction et la conservation car sinon c'est la tendance suicidaire du fascisme qui ressurgit, à présent qu'on peut lui donner un nom historique. On parvient dans un autre registre où il est vrai il n'y a plus de dimension de l'autre, donc de vérité (2). Le tort de l'humain c'est d'amener trop vite à la satisfaction quant au savoir (enthousiasme de Robin pour les innovations scientifiques) et au mépris/dégoût quant au monde qui nous entoure. On peut tracer des plans sur la comètes mais je pense réellement que l' "histoire" ne se passe jamais comme on l'a envisagé, car il y a toujours un petit grain de sable qui fait que tout se trouve changer. Attali admet tirer de lois du passé pour écrire l'histoire de l'avenir, tout en sachant qu'il y aura une exception qui contredira ce qu'il projette (un reste de pensée juive qui s'écrit toujours sous la forme d'une question ou comme le souligne Antoine Spire lève le doigt pour dire non je ne suis pas d'accord : c'est le motif du dérangeur, souvent repris par les juifs sortis de leur communauté, ce qui en a fait de grands penseurs et scientifiques.
La santé du moment se joue là, mais plus que de santé je crois qu'il faut parler d'activité du moment. L'activité n'étant pas mais pouvant tourner dans l'exerciez si elle rentre dans une discipline. A penser l'avenir on finit par projeter ses propres manques. plus qu'à entrainer l'éducation des générations à venir, notamment par l'écriture, en détournant ceux qui pourraient devenir des hommes supérieurs de l'esprit de vengeance et donc du sentiment de supériorité (dont Marx n'était pas exempt d'où l'expression le concernant d' "Esprit du monde"). Au passage je fais remarquer que tout ceux qui pose l'égalité sont animés d'un esprit de supériorité, parce que eux on le génie de cette idée. Là est l'idéalisme de Marx. Pour éviter, la nostalgie du passé et la projection dans l'avenir, certains (Nietzsche, Deleuze) ont prôner l'innocence du devenir (d'où toute la thématique des intercesseurs, des créateurs comme intercesseurs qu'on retrouve même chez Kafka).
Donc la question de l'information "écolo" est lié d'autant plus à l'avenir que vous voulez projeter les risques. Mais il y a aussi cette dimension d'éducation (je préfère ce terme à celui de formation, mais comme vous je voulais être compris) qui est présente dans la philosophie et qui au contraire vous apporterait l'optimisme du moment. Cette éducation a à voir avec l'aristocratie dont je parlais mais c'est une manière pour moi, vu votre sens critique très poussé de vous dédouaner de franchir le pas. Marx était un grand aristocrate. Et il y a chez vous autre chose que de la dialectique marxienne ou hégélienne et vous y gagnerez en voyant que c'est la formation des génération futures qui compte (justement à votre écologie-politique critique plus que morale) parce qu'il faut des gens capables de défendre la démocratie, d'entrer en résistance. Informer les gens présents sur l'avenir, n'est pas ce qui leur insuffle l'envie du changement, car ce sont souvent des travers réactif (une insatisfaction qui cherche la libération et qui se retourne en nouveau pouvoir -comme vous le dites sans doute dans votre article sur Jussieu - c'est aussi cela l'esprit de vengeance propre au sentiment de supériorité - très souvent chez les philosophes, ils maudissent ceux qui ne les comprennent pas et donc s'en venge - les fameuses prescriptions de platons contre les sophistes et les artistes.
Sur l'économie
Je mets ici trois points pour avoir votre avis mais je suis pratiquement sûr que vous n'en êtes pas loin :
- un système de tarifs douaniers (ou équivalent à l'ère du numérique suivant la relocalisation que l'on veut donner) permettant à l'industrie, à l'agriculture et aux services de se développer en toute tranquillité.
- une banque publique émettant de la monnaie (locale) sous contrôle de la collectivité
- de l'investissement dans l'infrastructure (transport ferrés et routes, écoles, hôpitaux, laboratoires) pour développer l'économie physique de façon intégrée.
Ceci correspond à un système économique particulier, tout affirmant aussi que la tendance à la globalisation doit se poursuivre et qu'elle se poursuivra autrement, puisque la première forme est un raté, on juste à l'aboutissement de ce qui est écrit dans l'ancien testament, ce que des philosophes comme Nietzsche ou Heidegger (à sa suite) auraient tôt fait de relever, la première tendance étant le pendant de la seconde. Ce rapport à l'ancien testament explique aussi pourquoi Nietzsche souhaitait se faire financé par la banque juive car il savait qu'elle avait intégrée cette donnée, même si la première mondialisation ou de gouvernement de la terre serait un raté.
J'avais écris ce qui suit avant que je ne lise votre commentaire 14 sur le protectionnisme. Prôner des monnaies locales, c'est aussi prôner une relocalisation de l'économie, avec la relocalisation de l'industrie, car nous ne bascul(er)ons pas tout entier dans la noosphère, celle-ci requiert une activité qui la sous-tend (schéma accumulation-dépense d'énergie). On peut ne pas vouloir le retour de l'industrie, mais les pays à seuls fonctionnement de services, sont dépendant avec des liaisons commerciales marines, bref de l'empire britannique ou capitalisme. Le capitalisme qui s'est répandu avec l'avènement mais qui existait en germe. Monnaie locale veut dire protectionnisme (colbertisme Etat ou les "proudhoniens" de l'AIT/1ère internationale si société civile). Dans vos commentaires vous êtes revenu sur le protectionnisme (Article W commentaire 14) toute la question serait l'échelle du territoire.
Vous parlez de coopératives, les "proudhoniens" aussi étaient très fort là-dedans, on pensera à la Bellevilloise, mais il en existait bien d'autres. Le pendant économiques dans la gestion du risques étaient les mutualités.
Etat ou société.
Marx, pour reprendre une de vos références, affirmait que c'est la société civile qui détermine l'Etat et non l'inverse. En cela il n'est pas loin de Nietzsche et c'est un point que je retrouve chez vous dans votre posture critique hors institution. Tous les deux (Nietzsche et Marx) plaçaient l'Etat au second plan, je ne suis pas sur que cela soit le cas chez Hegel même s'il parlait beaucoup du rapport de l'Etat et de la société civile (3). Nietzsche disait qu'il n'avait que faire de l'Etat, tout en ayant reçu de la part d'un état une pension. Je parle ici de société n'en déplaise à Foucault qui a toujours chercher à défendre les anormaux ou à Baudrillard qui n'était tant sociologue que ça, mais l'un des deux Lefebvriens hors parti, l'autre étant Debord. S'attaquer au socius c'est se faire libéral, tout cela par que l'on a pas su gérer la "bonne distance".
Tant que l'on pense à l'avenir de l'humanité, on n'est pas marxien, mais on est dans une tendance bourgeoise, c'est parce qu'on pense à l'avenir qu'on pense à l'héritage qu'on laisse, donc qu'on se fait bourgeois qui transmet. Quand au reste d'humanité qu'il faut déblayer, c'est de l'amour-propre ou de la compassion, mais l'un ne va pas sans l'autre, mais ce sont là encore des fardeaux de conscience (bonne ou mauvaise), qui fait que l'on veut sauver quelque chose quand il n'y a rien à sauver et que c'est à un autre niveau qu'il faut se placer.
Ainsi
Vous n'êtes pas marxo-hégélien dans la reprise peut-être mais pas das ce que vous avancez comme pratiques. Vous semblez bien plus proche de ce qu'on peut appeler pour sa pratique un proudhonien (Marx n'avait pas l'apanage de la praxis) même si vous recouvrez tout cela de discours freudo-lacanien (avec distance) et de marxo-hégélianisme. Je ne vous dit pas proudhonien parce qu'on ne correspond jamais à un case, fort heureusement, mais par ce mots, je pense à ces auto-entrepreneurs, à ces artisans qui ont fait la commune tout en appelant au protectionnisme pour défendre leur production mais qui appliquait Proudhon plus qu'il ne comprenaient sa métaphysique (Il était catholique dans l'âme). Les proudhoniens animaient des cours de savoirs populaires, sans doute cela vous rappellera-t-il quelque chose. Je dis proudhonien comme j'aurai pu dire artisan-communard. Mais il est sûr que chacun à ses marottes, chacune de ses marottes activant un certains plaisir de mémoire et de lectures, une fois sorti du rythme trépidant de l'activité. A chacun ses chimères, celles qu poussent à l'action entre "deux" actions, mais résolument il peut y avoir des niveaux d'intensité cérébral qui font que l'on ne pense pas suivant l'humain, ce dépassement de l'humanisme n'étant pas compris par ceux qui s'en réclamant ne pratiquent plus l'art, mais s'attache partialement à la science.
(1) http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2138/articles/a284522-quand_le_fisc_analyse_le_psy.html
(2) "L'Autre est la dimension exigée de ce que la parole s'affirme en vérité." (Lacan, la Psychanalyse de l'énonciation). Mon discours peut s'affirmer comme critique, comme impulsion.
(3) Ragip Ege, La place de la « société civile » dans la philosophie politique de Hegel, BETA-Theme Université Louis Pasteur Strasbourg 1, contribution aux journées d'Etudes du 17-18 novembre 2006.
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