DEMOCRATIQUE / Sur la fin de la politique, sur l'anarchisme et les libertaire
Ce que tu dis me confirme dans ce que je pense. Car sans état pas d'anarchisme (posture romantique anti centraliste). Je suis Jacobin, et heureusement, mais je ne suis pas libéral ou libertaire. JE NE SUIS PAS IDÉALISTE COMME TOI.
Bakounine est un socialiste, c'est-à-dire pour un clientélisme d'état, pour une domination. Toute mon éthique est une éthique de la non domination. Le social et la société sont des modes libéraux-libertaire où le dominant sous le terme de liberté impose ses règles. On ne sort pas de la République de noable. Je ne prétends pas former quelque chose de stable mais le creuset des valeurs diatoniques. Les valeurs transcendantales ayant été formées à l'époque du germe démocratique (hellénisme attique). Rien de plus.
Je ne corobore pas ce que font Maffesoli (le violeur de sa fille, l'opportuniste qui dialogue avec l'extrême droite qui a raison sur la prépondérance des communautés, du nous, ce que tu retrouve chez Bouteldja, chez Tristan Garica mais aussi dans le marxisme queer ou le straight queeer auquel j'appartiens). Je ne corrobore pas plus Stiegler, Damasio et Pacôme Thiellement (ne t'en déplaise). Comme Camus, Pacôme se base sur la part la plus réactionnaire de la pensée de Simone Weil, l'enracinement, dont Camus est le propagateur, le thuriféraire, il y ait question des "cathares", "cathares" qui no'nt jamais existés, il suffit de lire à peine toute l'historiographie que draine Julien Théry pour comprendre. Je me méfie des mystifications, des mystagogie, surtout quand dans cela il y a un reste dearianisme et que la pensée du Sud(Ouest était marquée par l'Apocalypse de Jean (d'où le terme d'hérétiques qui leur est applicable en ce qu'il ne retienne que ce livre dans l'évangile, pour certains), je passe sur les personnes débridées dans leur sexualité et qui couchaient avec des prêtres, c'était juste au moment de l'imposition du célibat par l'église, personnes qu'on a fait passer pour "cathares", ce qui ne correspond pas aux 200 "cathares" de Montségur protégés par des catholiques.
Je bne suis pas proudhonien à de Lecerf, de Onfray, de De Benoist, de tous ceux qui s'en réclament en omettant son antithéisme et son trans montanisme qui ont pour particularité d'insulter tout ce qui ne pense pas comme eux (ces courants finaux du proudhonisme). Marx ne s'est pas planter.
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1846/12/kmfe18461228.htm
Je n'ai rien contre le communisme libertaire, sauf que je me mefie de tout ce qui se dit libertaire (soit du fait de son ambiguïté soit du fait de sa mauvaise foi,; je reste sur la continuité - 3 catégories sartriennes).
Je suis dans l'impératif forgé par Nietzsche, forger la nouvelle table de valeur - lui était un béotien thébain avec Pindare, Plutarque, OEdipe, la tragédie mal comprise preuve qu'il avait mal compris l'emprise et l'extr(agir et tout un tas de choses que n'ont comprises que Grothendieck et racamier). Je ne suis donc pas un type fixé par Nietzsche mais la tentative de réaliser trois synthèses. Dans le cas contraire c'est le nihilsme qui s'impose et donc la fin de l'humanité, le nihilisme venant rompre le dpôle sceptique/emprique et dogmatique/fanatique.
Je ne suis pas post-moderne mais à la fois très moderne et très hellène attique (antique). Je ne crois ni à Lyotard ni à Baudrillard en un sens. Au sens où le premier est trop philosophie analytique et le second n'a pas vu que c'est la démocratique qui vient après la politique mais nous a laissé dans un nihilisme. Je pourrais formuler autrement, mais je vois trop ce revival de croyance qui sous-tend Baudrillard et que l'on retrouve chez Pacôme avec sa mystagogie des sans-rois et du gnosticisme. Après je suis Baudrillard sur les questions de réel et de réalités, question kantienne somme toute. Baudrillard est trop dans la réification pour parler comme Adorno, la table des valeur se joue à un autre niveau.
Donc Proudhon, Bakounine, Kropotkine j'ai plutôt tendance à mettre de côté, alors que je les ai défendus contre le marxisme mais suis revenu dans la continuité de ce dernier à partir du moment où j'ai résolu la question de la VolksGemeinschaft (communauté du peuple) qui est proche de l'idélisme de la communauté primitive (autre nom pour l'idéal de Marx). Celle-ci n'est pas possible tant qu'il y a des pervers narcissique et des psychopathes ou plutôt que la sublimation de la pulsion d'inceste ou du climat investuel (le point aveugle de la pensée de Nietzsche) n'a pas été résolu. vivre en communauté serait dès lors un enfer. Ma pensée n'est pas individualiste, je rejette l'individualisme et le tribalisme post-moderne. Le Corbusier était bien plus libre que les post-modernes, il se baladait les fesses à l'air, il mettait en avant la méthode Montessori, il avait une maîtresse et n'avait rien du portrait aseptisé que vous voulez en faire. Les escaliers qui ne mènent nulle part de Venturi m'interrogent. Je me retourve même à penser la notion d'espace (métrique et non-métrique, celui du tableau noir, des pensées, de la mathémtqiue).
Les aspects immoraux, ambigus ou pervers de l'anarchisme pour lequel il n'y aurait pas de règles me paraissent tomber à plat. Je crois aux règles souples fixées en groupe par délibération et qui de ce fait évacuent les deux (tradition de l'école hellénique de Paris de Détienne, Vernant, à laquelle s'associent Vidal-Naquet et Desanti). S'il n'y avait pas eu de centralisme en France nous ne parlerions pas la même langue, nous serions un peu comme en Indonésie avec ses 700 langues : de ce point de vue les premiers français étaient les québécois qui l'utilisent comme langue véhiculaire. Tout le reste me paraît être un orientalisme qui tend à diviser pour amoindrir la France (et ne t'en déplaise le postmodernisme par la même occasion).
Je ne crois pas en l'abolition des frontières, en tout cas pas avant qu'un certains nombres de démocraties ait été mises en place (non la démocratie n'est pas un absolu inatteignable, c'est un régime basé sur la confiance en l'audace, sur la convivialité, la confiance en l'autre et qui décuplant l'éducation permet le tirage au sort (et son contrôle) le plus étendu possible. Ca existe chez Platon, plus qu'on ne le croit, il n'y a pas de monde intelligible et de monde sensible chez platon, pas plus que de mythe du philosophe-roi, Platon abhorrait la tyrannie, l'oligarchie, faisait des guerriers les gardiens de la cité et non pas les philosophes (qui eux devaient écrire des constitutions, c'est peut-être là qu'on diffère). Je ne pratique pars la pensée des genres articulés autour d'un être surplombant, je ne crois pas comme Socrate qu'un Être préexiste hors langage, je ne crois pas à la notion de corps comme tombeau de l'âme. Je dis JE mais on est plusieurs dans ce cas. Au terme de corruption je préfère celui de déviation au sens où toute procédure dévie et de là naît la technè en tant que surveillance (de là les ; on peut penser aux jurandes et aux corporations) (cf. Elles étaient dans la même rue, à Paris la truanderie, la verrerie, la tonnellerie, la tacherie, la cossonnerie, la lingerie ,la ferronnerie rue des orfèvres ; à Saint-Denis la boulangerie et la boucherie.
Sur les questions d'être, de temps (assigné) et métiers : « Landi vient du mot Indict ou Indit qui signifie temps marqué ou assigné. Chaque année on indiquait un jour où l'on montrait le trésor de la chapelle impériale et la foire commençait alors à Aix-la-Chapelle. Transférée à Saint-Denis dans l'actuel quartier de la Chapelle, elle n'en devint que plus célèbre. On s'y rendait de toutes les provinces de France et même d'Espagne, d'Angleterre, et d'Italie. Avant l'établissement de ces foires, il n'existait que des marchés où l'on trouvait à peine les choses les plus nécessaires ». Peut-être peut-on être dans un mode plus proche de l'espace et du mouvement qui serait à rebours de l'aporie fondatrice des mathématique et de la dichotomie entre les quantité discrètes et les quantités continues qu'on trouve dès métaphysique Delta 15 et qui se retrouve qu'à l'ambivalence onde-corpuscules (les particules entre que parties infinies)
Sur la question du centralisme, la question qui est à se poser est de savoir si le tirage au sort est représentatif ou non, c'est-à-dire généralisé ou lié à des circonscriptions (représentatif). Par exemple. Du refuznik il y en aura toujours, c'est une question d'éducation mal reçue et c'est très bien ainsi. Mais l'anrchisme politique s'est toujours conduit dans la guerre, Espagne 36-39, Ukraine 17-22, les 37 membres de la bande à Bonnot (anarchiste individualiste illégaliste), le déclenchement de la première guerre mondiale est aussi dû à des anarchistes. Il y a une dimension non conséquentialiste, un dimension nihiliste, car on ne substitue rien à ce qu'on détruit c'est une des formes du nihilisme, la transitoire,
La question philosophique devient (avec Rousseau, Marx et Nietzsche) si on détruit l'intermédiaire, le troisième terme, le concept, l'opinion vraisemblable (Théétète), .le fétiche, le simulacre (Klossowski), deux noms pour l'idole (le veau d'or).
Supprimant l'état (état physique et état politique) on supprime le lien social et le dialogue social, ce que fait aussi Macron actuellement (mais plus pas sociopathie - je ne crois pas qu'il soit psychopathe). L'état s'est constitué juridiquement après la théorie des deux corps sur l'absolutisme (le souverain est délié de ses ordonnances, il émet des décrets qui ne s'appliquent pas à lui). C'est pourquoi le souverainisme est biaisé autant que son opposé le fédéralisme (qui se situe toujours dans la jauge entre principe de subsidiarité et le principe de primauté). Mais le plus grand représentant du fédéralisme actuellement c'est Alain de Benoist (c'est la révolution conservatrice nostalgique du troisième Reich)..
Après je ne dis pas qu'il ne faille pas de sensibilité anarchiste, mais comme tu le fais remarquer (te concernant) elle est liée à un centralisme politique. La démocratie me semble rompre pour partie avec cela, mais je ne suis pas pour une éducation non uniforme, pour (histoire de me contredire) des questions de sociabilités. La politique c'est agir ensemble dit arendt (je prends une définition qui n'est pas de mon bord), mais l'acte politique vaut parce qu'il est politique si je suis sa ensée.
La question de l'acte est centrale dans l'indétermination qui nous sépare de la procédure, dans la discordance des temps.
Je ne crois ni au temps absolu, ni au temps relatif, je crois même que toute définition ou conception d'un Dieu universel est intenable depuis qu'Einstein a énoncé la relativité (de même qu'on ne pratique plus la monolâtrie), reste à savoir ce que devient le dieu des juifs. Quelqu'un comme le rabbin Dalsace devrait s'y pencher. Je lui ai mal écrit récemment, j'avais essayé une première fois c'était le lendemain des attentats du 13 novembre 2015, lisant un texte qu'il avait adressé à Onfray dans la règle du jeu, il critiquait l'argument obsolète de la monolâtrie et c'est celui que je lui ai resservi. Tout ce qui peut m'éloigner du proudhonisme de De Benoist et d'Onfray** me va
** il n'y ni onfraytisme ni bensitisme ce sont des ressucés de Proudhon - sauf que l'un n'a rien compris à l'antithéisme et que l'autre verse dans le paganisme libertin. J'ai vu cela arrivé entre 2006 et 2008, et me suis toujours tenu à distance. Le fédéralisme comme le mutualisme n'ont d'ailleurs pas besoin de Proudhon pour exister, nonobstant..(le benoistisme* repose sur 4 piliers dont le fédéralisme pour sûr et j'ai oublié les autres , l'européisme, l'aristocratisme, le paganisme à libertinage, plus un culte pour Heidegger et la révolution conservatrice. Macron, si ce n'est qu'il doit pratiquer un catholicisme spécial, ce qui est de plus en plus admis, coche presque toutes les cases. De mon côté, je souhaite être à mille lieues du paganisme, du catholicisme, de la antithéisme (il n'y a que le premier qui ne soit pas un nihilisme, si ce n'est qu'il n'y a aucune institution publique juste privé comme la Wicca et le gnosticisme-souffi de Gurdjieff-Thiellement qui a ses origines en Perse)..
Dit autrement on est passé de la politique (république de notables, gouvernement constitutionnel, parlement l'assemblée nationale et tribunal libéral, politie sur wiki depuis 2015) à la démocratique (dont les aïeux sont Clisthène et Solon, contre l'aristocratisme thébain défendu par Nietzsche pour la simple raison que le "nivellement démocratique va dans le sens du surhomme" pour ce dernier.Si tu me demande de me décrire je suis démocrate (dictat du prolétariat), sinistriste et straight queer. Je n'ai rien contre les communistes libertaires ni contre les radicaux de gauche, puisque c'est l'étendue de mon spectre. Je me méfie de tout socialisme (subjectivité individualiste qui finit en micro-fascisme, Deleuze y compris, Foucault aussi si on excepte la biopolitique plurielle)..je me base beaucoup sur L'esprit de lois de Montesquieu, revisité par Rousseau (je ne crois pas comme Rousseau finalement aux mandats impératifs sauf pour des délégués missionnés à l'étranger). Je crois beaucoup en la sobriété (le Rousseau-Kantisme de Le Corbusier la reprend) ou simplicité volontaire. C'est la différence entre la nature et le principe des régimes politiques chez montesquieu, il faut un affect ou une tendance majoritaire cela se travail par l'affect hégémonique à la Mouffe, par la méta politique culturelle, par la contagion jovialiste ou d'affects joyeux. Qur la question de l'acte que j'ai laissé de côté, elle est liée à l'acte de foi, à l'acte de création bref à l'acte de parole, j'ai une méfiance pour la parole car elle mène à l'hyperbolique, la démesure , la surenchère. Tout ce que j'ai dit est appuyés par les recherche d'Antoine Houlou-Garcia qui montre que la démocratique est possible (avec plus aucun esclave cette fois et une prise en compte égale des femmes, jsqu'à l'indifférenciation).Resterait la question du vivant des droits universels du vivant (plutôt que du seul droit des animaux). Je t'invite à lire les article biochimie organique et biochimie inorganique pour situer la limite du vivant et voir en quoi elle est liée au présupposé de la Force vitale (cf. le socialisme mitterrandien des forces vives de la nation : la jeunesse entre autres).
Faut-il être dans l'intensité ou dans l'installation (la nidification) c'est toute la question posé par le vitalisme... les articles wikipédia sur la biochimie organique et inorganique renvoient à ces impasses. La question devenant lacanienne de quels hallucinations a-t-on besoin pour avancer, ces hallucination sont la puissance du faux (ou la série des faussaires chez Deleuze et Nietzsche) et les représentation hyper-intense (comme l'objet a, le signifiant maître - ineffable chez Lyotard et Wittgenstein -, les noeud borroméens, le corps sans-organes chez Deleuze-Guattari à partir du séminaire 11 de Lacan). J'appelle cela le Deleuzo-lancanisme ou la deleuzophrnie (terme repris à Clouscard). Badiou est dedans, le Foucault d'après 74 aussi d'où le oublier Foucault de ton cher ami. Serres avait à l'époque et même dès 1966 arrêté d'influer sur Foucault, il s'est même rabattu alors sur un naturalisme (le contrat naturel) de mauvais aloi, tout en disant comme Baudrillard qu'il ne fallait plus parler de politique, c'est madame Bensaude qui rappelait qu'il fallait inventer un autre terme, le terme existe déjà c'est la démocratique quant à la politique elle existe depuis le XIVe je ne suis pas sûr qu'on l'employait avant.
Les institutions égalitaires mettent à distance l'arbitraire (donc la surjectivité du notable, de l'important comme disait Alain). Elles réduisent le recours aux milliardaires pour financer des campagnes électorales et des mouvements politiques. Ce n'est pas un égalitarisme économique donc c'est compatible avec le communisme de Marx sans revenir aux communautés primitives (est-ce du tribalisme ????). Par les Trittyes, Clisthène réduisait la fracture ville campagne qui a été la fracture majeure entre ceux qui bénéficient des soins gratuits et ceux qui travaillent en voiture, se désolent de la désindustrialisation des campagnes et des fermeture de services publics.
Tout ceci est toujours une pensée de l'autonomie politique mais sans la dimension individuelle. C'est un dividualisme en fait.