PHILOSOPHIE / Néolibéralisme et sujet
Le sujet est quelqu'un qui a une approche biaisée de la réalité, c'est-à-dire que sa réflexion (puisqu'elle pose toujours les Idées de la raison pure : le moi, le monde et Dieu dans la pure approche libérale : c'est-à-dire qui pose la liberté)/ Le sujet est soumis à la Raison, il est assujetti au monde et aux deux infinis tels que les posaient Hegel, même si chez ce dernier le sujet est processus désubstantivé, c'est-à-dire devenir. Mais le devenir, malgré l’innocence qu'il met en avant est toujours soumis au tribunal philosophique de la raison. Il y avait un philosophe, Jean Tellez, qui souhaitait que la pensée, la philosophie soit la chose la mieux partagée du "monde".
Il n'est pas évident de faire basculer quelqu'un dans la libre pensée, tant les cadre subjectifs sont tenaces, ce ne sont que les cadres de la raison (à la fois transcendantal et logique marchande, calcul des bénéfices). Le sujet naît avec Montaigne, est développé sous sa forme classique par Descartes jusqu'à son assomption par Hegel. Schopenhauer en donne les quatre racines. que de la vérité, on ne puisse que donner des facettes, approche pascalienne qu'on retrouve chez Proust et même Bourdieu, nous fait rater que l'on puisse penser en dehors du sujet, commencer à penser et non à réfléchir selon le motif du mirah (pris dans la Bible en tant que miroir, c'est-à-dire projection de ses présupposés - ce que l'on retrouve dans tout jugement qui n'est pas appréciation, dans toute inversion accusatoire).
Le sujet est étranger à la concorde, la convivialité mais pas à hospitalité qui est son second mode moral (après la souveraineté développée par Bodin, Hobbes, Strauss ou Schmidt).; l'hospitalité se re
trouve chez Derrida, Ricoeur ou Schérer comme mode étranger à la souveraineté dont le parangon cari
catural aujourd’hui"hui est Onfray. Même Deleuze n'échappait pas à son empirisme transcendantal, Hume appliqué à Kant. C'est pour cela que Clouscard pouvait parer de néo-kantisme le concernant.
Il existe pourtant quelque chose qui ne relève ni du sujet, ni de la structure assimilatrice, tel est le propos la libre mise en rapport qui est une forme nouvelle quoique préexistante du logos.
Il n'est plus question des conditions de possibilité de la réflexion dont l'étouffement de Kierkegard est le paroxysme (du possible sinon j'étouffe). Cela apparaît comme une hérésie que de vouloir sortir des aspects, des espèces, des points de vue scopiques et d'en sortir. Il ne s'agit pourtant là que d'aller contre le principe anthropique, celui qui dissocie microscopique et macroscopique par exemple. Cela existe pourtant dans certaine configuration comme l'univers de Pacman n'est pas le monde d'un sujet, il n'est pas confronté à l'infini pas plus qu'il n'a de bord. Poincaré et Einstein sont les liquidateurs de tout cela, les autres, les quantiques n'ont fait qu'appliquer les conséquences.
Tous le présent propos est assertif et point critique car on ne peut poser de limite au sujet puisqu'il est partie lié à l'infini, dimension classique des repère orthonormés et des livres de comptes.
On ne peut pas poser de conclusions sans partir d'a priori sur les données. Toute donnée subit un biais de sélection. Simplement il est possible à la fois de déporter son jugement (Epokhé, suspension de l'assentiment) mais aussi d'user d'appareil de mesure qui réduisent l’usage des biais de l'époque précédente.
Être sujet, c'est être assujetti à des biais. La critique de Kant à Nietzsche.
Je me suppose penser en dehors de ce cadre, ce qui est tout un paradoxe en soi. J'emploie les termes qui sont les vôtres sinon vous ne me comprendriez pas ou pire vous me diriez que je vous parle de haut. La chose est entendue. Pourtant il s'agit plus que d'une subjectivité d'exprimer une complexité nouvelle. Si, pour l'époque classique qui va jusqu'aux Lumières, on pense à toutes les découverte que Newton a introduite dans ses Principia, on ne peut qu'être bluffé par cet alchimiste. Il faut reconnaître que le Newton de notre époque n'a pas encore eu lieu, n'est pas advenu sinon sous une forme collégiale et transfrontalière. Cette vision est encore centrée, donc subjective. Il faudra attendre la relativité générale pour tant à une pensée non subjective. La relativité devenant l’absolu, c'est-à-dire ce qui dit les lois.
La question n'est pas l'étincelle qui allume la mèche, ni même l'amorçage de la production, même la combustion totale de la mèche, l'écoulement du stock de la marchandise (d'où l'importance du marketing, d'où l'étalement du youtubeur-influenceur sur les écrans qui mettra en avant l'étincelle alors même que sa pratique repose sur un angoisse narcissique.
Saper l'angoisse narcissique, supporter l'endurance, admettre la perte, c'est tout cela qui fait qu'on est plus dans la subjectivité, dans une forme de pensée transcendantale. Et ce n'est surtout pas pour faire de la théologie négative comme Freud (cocaïnomane comme Deleuze au passage, car leur délire néo-kantien avait besoin encore d'une substance). Non, tout ce dont tu peux m'accuser au tribunal de la Raison c'est de porter les naïvetés de l'amour. A partir de là, on pourrait parler de groupe-sujet à la Sartre, j'ai bien essayé d'être subjectivé mais ça n'a pas marché. C'est un préjugé encore plus populaire qui ne relève pas de cette crispation notable pour parler comme Alain mais de quelque chose d'encore plus imperceptible et de populaire à la fois (un peu de Schopenhauer au passage, à contre pied puisqu'il est kantien de A à Z et que tout cela se retrouve dans la littérature française du XIXe XXe siècle jusqu'à Proust, Céline et Houellebecq).
Si le critère de sélection est l'amour et non la Raison, les choses changent. Voilà tout.. L'endurance n'est pas dans la crise (la crise à travers la critique désigne toujours un sujet et un objet ainsi qu'un ailleurs, le référent, ou alors le cadre du discours en tant que sa propre limite - d'où le terme de critique).
Oui, on peut qualifier son interlocuteur de tous les termes qu'on souhaite. Toutes les projections - par inversion accusatrice même -, toutes les réductions sont autorisées, il faut laisser la subjectivité conclure, de même qu'il ne faut jamais empêcher la bastonnade du valet de Molière. Ce sont simplement des symptômes, des signes d'un bouleversement va avoir lieu car l'intelligence n'émerge plus, l'élite (subjectivité, notabilité dirait Alain) ne parvient plus à capturer l’intelligence et donc à se renouveler.
Pardon de m'appuyer trop sur la philosophie analytique et la dite zététique.
L'évidence, le il y a relève plus de l'anti-philosophie que de la philosophie selon les subjectivité les plus en avance. Ce n'est pas mon propos, lequel n'a rien d'évident puisque tu cherche à le ramener à une subjectivité, alors qu'il en est en Dehors, déjà et d'emblée. Je sais que ce que je dis est idiot, mais là est le rire d'or.