NOTION / Sur le libéralisme
1. Libéralisme et ultra-libéralisme
Autant être bref, le libéralisme comme mouvement de pensée fut développé par le philosophe John Stuart Mill dont le père était un membre de la grande société de commerce. Ce que dit le libéralisme c'est que le libre-échange est un moyen d'amener la bien sur terre, car avec les marchandises circuleraient aussi les idées. Ce n'est pas loin de rappeler un fameux texte de Kant sur la paix perpétuelle, comme quoi tout ça a encore de l'avenir. Mais en réalité la "philosophie" dite libérale sert de caution au capitalisme, l'ultra-libéralisme consistant à faire du libre-échange non pas un moyen mais tout bonnement un bien en soi. Libéralisme et ultra-libéralisme sont des doctrines d'amélioreurs de l'humanité.
Voyons en quoi le libéralisme n'est qu'un discours fictif qui masque la réalité du fonctionnement du capitalisme qui lui n'a pas changé depuis que Marx, qu'on juge si inactuel dans ses analyses, l'a mis en exergue. On voudrait nous faire croire le libéralisme est, de nos jours, une politique qui défend certes la démocratie politique (le laisser-tout-faire dès lors que cela rapporte) mais nullement les libertés individuelles. Le parti libéral aux Etats-Unis est étouffé entre les démocraties et les républicains et peuple majoritairement les universités américaines. Le néo-libéralisme ou ultra-libéralisme est un discours, dire qu’il est dissuasif est certain un pléonasme, car tout discours se veut rationnel donc signifiant et donc dissuasif.
En réalité, il en va tout autrement. La réalité du fonctionnement du capitalisme va contre le discours néolibéral, le capitalisme demeurant au-delà des discours un collectivisme de la classe dominante, . Primat de l’individu sur le collectif, sur les classes sociales qui auraient disparues, monde fait d’individus libres, primat du marché sur l'État, monde soumis au marché libre de toutes contraintes, enfin entreprises dans un marché de libre concurrence , il y a moins de concurrence que de Kartells, de collaboration, il y a moins d’individus libres et concurrentiels que de familles, de réseau de la classe dirigeante, il y a beaucoup moins d’état victime de d’états relais des capitaux privés . Le néo-libéralisme n’est pas le système mis un discours dominant, on ne doit pas lutter contre, il vient en appui de mécanismes plus diffus mais au combien efficaces. Le néo-libéralisme en tant que simple discours n’est qu’une vitrine idéologique non la réalité du capitalisme. C’est en cela qu’il y a accointance plus grande entre Badiou défenseur du familialisme, de la lignée et le discours néolibéral car les deux fonctionnent dans un mode discursif (appartenance par tricherie), le Capitalisme lui plus subrepticement se perpétue sur un mode lucratif et quantitatif. Faire du nombre.
2. Le rôle des lobbies dans l'avènement néolibéral
Il n’y a pas d’un côté le monde des affaires et de l’autre le monde politique. Dans l'article que nous avons mis en références, vous verrez comment les sphères politique et économique sont dissociées. C'est le danger qu'avait très bien saisi Marx en créant l'économie politique. Tout ceci est le fruit du travail souterrain ou plutôt bien en amont opéré par les lobbies. Un lobbyiste est un fournisseur d’argumentation et d’expertise. Son intérêt est de valoriser le système dominé-dominant pour en tirer des gratifications. Étant dans ce système il serait illogique qu'il se tire une balle dans le pied tout de même. Le rôle des lobbies est d’opérer sur les médias plus que de convaincre les politiques, les stratégies des « public relations » sont très puissante grâce à la précarisation consentie du journalisme : les journalistes étant les pom-pom-girls du capitalisme : ça fait un peu Il n’y a pas de complot . La théorie des lobby est plus proche de l’idée qu’il y a concertation, réunion et prise de décision. Les politiques et les hommes d'affaires sont fait pour s’entendre naturellement, sont passés par les mêmes grandes écoles ou cabinets ministériels par les mêmes cercles privées.
Il n’y a pas de décisions mais un mélange d'opinions et de pouvoir, une forme de narcotisation vis-à-vis des vrais problèmes sous prétexte de faire tourner le système dominant-dominé. Tout se fait subrepticement, de manière tacite puisque conditionné par la loi du nombre. Si l'altermondialisme se veut l'un des adversaires les nets du libéralisme il faut tout de même savoir que l’altermondialisme pense l’état dominant en termes imposés par l’Etat. On peut penser au livre de Jean Hatzfeld LVQ...
pour approfondir, voici une intéressante définition du libéralisme : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Liberalisme.htm