CONJECTURES / Ni envers et ni ouvert 2 (à Partir de Paul Virilio)
L'envers et l'ouvert sont le nom des deux formes qu'a prise la métaphysique (nous les nommions clameur et stupeur dans d'autres articles). Mais c'est avant tout une prise de distance qui se joue là.
La question à la base était celle soulevé par un ami à propos du catastrophisme (d'Anders) et je lui suggérait sa composante française
bien qu'il ne s'en reconnaisse pas (Paul Virilio in L'admistration de la Peur). Ce livre m'apparaît comme confus-touffu en ce qu'il met en avant ce dont il se distend, ce par rapport à
quoi il prend ses distance (un peu à la manière de Zagdanski, qui va écrie ses livre à Londres et qui traite des genre dont il est totalement différent De Gaulle, Debord, Godard). Ici c'est un
peu plus que juif que je me fais. Donc à partir du cas virilio je me permets de faire un tableau de la pensée, un lâché-précipité *. Je prend le cas de Virilio, car comme Paul Audi, il est
husserlien tout en se réclamant par moment de Nietzschéen comme Deleuze-Guattari. Mais quelque chose se joue avec le fractal qu'utilise par moment Virilio, le fractal (c'est-à-dire l'exposant
fractionnaire) est la dimension esthétique de l'excédence.
Virilio n'est plus un penseur de la différence (métaphysique issue de la dépense d'énergie suite à l'accumulation opérée par le gaullo commnisme). J'ai mis un article de Bernard Sichère pour parler de l'épuisement de la morale gaullo-communiste suite au pacte signé en 1945 (en somme mai 68 contre le PC). Lire virilio interroge chacun sur son propre rapport au mouvement et qui plus est à l'accélération. La question étant de savoir si on appartient à la figure de la fatigue ou de l'épuisement, ou sil on demeure dans le dynamisme naïf issu de Leibniz (dont sont issu Lagrange, Laplace, Swift et même Onfray qui n'est pas épicurien mais dans un dynamisme leibnizien qui s'ignore et qui pourrait se dévoiler peu à peu). Donc Virilio dans son rapport à Mandelbroot émerge dans une pensée de l'excédence (Nassim Taleb le mandelbrootien et Paul Audi le husserlien tous deux ayant vécu la guerre du Liban) ou de la mort de Dieu qui se caractérisait pour Loraux par un très petit nombre de riches et d'actifs et une grands nombre de passifs (confusion entre l'économique et la métaphysique selon moi). Mais Virilio interroge le rapport de chacun au protectionnisme tel que défendu par Emmanuel Todd car la "France" s'est toujours bâtie dans un blocus continental. Or ce à quoi on assiste actuellement (#arabspring et #europeansummer) c'est à des ondes consensuelles pensée par gens proches de Virilio (notamment le groupe des 10 de Jean Robin et Edgar Morin). Mais ces ondes sont trans-nationales mais n'appartiennent pas à la grande politique (fédéralisme défendu par Cohn-bendit ou unionisme France-Allemagne par Badiou). Mais la métaphysique rate le plus souvent la pensée de la Terre (même MBK en reste dans ses interviews à 2500 ans d'ingestion du discours du maître par l'esclave (comprenez tout le monde sait ce qu'est avoir une idée) mais penser la Terre, c'est sortir de l'idéalisme, c'est faire comme Kenneth White ou Elisée Reclus, se pencher respectivement sur les pierres ou les ruisseaux. Comprendre l'importance de la masse et de la fréquence, des tremblements de Terre comme déchargement et ne pas avoir d'ironie comme Zagdanski très content de la manière dont la Terre se venge par là des hommes (il la personnifie car il est dans un néo-conservatisme qui s'ignore à parler de ce qui est totalement différent de lui par exemple Debord ou Godard, comme je le soulignais plus haut).
Voilà pour le topo ou le lâché-précipité d'où on en est. Cela tient aux pensées (effectives) plus qu'aux idées (rêves). J'ai quand même été formé par des métaphysiciens qui croient encore à la vérité et rate l'importance (qui pourrait se jo...uer dans les délibération sur les places, car la vérité en tant que domination et double rapport contient de l'esprit de vengeance et se confond avec les rêves ou "idées"). "la rhétorique autiste qui permettait à Badiou de dissimuler au moyen d’une conceptualité régulièrement remaniée (Badiou est un inépuisable fabricateur de concepts) l’absence de toute effectivité." On appelle cela spéculation, c'est-à-dire faire tourner les concepts pour remuer les têtes. J'espère produire tout cela dans un texte : "Ni Envers ni Ouvert" pour ramener les professeurs de philosophie (logos prophoricos dejà attaqué au VIe siècle avant JC par Héraclite) à leurs irréalités, alors qu'il existe des distinctions pregnantes irréductibles qui sont loin des idées. Je dirai qu'elles structurent les réel ou que comme pour les affaires (Dreyfus 11 septembre, DSK qui sont des batailles sur pitchenettes parfois) on tombe inévitablement dessus mais on peut s'en tenir à distance (au sens de tro bruyant et qui ne reflète que négativement une évolution, une mutation). Je ne sais pas si c'est clair mais i y a des dispositifs lentement façonné par des pensées qui s'affrontent an des logiques divergentes (suivant la morale et la part d'idées donc d'endormissement qu'elles contiennent).
* pour détourner un mot de Didi-Huberman, le tombé-plissé (comparant le drap des nuds en peinture avec les photos contemporaines de sepillères dans les canniveaux).