La Philosophie à Paris

JALONS / La nouvelle donne de la philosophie

23 Septembre 2021, 17:59pm

Publié par Richard Montalte

JALONS / La nouvelle donne de la philospohie pour une concorde œcuménique – topique livrée de 30 aphorismes écrite en une journée

I. Mettons les observations
  1. Raison justifie figures.

La raison n’est que la réflexion qui porte vers Dieu. Ce sont toujours des athées qui se sont engagés dans l’irrationalisme, tel Schopenhauer son fondateur et Nietzsche son suiveur au Dieu inconnu, au final.

  1. Raison marchande

Ainsi la religion des Chrétiens est folle à regarder les causes efficientes et la sagesse qui y préparent. La religion, par sa folie, est partie lié à la raison qui rend acceptable l’infini qu’elle révèle et qui n’est en rien le Dieu tout puissant qui ne crée que la Terre et les espèces. La raison n’est autant dans les livres de comptes qui projetteront dans l’inconnu d’exploration, ç une époque où le soci et la socia ne sont plus les simples compagnons, mais l’associé de la compagnie des Indes, une fois la bourse créée, le gentilhommerie satisfaite et presque repue.

  1. Justification.

Les athées sont décrié et pourtant, quoique dissolvant vos espoirs et soutirant à votre licence le plaisir de tirer vous-même des plaisirs, des concupiscences de la chair (ivresses en tout genre), attrait du regard (science d’observation), plaisir de dominer (orgueil du pouvoir), je me déclare athée mais d’un type parfait, pur, cathare, tel que nous avons accueilli et protégés tout . Les pins parasols du Midi, séant à l’entrée des demeures, peuvent en témoigner, selon une vieille coutume que les hagiographes vous expliqueront. Bornons-nous à « l’essentiel ». L’« essentiel » des classique nommons-le l’important.

  1. Acceptation non plus justification.

Il s’agit d’accepter le passé pour résoudre l’équation générationnelle dont on né le fruit.

  1. Culte et non religion.

La religion n’apparaît qu’au XVIe siècle, bien après la preuve en est, c’est que l’on parlera de guerres de religion en Europe alors que ces conflits d’ordre confessionnels existeront bien avant, ne serait-ce que les croisades. La systématisation de la religion qui donnera le monothéisme n’apparaît, qu’après Leibniz au XVIIIe siècle, selon le terme, car cela induit un corpus qui va rejeter et exclure toutes les théories concurrentes comme l’hénothéisme. Ainsi l’on passe du ministre ou magistrat du culte comme chez Platon dans les Lois au prosélyte en religion.

  1. La religion s’étiole

L’affirmation de la religion et la suppression progressive de la multitude des dieux païens puis tribaux conduit en fait à l’étiolement de la religion dont la chrétienté est le parangon. Le judaïsme est un culte une adoration, c’est de l’intérieur, c’est-à-dire toujours du point de vue prophétique et apologétique, le lien par le Verbe entre « Dieu » et les « hommes ». Le catholicisme, par sa prétention à l’universel plutôt qu’à la perpétuité

  1. Le patriarcat en remet une 0couche

Le patriarcat a toujours aimé nomme Dieu au masculin plutôt que de parler de la Déesse comme cela se faisait chez les Hittites ou les Moso cette société matricule de montagnes du Sd de la Chine qui n’a jamais pratiqué l’enfant unique. L’adoration débute quand est élaborer un livre de prières.

  1. Miracles et fétiches.

On peut penser à Pascal et à Kant, l’un verra dans le mahométisme, le culte du prophète Mohammed-Mehmet-Mamadou, une religion qui ne parvient pas à l’invention de miracles comme l’a fait l’Eglise, plutôt qu’à confesser ses œuvres nous dirait Nietzsche mais qui au contraire nous dit le second fétichise les rituels, c’est-à-dire qui pousse à la pratique des cinq piliers par rachat plutôt qu’à mener une vie sincère et plutôt que d’être en rapport direct à Dieu.

  1. Contre la profanation.

Nous ne sommes ni païens, ni profane, ce texte ne manipule aucun rudiment de la sorte. Nous poursuivons, l’œuvre sceptique, entamée par Montaigne, Pascale et Nietzsche

  1. Marques du divn

Pascal a dénommé « marques » ce que nous nommons signes : les marques de la concupiscence, les marques de la prophétie annoncée. Il y a, témoignant dans le terme, cette dimension d’incise et de continence par le cilice.

  1. Figures du monde.

Les miracles sont pour les doctrines mosaïque et catholique en ce qu’elles discernent les « vrais » des « faux ». Pourtant par un retour au texte, les doctrines protestantes puis wahabites confessent les œuvres de leur prophète, lesquelles sont multitudes, actions dans la réalité commune qui faisait jusque-là monde et expérience.

  1.  

Sortant du monde en ce qu’il porte à l’introspection du moi et à l’infini de Dieu, nous ne le secondons pas, ni par l’instinct qui pousse à la finalité ni par l’expérience qui la dérivation et l’intégration dans cadre normé – pour le monde classique le référentiel galiléen définie par le croyant Newton issu de la géométrie analytique cartésienne. Sa dernière résurgence mystique sera Cantor.

  1. L’habitation qu’est le langage.

Nous habitons le langage, nous dit le cinéaste Godard, réapproprions-nous la langue labile et ductile aux coin des lèvres, sans qu’elle soit parole, mais parvienne à s’écrire. Pour ce faire il faut éviter des écueils et les ornières de la réflexion. Le langage à coup de mots d’ordre et de formules intériorise alors que la langue place au dehors, aux « aléas » des vents.

  1. Ce qui préservent certains croyants du désespoir et les leurre sur leur nihilisme.

Pour les chrétiens, le verbe s’est incarné dans le Christ, cette incarnation est la marque de l’avènement du divin sur Terre. Elle est pour certains, la seule chose qui sauve les chrétiens du désespoir en les gauchissant, en les détournant du nihilisme qu’ils transpirent.

  1. Incrédulité

L est impossible pour le croyant, qu’un homme fasse des miracles pour couler insensiblement une doctrine fausse et subtile.

  1. Le croyant élevé au carré

Le croyant singeant la science veut se faire plus gros que le bœuf pour devenir sachant. Tel est la loi d’infatuation. Ce n’est là que proverbiage : l’appétit vient en mangeant, la prétention en prétendant.

  1. Prophéties

Les prophéties fonctionnent sur le biais de confirmation pratiqué sur un effet d’aubaine. On pourra l’appeler cette confirmation biaisée œuvre, l’église et le temple en feront par la légende un miracle sans pour autant confesser l’œuvre.

  1. Obsessions

L’impasse de la religion d’avant le mahométisme est que ses clercs pensent qu’iol faut juger de la doctrine par les miracles. Ce qui n’atteint pas les fétiches, les rituels ordinaires et non sacrés.

  1. Addictions

Les nouveaux convertis s’en soignent par le rigorisme littéral, qui peut virer au fanatisme.et ce d’autant plus que les coutumes ont évolué et témoigne non c’un écart à la religion mais au texte ou alors les israëlides devraient se remettre aux sacrifices et les chrétiens au port du voile (ce que même les moniales du Bon Pasteur ne pratiquent plus).

  1. Moral théocratique

Il faut laisser croire le croyant, car c’est la meilleure manière de dissiper sa possible idolâtrie. Qui n’a été humilié consent aux avantages du bon sens.

  1. Le pose-problème

L’ange Gabriel est un pose-problème pour les Mahométans qui rejettent tout intermédiaires à l’image des djinns, ces sortes de daimons. L’ange Gabriel, message, est un intermédiaire divin.

  1. Réflexion

La réflexion s’indique dès qu’on pose un monde. La pensée en est la déréalisation, c’est-à-dire une tout autre voie.

II. Admettons les termes
  1. Toute définitions est politique.

La définition des termes qui se placent au sein d’un propos est toujours une démarche politique en ce qu’elle oriente l’avenir par ses choix et que la langue, qui est à tous et à chacun, propose là où l’on dispose. Toute définition s’inscrit dans un régime politique par le seul fait des termes qu’elle rassemble succinctement et qu’elle écarte subrepticement.

  1. Polarisation.

Toute la systématisation doctrinale a postériori qui atrophie certains éléments et surinvestit des impasses est maladies, exagérations, aggravations de la réalité ordinaire ou multitude, par le simple fait de l’élection, du choix binaire, de la propension à l’alternative. Et Dieu créa le ciel et la terre, c’est-à-dire l’horizon qui se substitue au Chaos des païens grecs. Portant le ciel est dépeuplé, impossibilité de trouver l’animi locus depuis Kant.

  1. Culte.

Le culte par ses rituels n’est ni l’adoration par la prière ni la religion avec ses miracles. Le culte admet des saints, des prophètes et des martyres.

  1. Abandon en Dieu

On a abandonné les sacrifices expiatoires. Abandonnant l’infini, le « mauvaises infini » celui des axes orthonormé qui ne considère par la courbure de l’« Univers », nous abandonnons Dieu « l'infiniment parfait comme propre doit être dépassé vers l'absolument infini »

  1. Déneantissment

Le terme est de Montaigne repris par Pascal (Apologie de Raymond Sebond, II, 12, 448 A). Il ne s’agit pas d’être dans l’opinion, ni d’être dans l’éclairage avisé, lequel n’est que l’opinion et le préjugé de celui-ci qui a beaucoup lu et publié d’articles, nous partons de présupposés beaucoup plus minimaux.

III. Relevons les approches
  1. Dette au judaïsme

Face au prix et à la rareté de l’huile d’ !Olive autour de la méditerranées, les communautés juives ont appris à cuisiner avec la graisse d’oie. Ce sont elle qui ont répandu partout où elle s’installait l’engraissement des oies pour obtenir de la graisse pour cuisiner.

IV. Elaborons un propos
  1. Elaborons la multitude.

La multitude n’est pas le peuple. Bernard Arnaud et Henri Pinault appartiennent au peuple et pour les en extraire, il faut les exécuter, cela est la leçon tirée de la première révolution bourgeoise. La multitude, en tant que réalité commune chez Pascal, rend furtif par la nuée, le débordement, le nombre, l’indifférence à l’orgueil du pouvoir, qui, dès lors, se fait nu si rien ne s’offre au châtiment, à la marque.

  1. Pour une révolution délicieuse et conviviale

Cette expression a deux prémices, l’une chez les surréalistes avec Breton qui même sur son bateau d’exil depuis Marseille voyait dans n’importe quelle occasion le moyen de satisfaire à cette minime « maxime ».

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