INVENTION ET DECOUVERTES / L'émergence
Après avoir vu les dimensions de l'émulsion et de la substitution, il y a une dmension qui apparaît de manière très saisissante dans nombre de discours : celui de l'émergence. Voici un texte en
réponse à Orphée, pour ce qui est de l'émergence en philosophie.... Anthony
Reste que ce qui excède et déborde les dualismes est dans la droite ligne des stoiciens qui ont repris l'essentiel de leur concept à Heraclite. Ce que je voulais dire c'est que c'est à l'opposé du choix moral de Badiou ou plutôt cela constitue le non-choix ou l'indifférence par excellence vis-à-vis de tout Deux (Etre et Evenement, Bein et Mal, Vrai et faux). Compte le processus émergent qui va au-delà de ce type d'antinomie (réciprocités métaphysiques ou dualismes), en cela on se rapproche du Nieztsche, Par délà les antinomies de Monique Dixaut et de la plasticité énoncée par Catherine Malabou.
S'il y a une philosophie émergente elle doit prendre le contre-pied exact de la pensée-et-vérité-du-Même de Badiou (la lignée Parménide-Platon)
Pour ce qui est de la philosophie des sciences, ce type de discipline institutionnelle marquera toujours un recul, une "décadence" par rapport à une culture. il y a là une volonté de civilisation, d'acculturation, de maitrise de concepts qui sont métaphysiques plus que scientifiques et emcombrerait le discours scientique plus qu'il n'en faciliterait la pratique. L'Emergence ne peut viser de fait ou de prime abord la cohérence, puisqu'elle est une déviance qui se fera ensuite tendance. La pensée (émergente ou non) est affiare de sagacité (de phronesis comme disait Aristote : "La poésie comme la philosophie est affaire de sagacité" , Poétique III) La philsophie des sciences est pratiquer par des esprit lourds mais n'a rien à voir avec la biologie émergente ou la physique quantique.
Aussi c'st pour cela que toute philosophie émergente doit s'éloigner au maximum de la pratique mandarinale (y compris Foucault et Deleuze qui sont restés au sein de l'institution). Même Rosset et Audi n'en sont pas réellement sortis, mais ils ont comme Michel Henry saisi la dimension d'afffectivité propre à Spinoza et à Nietzsche. Seulement l'affectivité pour qu'une culture advienne doit se débarasser de tout le pathétique pour conquérir le dynamiqque dans un geste spinoziste (l'affectivité est seulement pathétique ou liée à la conscience pour le phénomélogue Henry, elle est "à la fois dynamique et pathétique" pour Audi dans [i]Où je suis[/i], mais l'affectivité c'est avant tout pour Nietzsche "le fond primordial de la volonté de puissance", l'affectivité étant à rapprocher de la dimension du Soi/Self/Selbst/Autos qui n"est pas celle du Même/Same/Sich/Homos, qui luiest de l'odre de la conscience, du côté du pathétique voir our cela le chapitre de Badiou sur Keikegaard et Ou bien... ou bien où la conscience morale qui doit opérer un choix entre deux alternative est qualifée de "pathétique" au sens fort du terme. Puisque la question est celle des nouvelles possiblités des vie pour qu'advienne une culture philosophique non sa parodie institutionnelle (questions du tragique et du double chez Rosset). Plus que posibilité de vie ou un devenir virtuel qui devrait s'actualiser, il s'agit bel et bien de la capacité à faire émerger des nouvelle formes d'existences qui no'nt rien à voir avec l'enseignement de la philosophie qui est son pluus grand piége. Mettre en pratique ses prorpes capacités d'autonmies et augmenter sa volonté de puissance voilà ce qui demeure une philosophie émergente.
voir aussi Avant-garde, dissidence et émergence