La Philosophie à Paris

POLEMIQUE SUR LA METAPHYSIQUE / La critique de la volonté par Nietzsche

19 Avril 2008, 09:00am

Publié par Le Cazals

« Il n’y a point de volonté : il y a des projets de volonté qui constamment augmente ou perdent de leur puissance » NzFP°XIII,11[73]. Du point de vue scientifique il n’y a point de « Volonté – c’est une hypothèse qui ne m’explique plus rien ». Sans doute recherche-t-on cette volonté quand on manque d’envie, d’ « esprit », de flamme, bref précisménet de ce que l’on prend pour de la « volonté » et qui est un effort sur soi.

En tout cas, on a tort de penser que la première philosophie dont la chimère fut la volonté était celle de Nietzsche, car on trouve le primat de la volonté chez Descartes dans l’indistinction qu’il fait entre entendement et volonté au moment d’énoncer la création des vérités éternelles. La critique de la volonté et de la liberté se jouera là chez Spinoza et Nietzsche reprendra cela sou la forme proverbiale : « volonté et intellect (ou, comme on dit, le cœur et la tête. Si l’intellect relève de la tête et la volonté du cœur alors peut-être, comme Socrate, Descartes était menacé d’un manque de volonté à son retour de la guerre et des atrocités, ce qui le faisait jouer aux apprentis idiots. Ce n’est que lorsque l’on comprend que la volonté est envie et esprit, que l’on comprend que la Raison n’est pas l’Esprit. Rappelons que pour Spinoza (Ethique III, 9) la volonté est l’effort pour persévérer dans son être, quand on le rapporte à l’esprit seul ; le désir serait ce même effort mais rapporter aussi au corps : c’est l’appétit avec la conscience de l’appétit. Ceci explique pourquoi les natures trop intellectuelles manque de l’illusion contenu sous le terme de volonté. Nietzsche faisait une philosophie de la volonté tournée vers la puissance.

Nietzsche sait par ailleurs que toute philosophie qui ne prône pas la chimère de la volonté est décadence, c’est-à-dire qu’elle produit son effet sur celui qui n’a pas encore compris qu’elle n’est qu’une chimère, une confusion entre l’élan du cœur et la tête raisonnée. Là Nietzsche use d’un mensonge pour éduquer son lecteur qui dans un premier temps fera la confusion cartésienne de la volonté et de l’intellect, quand c’est précisément l’intellect, qui parce qu’il nie le corps, manque de volonté. Donc il n’y a pas contrairement à ce qu’avance Heidegger de métaphysique de la volonté, juste une éducation par elle. Mais la métaphysique de la volonté existait non seulement chez Descartes mais aussi chez Kant et Schopenhauer, Nietzsche en fait la critique implacable, montrant en quoi la Volonté était Une au final (Gai Savoir § 99) et surtout fait remarquer que les Allemands se sont plus attardés sur leur « volonté » que sur leur capacité.


Précision pour indiquer que l'esprit ne se love pas dans le coeur, pour laisser les choses en suspsens : "J'aime les esprit slibres lorsqu'ils sont également de libres coeurs. Pour moi, la tête est comme les entrailles du coeur. Ce que le coeur avale, la tête doit le digérer et en faire des pensées". 4[104] Cette ddernière citation montre bien qu'à parler de coeur on introduit des , car cela est bien mal connaîtres les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Chacun, coeur et cerveau, agissant sur l'autre.
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A
salutcool ton blogviens voir le mien et mets des commentairesbonne continuationbye
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R
A propos de désentubage parasympathique...
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