ESQUISSE / Les tendances de la philosophie
On peut donner différente tendance de la philosophie :
thérapeutique : pratique qui favorise la régénération de la vie ou offre un surplus de vie quand celle-ci à subit une crise.
spéculative (synthétique) : tentative de donner une image synthétique à une époque (au travers des notions de monde, d'Être, de réel, de réalité) tout accentuant sur ce vers quoi il faut portée l'action ou l'effort (chez les Grecs, la vertu comme moyen de parvenir au bonheur, chez nos contemporains la nouveauté comme moyen de renverser une situation de fait)
spéculative (abstraite) : qui s'occupe des grande question métaphysique que se pose l'humanité quand celle-ci ne parvient plus à être en adéquation avec la vie et la voit comme une imitation ou une corruption : C'est par exemple tous les problèmes insolubles de l'Etre ou de la Substance que l'on ne peut résoudre en fait qu'en dissolvant ces concepts abstraits. Ce sont comme des fardeaux que traînent la philoosphie, mais cela est le propre de la métaphysique, de ne pas être en adéquation avec la physis (la Nature) parce que la physique de son temps n'est pas adéquate.
La philosophie spéculative est bien souvent systèmatique.
analytique : instance qui vérifie la validité (ou l'adéquation) d'une proposition, entre les éléments qui la compose ou entre cette proposition et ce à quoi elle se réfère. (voir vérité chez Aristote).
académique : histoire des idées de la pensée et commentaire des textes dit majeurs.
mondaine : c'est la philosophie véhiculer par les polémistes, les essayistes comme Finkelkraut ou les Nouveaux Philosophes TM comme BHL et Glucksmann.
Une autre façon de découper les choses mais assez similaire :
1°) Les créateurs et libérateurs, ceux qui créent des valeurs c'est pourquoi on y retrouvent les créateurs de morale et de religion, ou ceux qui parviennent à imopser un nouveau régime de pensée (comme Platon et sa dialectique, Spinoza et sa cause immanente). Les creatores.
2°) Les faiseurs de systèmes à penser, les auteurs de philosophie. Les auctores.
3°) Ceux qui se cachent derrière les systèmes à penser, les commentaeurs et autres professeurs de philosophie. Les lectores.
4°) Ceux qui ont goûté à l'ivresse de la philosophie et savent que c'est un alcool dont il faut taire la nature. Les mondains, les intellectuels. Ils font écran à la compréhension de la philosophie qui est, avec Hegel, Schopenhauer ou Nietzsche, avant tout la discipline qui a pour tâche d'indiquer l'avenir, de donnner des orientations dans les efforts que l'humanité ou son dépassement ont à mener. Dans le cas contraire, quand on est incapable de digérer l'époque antérieure, l'époque suivante sombre dans la décadence et entraîne derrière elle la vie qui ne se régénère que sous la forme d'idiots, de débiles et de maladifs qui ont besoins de vivre en communautés pour se conserver.
5°) Il y a un cinquième groupe, ceux qui joue à l'idiot comme socrate ou Descartes et qui pense détenir le fondement des choses, l'ivresse et le génie théorique (daimon) chez Socrate, le cogito et le malin génie chez Descartes. On retrouvera cette thématique jusqu'à Dostoievski. Mais à un moment donné se pose la question de la construction si l'on ne veut pas demeurer dans cette forme de nihilisme ou de décadence. Je parle de décadence car i n"y a pas de certitude immédiate, la seule certitude que nous ayons est la capacité d'agir du corps et il faut l'exercer, elle n'a rien de fondé et de rabougri, si l'on s'en tent à ces idioties. L'un des tenants de cette frange est Sancho aliais Jean Tellez. Les stulti.