La Philosophie à Paris

PHILOSOPHIE / Une pensée de l'anticipation

26 Octobre 2015, 12:29pm

Publié par Anthony Le Cazals

Faire signe, signifier ne fait pas partie de mon optique, cela est valable depuis Heidegger somme toute, qui introduisit l'importance en philosophie "il importe que...".

Je ne fabrique pas de modèle ou symétrie simplificatrice, mais je me plonge dans le propos de la personne (on me reproche d'être intrusif) et je reprends ses propos jusqu'à toujours trouver une once de haine ou de ressentiment (la perversité pour moi est classique et je ne pense pas être dans l'ambiguité qui est la forme adoucie de la perversité - Klossowski, Deleuze). Contrairement à toi, je ne joue pas avec les paradigmes (quitte à les annuler), j'y suis indifférent (dans le cas contraire j'aurais un risque d'ambiguité) et je considère mon point de vue comme neutre ou comme ayant exploré les erreurs des autres (curiosité/observation et écoute). Cela peut donner quelque chose de brouillon dans un premier temps, mais cela finit par s'ordonnancer de manière non-hiérarchique, dans le cas contraire je retomberai dans un paradigme et donc dans la signification propre au "langage" (dont le sens ferait signe à une conversion ou subjectivité).

Mes critères ne sont ni la vérité ni la validité mais l'effectivité de la démographie (éducation et longue durée historique) et celle du coup de chance (disposition à la rencontre et travail sur la chance/Fortuna).

Il semble que dans toute interaction humaine on est le choix entre tuer ou prendre la parole (Lévinas, Blanchot), fuir (Laborit, Deleuze), être sidéré ou immobilisé (catastrophisme, Autin) et enfin combattre (qui emploiera les trois premières composantes) ou prendre soin (bienveillance). La jouté (physique ou verbale) et l'esquive sont a priori les trois composante du combattre. L'esquive évite le combat de trop, car c'est toujours un tiers qui profite du combat (principe de la diode) et c'est toujours l'anticipation de cette génération qui m'intéresse.

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