RIRES / Le rafraîchement de Véronique Bergen ou le retournement dialectique
Bonjour chers lecteurs, j'introduis ici une nouvelle dimension que j'avais laissé de côté, le rire philosophique, plus
crispé ces dernières années (depuis spetembre 2008) je parlais de combat, je me galvanisais avec ce mots tout en essayant d'échapper
aux violence qui y sont inhérentes aux ruptures d'amitié qui arrivent parfois (c'est fréquents chez les ex-deleuziens, cf. David Lapoujade et François Zourabichvili, Mehdi Belhaj Kacem et les
deleuziens puis les badiousiens, c'est moins fréquent chez les heideggeriens qui ne se rnecontrent pas sur un malentendu mais un sous-entendu, rangés en ordre de bataille) . Avec le rire
qui n'est pas le prope de l'homme (ce dernier arrivant enfin à le percevoir chez le bonobo, ce qui doit pas mal faire rire les autres espèces), on pourra simplement dire qu'il est un partage
d'affect et d'intelligence, du style pour savoir si vous en êtes de cette castes des rieurs parfois grirçant, souvent faulichons.Mais tout de suite il y a ceux qui accrochent et les autres, une
forme peu per_ue de sléection par l'intelligence, beaucoup pratiquée par les juifs, c'est pour cela que ce sont les meilleurs comme mon ami Rony Brauman.
Là, dans ce qui suit, je m'attaque à une pince-sans-rire, à une autorité de l'interprétation de Deleuze qui a produit le (non vous avez raison le dénigrement et l'ironie ne sont pas le rire mais peut-être m'aiderez vous à le faire vibrer un peu plus en avant). En tout cas, je remercie ici mon ami Antoine Michon (ou ici), qui s'il n'a pas compris l'éternel retour, ce qui sera le cas tant qu'il se tiendra au sein d'une institution, n'en a pas moins remis à jour cette dimension chez Nietzsche. Précision importante l'éternel retour n'a iren à voir avec l'interminable et l'inachevable de la discipline au sien d'une institution c'est tout cela qui à la manière de l'école est en train de disparaître, je veux dire les institutions ouvertes, c'est qui se basent sur un déploiement. L'iconoclasme passe par le rire passe que celui-ci ébrêche la caricature comme le fait de se tenir tout contre les institutions les fait fissurer.
Je coondense ici différents commentaires que vous pourrez lire aux pieds de pages de ces différents articles. Ma grande hantise est que mes propos passent pour misogynes quand c'est à une femme qui castre ce qu'elle perçoit d'autorité chez les autres pour mieux imposer la sienne (ce qui est le propre de la Fronde) et paradoxalement de mes propos s'il n'y avait le rire.
Dites-moi ça vous chatouile ou ça vous gratouille ?
Etrange illusion qui est celle de vivre une expérience commune : François Zourabichvili avait été fort attristé par un énorme livre de
V. B., je crois que ce livre lui a fait comprendre ce qu'il y avait en lui de raté, avec son petit livre sur l'événement, simple illusion d'une confirmation. Tout est fréquence.
A la question qui sous-tend même ce commentaire - un homme ça se lâche ou un homme ça se retient ? - Véronique Bergen répondrait
volontiers un homme ça se castre. En évacuer l'humour, le rire d'autant plus qu'il serait grinçant, tout ramener au concept et recouvrir d'un peu du style de la Fronde littéraire...
Propos iconoclaste sans doutes, justes l'expression des gages de ma fonction de dérangeur dans le petit milieu parisien, la question
étant combien de temps la tiendrai-je ? Cela en vaut-il la chandelle ?
Mauvaise connaissance des Grecs (Hegel n'a rien inventé au sujet des infinis qui sont sont trois en fait) : l'apeiron (indéterminé,
votre fameux ouvert glissant, mais c'est aussi ce qui conduit à l'aporie chez Derrida, c'est-à-dire le passage à gué de la compréhensoin, ou encore à la puissance de l'indéterminé chez le Deleuze
de DR) et l'anapeiton (ce que l'on à jamais parcouru entièrement donc connu) sous le fini-illimité - voyez chère VB la référence - ou l'éternel retour). Mais vous connaissez tous ces "concepts",
c'est même concepts qui vous sauve de l'instabilité. Pourtant il y a une autre voie pour l'acquérir sans même la chercher.
Peut-être rigolerons-nous ensemble même si ici il n'y a que des professeurs ou de formidables bûcherons qui ont arrêté de couper des
bûches... Je me permets de rendre ici hommage à Alain Beaulieu qui le premier là où Véronique Bergen bloquait le problème et l'enfouissait. Ce que notre ami québécois soulevait, c'est tout le
cisaillement de Deleuze, ke double rapport à l'éternité comme Platon peut avoir un double rapport à la vérité auquel est indifférent Deleuze. Ce cisaillement, cette schize, cette faille pythique
avec ses production d'affabulation faisait dire son gendre dogmatique Lapoujade qu'il avait raté ses livres sur le cinéma, que contenaient ses livres : l'Ouvert n'est pas le Dehors. Et Deleuze a
compris qu'il avait raté sa philosophie, ce qu'il indiqua de suite après dans son testament avant même sa fameuse conférence à la fémis toujours tronquée où il commençait par dire "la philosophie
va mal" (sic) pour dire que lui-même allait mal après les premières disparitions (Foucault, Châtelet, etc...).
Pourquoi dire cela, simplement parce qu'on ne peut pas égrainer les concepts comme un chapelet ou un constellation et qu'à trop se
renvoyer la balle comme sur ce blog la source finit par se tarir, on dit des choses intéressantes mai on manque l'important (deux des dimensions Deleuzienne pour palier au nihilisme cosubstantiel
de certaines démarches dialectiques qui n'avouent à peine leur noms sur ce blog). Ni un ni multiple disait quelqu'un mais partout ici, j'aperçois de la métaphysique, un besoin de soulagement dans
le multivers, l'autoveuglement de soi par soi qu'on nomme création dans son coin. Pas bien de jouer les satyres me dirait Deleuze, mais c'est simplement pour indiquer tout ce qu'il y a de ratés
(misgaraten).
Le philosophe-jardinier se doit d'élaguer dans son propre jardin pour que pousse la mauvaise herbe. Ca vous chatouille ou ça vous
gratouille parce que la crise c'est vous, paradoxalement. Ressort dialectique pour pouvoir placer son discours. Mais le jour où direz "investissez les métiers" (ce que commencent à dire des
professeurs où VB a passé sa thèse) ou foi au tirage au sort dans les communes, je saurai que la sphère de création se porte bien car elle assumera sa destruction de son Dehors, pour l'instant ca
se crispe . Oui le rire d'or peut-être méchant mais c'est cela qui est philosophique et non les concepts qui - telle la rivalité de Platon avec les sophistes - sont en rivalité avec le
marketing.
Nul part un appel à la délibération, nul part un appel à prendre les armes. Plus qu'à la boîte à outil des concepts pensez au rire
philosophique. Le peu de vengeance qu'il y a dans mes propos "hourdis" s'effacent face à la longue et lente construction ontologique ou métaphysique, beaucoup plus perfide. C'st le rire qui
évacue le ressentiment, alors pourquoi avoir manqué l'humour de Deleuze, sa volonté de produire des propres échapatoires à ses mots d'ordre, les maintes bifurcations torrentielles qu imposé le
ruisseau Guattari à la colinne Deleuze, ravinant un Dehors plus que le confortant dans son Ouvert. Etrange alors si Guattari pris dans ses années d'hiver a si peu participé à l'écriture du
ré(tro-)actif "Qu'est-ce que la philosophie ?", sur lequel se base tout le montage Bergénien et une partie du montage Martinien.
Bon j'arrête de faire le comédien et me retire de la scène. C'est commence à être ourdis-ourdis.
PS : explication démographique, il s'agit avant tout d'une friction due à des lignées différente, je ne sais pourquoi les lignées, les familles du Nord, sont plus sensibles à Hegel, ça n'est pas une affaire de tempéramment ou d'affect mais davantage d'un habitus familial. En somme Deleuze pris au piège d'hégéliens, c'est à peine entendu, mais ceux qui n'étaient pas hégéliens ou platonicien (comme son gendre Lapoujade ce sont déjà foutus en l'air).