GRECE ET SCIENCE / S'il fallait faire un livre sur la SCIENCE grecque...
Voici une digestion partielle (ne retenant que le thème de la science grecque) des séminaires de Patrice Loraux des 02/03/07 (Ehess) et 16/03/07 (Paris8). Ce digeste est susceptible de changement. Paris8philo
Les Grecs ont disparus et nous ont laissé une certaine vision de la science comme conflit entre le logos (discours qui met en rapport, qui donne la mesure à toute chose) et la sensation.
Epistémè
Doxa |<-- Sensation - Logos -->| Noûs
Ce que les Grecs nomme science (Epistémè) : c'est ce qui est soustrait au variation de l'humeur et se trouve installé dans une stabillité féconde. La dite science est portée par deux limites, d'une part l'opinion droite (doxa) qui est à la limite en-deçà de la sensation, c'est le flair qui tranche dans les situation incertaines (la gnomè) et d'autre part la pensée en tant que telle (noûs) qui est, à la limite au-delà du logos, comme une supra-science, comme science de la science, comme pensée de la pensée.
S'il fallait faire un livre sur la science grecque à partir d'Aristote il comprendrait 7 à 9 chapitres
- L'analytique : invention d'Aristote, elle est au coeur de toute science, c'est l'enchaînement strict indépendamment de tous les locuteurs. L'analytique revient à avancer dans l'expérience pas à pas. (notez que chez Freud il y a deux analytique)
- La dialectique : c'est la nécessité pour savoir, de se préoccuper aussi des idées que vous n'avez pas (le présent texte est une dialectique), c'est s'iccuper d'un savoir tout
en le mutualisant, la dialectique c'est se proter aux limites de l'expérience sans y aller. La dialectique (aristoléicienne) est le survol juste du complexe (du noué), la pré-appréhension de
l'expérience qui pose la question [au niveau de la science] par quel bout dois-je commencer pour étudier. C'est sans doute ce qque retient Hegel, il faut avoir traversé (cf. Dia- = à
travers) des expériences faites par d'autres et que l'on a pas, pour les comprendre, besoin de refaire.
| Epistémè |
Doxa |<-- Analytique -->| Noûs
Dialectique
de l'en-deçà (Doxa droite) et de l'au-delà (Noûs)
- L'aporétique : c'est la cartographie des points où on ne passe pas ou plus exactement c'est la dscipline des passages difficile mais obligés pour qui veut poursuivre, où on ne passe que un par un
a - La maieutique : discours pour savoir si c'est un savoir ou non, c'est-à-dire l'aporétique au sein même de l'analytique.
b - Cette seconde aprétique est par exemple le passage de la dialectique à l'analystique et le passage de l'analtyique à la dialectique
- La topique : l'étude des grands régions, des grands ensembles du savoir. Par exemple les nombre ne sont pas de la même région que les loins.
- La mimétque : une chose est susceptible de devenir son propre semblant ... la mimétique ne cherche pas à discerner. C'est la crituqe qui s'en chargera au final (voir infra).
- La stochastique : elle revient à savoir comment saisir les cohses quand on ne sait où elle passe et quand elle passe (aujourd'hui par exempele on a réussi à capturer un photon, chose impensable au début du siècle). Stochatzo en grec veut dire conjecturer. Ainsi ce sont toutes les activités qui pnt un caractère scientifique tout en ayant une part d'alléatoire
- La rhétorique : à ne pas confondre avec la sophistique, même si elles sonnt sur le même registre, elle permet que la science soit accréditable et vséductive par le Dehors. La rhétorique s'appuie sur le fais que tout ce dont je rends commpte ici est sensé faire référence à des compétences extérieures. La rhétorique est exigée pour faire comme si on parlait du Dehors [de la science ou de la philosophie] pour faire rentrer les gens aux dedans.
- La Critique : si l'analytique est finie et suppose donc des limites qui ne satisfassent la Raison. La Raison pousse cette limite et veut rentrer dans la dialectique cette fois-ci d'une second niveau entre la doxa et la noûs. on entre en fait dans un zone où on ne sait plus si on a affaire à de l'authéntique ou à du semblant). L'authaentique est ce qui vous laisse libre, le semblant ce qui vous capture. Il faut donc une critique pour savoir ce qui chez le philosophe relève du sophiste ou du philosophe même. La critique donne les différente limite qui permeette de trancher sur les différentes limites de l'expérience. Anisi :
- les limites de l'en deçà
- les limites de l'au-delà
- les limites du dessous
- les limites du latéral
[Avec la distinction aristotélico-platonicienne il est d'abord question des deux premières limites, nous aborderons les autres aux prochaines séances].
Est grec [en philosophie] ce qui a le souci d'une obscurité fondamentale et le souci de s'approcher des situation intenses sans s'y brûler, sans s'y laisser capturer. C'est s'approcher sous neutralisation, avec prudence et n'être jamais en première ligne ceci a été valable jusqu'à Husserl.
La différence aristotélico-platonicienne c'est -à-dire la différence entre deux styles de pensée qui se veulent grecs [comme il a été dit plus haut]