CORRESPONDANCE / Hommage à Jean Salem
On peut lire de ci de là, de bien étrange choses sur Jean Salem, dont le philosophe qu'il citait le plus abondamment était Guy Maupassant, un voluptueux inquiet. Il me sera étrange à vos yeux de vous parler de ce que sa mort, sa disparition a relancé ce blog en fiat, bloqué un certain par l'effet de l'auto-censure et de l'interdit bancaire (la carte bleue n'étant pas acceptée dans el renouvellement du nom de domaine , passons). Jean Salem était une des première personne à savoir pour notre blog et ils nous accueillait avec la fierté dans les yeux et une affabilité que beaucoup lui reconnaisse. C'était encore à l'époque où il était peu connu, 2006-2007. C'était mon ami Séverin Hall (alias Emile Luc) qui m'avait dit de rejoindre son séminaire, vous pourrez le croiser si vous passez à Gibert Musique. C'est mon autre ami, Samy Hamidou, qui travaillait à Gibert Joseph, qui m'avait ramené chez Salem, en tant qu'ex étudiant d'André Tosel, qui précéda , Jean au Centre d'Histoire des systèmes de pensée modernes. Jean Salem procédait beaucoup par dissimulation. Patrice Loraux m'avait aussi appris la clandestinité. De là sans doute la part de furtivité que vous retrouverez sur notre site. Mais c'est à Jean Salem, que vous devez une certaine affirmation et une persévérance dans notre recherche. CE FUT UNE TAPE DANS LE DOS qui nous donna l'élan et l'engouement pour cette énergie dont parle Jean Salem. Tout cela vous paraîtra sans doute obscure parce que je ne donne présentemtn qu'une moitié de la relation. C'est que nous avons une tâche à achevé.
Pudiquement je n'ai pas mis les lettres que je lui ai adressées, mais vous retrouverez. En fait Jean Salem m'a gagné à sa cause par son affabilité. Je ne dévoilerait par d'autres circonstances ou l'entourage des membres de de ce blog.
Je suis accablé de petits dialogues improvisés par des retardataires, des
chers-collègues, des étudiants du bout du monde, etc. La plupart du temps,
il s'agit pour eux de m'utiliser en perdant 10 secondes plutôt que 10 mn
dans le secrétariat ad hoc.
Mille excuses, donc, mais sachez que j'ai envoyé une douzaine d'autres
messages du même genre depuis lundi. D'où le malentendu. Et merci d'avance
pour votre amical cadeau.
Bien cordialement à vous,
Jean Salem le 10 septembre 2004
Cher ami,
'négociation contractuelle' : elle est fixée au 8 septembre, c'est-à-dire
à... hier.
2°/ Désolé de vous dire que je suis débordé et qu'une folie chassant
l'autre, je ne peux plus RIEN vous garantir après le mardi 14 septembre. Et
le délai est accordé... parce que c'est vous.
Bon travail et bon stress.
Bien à vous,
Cher monsieur,
Merci pour votre aimable mot.
Le cadeau que vous me proposez m'honore beaucoup. Je regarderai avec plaisir
votre mémoire si vous le déposez dans mon casier en septembre. Dans la
presse (qui ne s'est arrêtée que vers le 15 juillet), mais avec plaisir.
Très cordialement à vous,
Cher monsieur,
vue et bien lente vue de votre côté.
J'ai mis 18 sur 20 à votre excellent travail sur Deleuze.
Bravo.
Bonne escapade hors de Paris.
Amicalement à vous,
Cher monsieur,
Je dois 'traiter' 60 courriers par jour et je vous réponds donc très
vite...que je ne peux rien pour vous.
Vous pouvez faire valoir la note que je vous ai mise. Mais je ne peux en
aucun cas revenir sur, amender ou même commenter la note d'un collègue (qui
se trouve d'ailleurs être un ami).
d'exception. D'autant qu'elles sont censément appliquées de façon presque
'mécanique' par les responsables de nos 3 DEA.
Amicalement à vous,
Salutations à vous aussi, cher ami.
Bon travail !
Avec mon très cordial souvenir.
JS le 10 novembre 2010
Avec mon plus cordial souvenir.
Jean Salem le 10 octobre 2011
Merci pour vos mots si gentils, grand homme ! Meilleurs vœux à vous aussi.
Et encore une fois, je suis dé-bor-dé : c'est la seule raison qui m'a fait vous dire 'non'.
Hier, j'étais au Mexique (arrivée à Roissy à 17h). Dans 3 semaines : Russie. Et, entre les deux, copies, cours, conférences, etc.
Bravo pour votre belle énergie et pour l'achèvement de votre travail.
Amitiés.
Jean Salem le 15 janvier 2012
Cher ami,
Merci pour vos messages.
Je n'ai pas une minute à moi. La vie universitaire, c'est bureaucratie et Cie - de plus en plus.
Et je n'ai donc pas honte de vous écrire que, cette année, j'ai lu UN livre.
Zappé, surfé, bien entendu, sur des milliers de choses.
Mais submergé de lectures de documents (administratifs) insensés, de rédactions de rapports et autres corrections d'examen.
Bref, je suis indisponible même pour mes recherches les plus directement liées à mes centres d'intérêt les plus privés.
C'est ainsi. En passant la main à la direction du Centre que j’anime, j'aurai peut-être, fin 2013, le temps de respirer un peu (?).
Merci également pour votre fidélité et votre compréhension.
Bien à vous.
Jean Salem le 20 mai 2012
Un grand bravo.
Hélas, je vous écris depuis le Sénégal et je serai encore absent de France ce vendredi 17 mai, cher ami.
Merci pour cette invitation et mille bonnes pensées pour la soutenance.
Bien à vous,
Jean Salem le 7 mai 2013