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Publié par Anthony Le Cazals

LES NOUVEAUX SOPHISTES 1 / Antiphilosophie : Badiou sur Wittgenstein.

Je me permets de relever une phrase de Badiou est lourde de conséquences : "L'ennemi de la pensée, c'est la pensée de ce qui ne se pense pas. Par conséquent, l'ennemi de la pensée, c'est en réalité la pensée du il y a qui, en tant que nécessairement absurde, détruit la pensée elle-même." Pensez à "On doit également mentionner son concept de « matérialisme démocratique » (il n'y a que des corps et des langages), opposé à celui de « dialectique matérialiste » (il n'y a que des corps et des langages, sinon qu'il y a des vérités)" (cf. Logiques des mondes, la conclusion, je crois), il y a des individus et des communautés sinon qu'il y a des sujets > tout cela est une non-pensée, une anti-philosophie. Dit autrement et toujours avec rigueur, la logique de Badiou en tant que pensée du "sinon qu'il y a" est une non-pensée, alors qu'il pose la poésie, la mathématique (ontologie), la science et la politique comme des pensées. Je ne sais pour sa métaphysique d'inspiration spinoziste, tome 3 de L'être et l'événement.

Cet autre passage m'intéresse (leçon 1, 5, a) : "La querelle entre théologie rationaliste d’inspiration philosophique et puis le mysticisme est une querelle qui traverse de façon fondamentale toute l’histoire du christianisme. [...] Et puis il y a aussi des philosophèmes dans le christianisme, beaucoup de philosophèmes.Donc : le christianisme désigne de façon au fond assez logique, un lieu divisé où philosophie et antiphilosophie s’affrontent [...]. Dans le christianisme (mais aussi dans les autres religions tout aussi bien), il y a un extrême raffinement des schèmes anti-philosophiques, notamment sous le signe de la pensée mystique. Il n’est pas étonnant que Wittgenstein nommant l’élément mystique l’élément de l’indicible qui se montre dans la clarification du dicible entre dans une connexion particulière avec cet élément religieux. Du coup, la question est de savoir ce que Wittgenstein entend par christianisme, car c’est à cela que cette introduction nous conduit." suit (leçon 1, 5, b) la définition par Badiou "Christianisme est une réservoir à désignation non philosophique du il y a, à commencer par élément mystique, par exemple," La définition de Wittgenstein selon Badiou "dans christianisme au sens de Wittgenstein, ie comme dévouement au il y a du monde, [.../...] le il y a du monde, c’est l’élément mystique." (je tronçonne un peu trop). Avec Antiphilosophie, encore une fois, Badiou part d'une catégorie de la sophistique lacanienne pleine de réaction vis-à-vis de l'attaque deleuzienne que constitue l'Anti-OEdipe. Cela pointe que toute polémique a une base réactive, mais que l'initiative revient à l'offensive. Pourtant, polémique pour polémique, il y a quelque chose d'une bassesse ou d'un cercle vicieux où est enfermée la pensée à travers la critique. Entendons, que critiquer le "li y a du monde" ou l'idée non-platonicienne de la raison pure (comme le remarque Schopenhauer), c'est émettre une S'attaquer à l'une des trois idées de la raison pure, c'est s'attaquer. La posture dommageable de Badiou ou plutôt à géométrie variable fait qu'on ne peut critiquer aucun schème. Loraux, a précisé hier que toute critique est indexé à un droit en tant qu'elle question la légitimité ("sur quoi vous fondez-vous.." et l'apparition de la question du sans-fond, l'elan effractif polymorphe chez Loraux, la Chôra chez Derrida ma je ne développe pas).

Badiou réintroduit toujours ce qu'il critique, tout en disant que critiquer la tradition philosophique est anti-philosophique. Cela vaut pour le monde juste après Logiques des mondes (il dit qu'il y en a qu'un > d'où son sauvetage de la pensée par l'immanence c'était en 2007-2010). De même pour 3 des 4 dimensions de Dieu qu'il chasse dans l'Etre et l'Evénement et fait réapparaître. C'est un constat que son trajet permet de tenir en contradiction.

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