DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Lettre à une personne qui remarquait l'absence de sources
Bonjour Monsieur Afeissa
Suite à votre article paru hier sur Slate et lu dans le quart d'heure, je me permets d'attirer votre attention sur ce court passage de l'introduction de ma thèse dont Monsieur Lapoujade à été tenu au courant et dont l'ensemble figure sur internet :
...C’est là l’envie de se dépersonnaliser en s’attachant davantage aux signes, aux intensités impersonnelles qu’aux personnes qui « affectivement » nous entourent : le mouvement aberrant qu’est la déterritorialisation chez Deleuze. Tout en se dépersonnalisant l’un l’autre, les penseurs portés vers les signes se singularisent dans des intensités inouïes, ce que nous appellerons par la suite avec Deleuze l’éternité, l’éternité dans le sens nouveau que cherchent à amener Nietzsche ou Spinoza comme éternité de coexistence. ...
"Il y a dans l’image-mouvement cinématographique des aberrations du mouvement… Et s'il est vrai que l’image-mouvement, par l’intermédiaire du montage, nous donne une image du temps qui est nécessairement une image indirecte du temps, attention, les aberrations du mouvement, telles qu’elles se présentent dans l’image-mouvement, (plus fort) nous ouvrent, peut-être déjà, la voie d’une image-temps directe… D’où l’importance de ces aberrations du mouvement, et d’une certaine manière, le cinéma depuis ses débuts n’a pas cessé de concilier (plus fort) deux régimes : le régime de l’image-mouvement tel que soumis au montage il donne une image indirecte du temps, (plus fort) et le régime des aberrations d'mouvement qui nous ouvrait ou laissait poindre une image-temps directe. Et les aberrations de mouvement, elles étaient aussi fondamentales que l’image-mouvement elle-même, aussi importantes, simplement elles risquaient, heu, elles étaient sans doute pas perçues comme (plus fort) nous, maintenant, nous avons appris à les percevoir. Qu’est-ce qui nous a appris à les percevoir rétrospectivement, d’une manière un peu nouvelle ? Et ben, c’était, c’que je présentais comme l’événement fondamental : (plus fort) l’événement fondamental, il me paraît plus important que la révolution du parlant, encore une fois, car la révolution du parlant n’est qu’une révolution technique parmi beaucoup d’autres. Et, jamais la technique n’a fait une révolution. (plus fort) Mais la révolution, c’était quoi ? C’était que… … le rapport du mouvement et du temps allait se renverser, et que, loin que l’image du temps découle des images-mouvements… maintenant l’image-mouvement, dans ce qu’il en restait, n’était plus que la première dimension d’une image plus profonde, cette image plus profonde c’était : une image-temps directe, le cinéma allait nous offrir des images-temps… Qu’est-ce qui fondait ce renversement ? Ce qui fondait ce renversement c’était, une mise en question, de plus en plus poussée, des lois de l’image-mouvement. Quelle était la loi de l’image-mouvement ? La loi de l’image-mouvement c’était, le schème sensori-moteur…"
Encore une fois je ne sais si c'est moi qui délire, je ne savais même pas que l'expression figurait telle quelle en amorce de ma thèse finie en octobre 2012.
* la posiiotn du schizo, qui est celle du schizoïde aussi bien, qui ne peut être le schizophrène et qu'on retrouve dans la ligne gothique. Je passe c'est pour les afficionados,
** même s'il l'évoque