REVOLUTION / La Plaine
La Plaine et aussi appelée Bloc des droites. Ce sont notamment des royalistes qui deviendront bonapartistes
presse de droite, L'Éclair, Le Véridique, Le Messager du soir, Les nouvelles politiques.
Le Club de Clichy ou le bloc des droites
Sous le consulat et l'empire La Plaine se retrouve dans Le Club de Clichy ou le bloc des droites et attire jusqu'à 300 députés des 750 membres des deux Conseils des Cinq-Cents et des Anciens
Barbé-Marbois
Boissy d'Anglas, protestant ; promoteur du décret sur la séparation des Églises et de l'État et la liberté des cultes ;
Mathieu Dumas, capitaine le 19 mars 1780 ; aide de camp du général Rochambeau qu'il suit en Amérique ; en mission aux Cyclades, à l'île de Candie en 1784, puis au Levant (Liban) ; dresse un état des lieux de la situation militaire en Méditerranée Orientale ; défend Amsterdam contre les Prussiens en 1787 ; aide de camp du maréchal de Broglie en 1789 : même année, aide de camp de La Fayette ; directeur du dépôt de la Guerre en 179 ; commandant des gardes nationales de province, est chargé de ramener Louis XVI à Paris après son arrestation à Varennes ; promu maréchal de camp le 30 juin 1791 et commandant de la 3e division militaire ; organise la 1re compagnie d'artillerie à cheval qui ait existé en France ; député à l'Assemblée législative ; directeur des dépôts des plans de campagne pendant la Terreu ; député au Conseil des Cinq-Cents en 1795, fait voter l'établissement des Conseils de guerre aux armées ; proscrit au 18 fructidor an V, rejoint Hambourg ; propose la création de la Légion d'honneur ; promu général de division ; décès le 16 octobre 1837
Pierre Henry-Larivière, juriste et avocat à Falaise ; député jacobin lors de l'Assemblée nationale législative ; député girondin à la Convention nationale au procès de Louis XVI, se récuse sur la question de la culpabilité du roi, sous prétexte qu'il a rédigé le décret du jugement et s'est opposé à son amendement ; vote pour la ratification du jugement par le peuple, pour la détention pendant la guerre et l'exil à la paix et pour le sursis ; le 12 avril 1793, vote pour la mise en accusation de Jean-Paul Marat ; membre élu, à la _Commission des Douze_ pour la recherche des complots contre la Convention, il s'attaqua aux Montagnards 21 mai 1793 jusqu'à sa démission 27 mai 1793 face au refus d'être entendu par la Convention ; membre du Comité de salut public du 3 juin au 7 octobre et demande entre autres « l'arrestation de tous les membres des anciens Comités », en particulier Robert Lindet et Lazare Carnot ; clychien ; il est élu député au Conseil des Cinq-cents ; clyhien royaliste sous le directoire ; est obligé e s'exilé en Suisse suite au coup d'état royaliste manqué du 4 septembre 1797 ; rejoint à Londres l'entourage du comte d'Artois (futur Charles X) ; rentre en France en 1814 et devient avocat général à la Cour de cassation ; s'exile à nouveau sous les Cent jours puis rentre ; s'exile sous le règne de Louis-Philippe et rentre en 1837 ; décès le 3 novembre 1838.
Pichegru,
Vincent-Marie Viénot de Vaublanc, proscrit et recherché par quatre fois par les différents régimes politiques, jamais arrêté toujours amnistié ; monarchiste sous la Révolution ; une première fois proscrit sous la Terreur ; clychien royaliste sous de Directoire. ; préfet de la Moselle sous Napoléon, 1804-1815 ; ministre de l’Intérieur de Louis XVIII, réorganise la dévolution des sièges de l'Académie française, en 1816 ; enfin député ultra-royaliste.
Villaret dont le frère possède une grande plantation à l’île Maurice devient le principal porte-parole du lobby colonial et esclavagiste ; proscrit lors du coup d'État du 18 fructidor an V, quand trois des directeurs prennent l'ascendant sur le deux autres ;
Féraud
présente, en novembre 1792, le rapport sur les pétitions hostiles au roi, envoyées par les sociétés populaires ; vote la mort de Louis XVI, sans appel au Peuple ni sursis ; incline vers le parti des Girondins et essaye les sauver ; blessé plusieurs fois en mission pour l'armée des Pyrénées-Orientales ; prend parti contre les Jacobins et aide Barras à commander la force armée contre Robespierre ; repart mission aux armées du Nord et de Rhin-et-Moselle ; envoie une missive à la Convention nationale sur la positions de nos solats devant Mayence.
Propos
« Fidèle à la Déclaration des droits, je vote pour la mort. Je n'attends rien pour ma patrie de la reclusion du ci-devant roi; son existence ne fait rien aux autres despotes. Tous nos succès contre nos ennemis extérieurs dépendent du courage de nos soldats ; contre les ennemis intérieurs, du règne des lois, du retour de l'ordre et de la cessation des méfiances. Je vote pour la mort. »