La question des mathématiques se trouve alors reposée. Car pour Nietzsche, à la grande différence de Chestov la réalité n'est pas composé de traingle, de lignes et de plans, la vérité est femme en grossesse, danse rythmée par la musique. Mias pour Spinoza, comme y insiste Chestov, penseur de la révélation biblique,
" Si vous voulez trouver la vérité, oubliez tout, et avant tout oubliez la révélation biblique, ne vous souvenez que des mathématiques. La beauté, la laideur, le bien, le mal, le bon, le mauvais, la joie, la tristesse, la crainte et l'espoir, l'ordre et le désordre, tout cela est "humain", tout cela est passager, et n'a aucun rapport avec la vérité. Vous croyez que Dieu veille aux besoins des hommes, qu'il a créé le monde pour l'homme, que Dieu poursuit des buts élevés ? Mais là où il y a des buts, où il y a le souci, la joie et la tristesse, là il n'y a pas de Dieu. Pour comprendre Dieu, il faut tâcher de se libérer des soucis, et des joies, et des craintes, et des espoirs, Res nullo alio modo... a Deo produci potuerunt quam productae sunt (Les choses ne pouvaient être créées par Dieu autrement qu'elles n'ont été créées (Éthique I)). Comme dans les mathématiques, tous les théorèmes, toutes les vérités découlent, avec une nécessité qui ne connaît au dessus d'elle aucune loi, de leurs concepts fondamentaux, ainsi tout dans le monde se passe avec la même nécessité irréversible, et il n'y a pas de force qui puisse lutter contre l'ordre de l'existence établi depuis l'éternité," Léon Chestov
Les hommes libres sont donc ceux qui se tiennent donc par-delà le Bien et le Mal, pour Spinoza ceux qui parviennent au Salut par l'Amour de Dieu sont dans la vérité tirée de la nécessité mathématique. La question pourrait être alors mais pourquoi en appeler au Salut qui n'est pas la Santé. Pourquoi un tel recours à la Vérité s ne se situe lui-même dans la pensée de Chestov, et qu'en comprenant que Spinoza n'a jamais cherché à se départir des habitudes communes, ou si peu, comme il l'énonce au début du Trait de la réforme de l'entendement. Pour preuve le conseil donné à un enfant de continuer à aller au catéchisme et la messe, étrange conseil pour un philosophe. La question des mathémtique devient alors celle de la séduction ou de la commodité d'exposition, car dès lors que l'on se situe par delà Bien et Mal, que l'on affirme le tragique de l'existence, ce n'est plus la vérité qui prime, auquel cas on la possèderait mais la danse, le style que l'on pose sur l'existence. C'est sans doute pour cela qu'Alain Cavaillès ou
Alexandre Grothendieck avait une existence poussée jusqu'à la vie intense celle dépétrée de l'
homonomie des abstractions, qui en appelait à un surplus de vie, tant la discipline mathémtiques conduit à une accumulation d'énergie, là encore c'est le chapitre IX de Par Delà Bien et Mal qui parle.
Ceci explique pourquoi l'accumulation d'énergie avant des types nouveaux plongent en avant se fera par la morale sous couvert de mathématiques. Ces types nobles qui surgissent avec leur intensité incomprises par la bêtise ou la médiocrité jalouse. Mais sans doute y aura-t-il une rupture avec la définition classique des mathématique qui exlcuant le "tiers exclu", recouvre sa logique d'une morale qui nie les existences, celle qui découle de la force accumulée dans le cadre moral mais qui se doit de se déverser sous la forme d'une mathématique
quantique., de quelque chose qui n'est plus une science accumulée mais d'une sagesse à l'image du samouraï japonais (à la fois architecte-artiste-guerrier et sage zen) ou du hakin arabe (à la fois savant(guérisseur et sage). Cela s'est dejà produit en France au sein de l'IHES.