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AFRIQUE / Congo

7 Janvier 2022, 04:47am

Publié par La Philosophie

Présentation du pays

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Données générales

Nom officiel : République congolaise
Nature du régime : République
Chef d’État : Denis Sassou N’Guesso (en fonction depuis 1997 ; élu en 2002, 2009, 2016, 2021)
Chef du gouvernement : Anatole Collinet MAKOSSO

Données géographiques

Superficie : 342 000 km²
Capitale : Brazzaville
Villes principales : Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi
Langue officielle : français
Langues nationales véhiculaires : lingala, kituba
Langues courantes : lari, téké, mbochi, …
Monnaie : Franc CFA (1 euro = 656 XAF)
Fête nationale : 15 août (indépendance en 1960)

Données démographiques

Population : 5,38 millions d’habitants (Banque mondiale, 2019)
Croissance démographique : 2,6 % (Banque mondiale, 2018)
Densité : 15,73 habitants/km² ; plus de la moitié de la population réside à Brazzaville ou à Pointe-Noire
Espérance de vie à la naissance : 64,6 ans (Banque mondiale, 2019)
Taux d’alphabétisation : 80,3 % (PNUD, 2019)
Religion(s) : christianisme (90 %), islam, animisme
Indice de développement humain : 149e sur 189 (PNUD, 2019)

Éléments d’actualité

Politique intérieure

Le 16 avril 2021 s’est tenue la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou N’Guesso à Brazzaville en présence de 19 chefs d’État et de gouvernement africains. Lors de son discours introduisant son 4e mandat consécutif (2021-2026), le président Denis Sassou N’Guesso a pris l’engagement, conformément à sa promesse de campagne, d’améliorer la gouvernance de son pays et de lutter contre les antivaleurs, en premier lieu desquelles la corruption.

Politique étrangère

Le Congo est actif dans le règlement de la crise des Grands Lacs et signataire de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs. Le président Denis Sassou N’Guesso préside la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) depuis le 27 novembre 2020. Il s’est investi dans le processus politique de sortie de crise en République centrafricaine (2014-2016), notamment comme président du comité de suivi des accords de Libreville de 2013. Le Congo est contributeur de troupes au sein de la composante police de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Le pays est par ailleurs investi en matière de sécurité maritime, dans la continuité du sommet régional de Yaoundé (juin 2013) : un centre régional de la sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC) a été inauguré à Pointe-Noire en octobre 2014. En 2016, le président Sassou N’Guesso a été désigné à la tête du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye. Enfin, le Congo cherche à être actif sur la scène régionale et internationale en matière d’environnement, présidant la Commission climat du bassin du Congo créée en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22, dans le cadre de laquelle il promeut son initiative de « Fonds bleu pour l’environnement et la paix ».

Les relations du Congo sont étroites avec la Chine, devenue l’un de ses premiers partenaires économiques (avec la France et les États-Unis). Depuis quelques années, Brazzaville noue également des liens de plus en plus forts avec les pays émergents, en particulier sur le plan économique : Russie, Turquie, Brésil, Inde.

Après plus de trois ans d’interruption, le dialogue politique entre l’Union européenne et le Congo a été relancé en juin 2019. Le Congo bénéficie, au titre du 11e Fonds européen de développement (2014–2020), d’un Programme indicatif national (PIN) de 88 millions EUR concentré notamment sur la gouvernance économique et le développement local (32 millions EUR).

Situation économique

L’économie congolaise, dépendante des recettes issues des hydrocarbures (85 % des exportations et 63 % des recettes), pâtit de la chute des cours du pétrole depuis 2014. En dehors des industries extractives, essentiellement pétrolières, et d’un secteur tertiaire en croissance régulière, la part dans le PIB des autres secteurs (BTP, industrie manufacturière, agriculture et élevage) reste faible.

Dans ce contexte, la situation des finances publiques s’est détériorée et la dette publique s’est accrue (87,8 % du PIB début 2020, situation pré-Covid). La reprise économique engagée en 2018 (+1,6 %), après une forte contraction en 2017 (-3,1 %), n’a pas pu être maintenue en 2019 (-0,9 %). La pandémie de Covid-19 a durement impacté l’économie congolaise en 2020 (-7,8 %, selon le FMI) et l’amélioration devrait être limitée en 2021 (prévision de 0,2 %, selon le FMI). L’inflation, pour sa part, s’établit autour de 2,6 % en 2021.

À l’issue d’un accord avec la Chine, obtenu en avril 2019, et de négociations avec le FMI, un programme de soutien triennal a été adopté le 11 juillet 2019, adossé à une Facilité élargie de crédit de 448,6 millions USD sur 3 ans. Cette étape a permis à d’autres bailleurs, tels que la Banque africaine de développement, la Banque mondiale ou la France, d’apporter leur soutien au Congo.

Cependant, faute de restructuration suffisante de la dette détenue par les négociants pétroliers, le programme de Facilité élargie de crédit (FEC) est devenu caduc début avril 2021, sans que les 2e et 3e tranches aient été versées. La suspension du programme, dès fin 2019, avait par ailleurs entraîné celle des versements des prêts de soutien budgétaire (PSB) des autres bailleurs.

Dans le contexte de pandémie, le Congo a toutefois bénéficié de l’initiative de suspension du service de la dette souveraine, lancée par le G20 et le Club de Paris et prolongée jusqu’au 31 juin 2021.

Mise à jour : 18.05.2021

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