LOGIQUE / La nouvelle philosophie
Futurama, je cherchais l'image où les protagoniste de Futurama finissaient sur un astéroïde-point de vue panoramique avec indiqué le panneau, THE LIMIT OF THE UNIVERSE
Vous assistez en direct ou avec un léger différé à la naissance de la logique quantique qui vient asseoir la pensée du Dehors. Après les catégories, voici donc une possible logique, Resituons les catégories et Blanchot avait donné avec Barthes une catégorie le neutre, rejoignant l'hétérogène de klossowski et Deleuze en avait donnée une seconde qui n'est pas possible sans une sortie des paradigmes de la dialiectique : c'est le fini-illimité entrevu à partir de de l'éternel retour de Nietzsche, c'est aussi le monde sans borne d'Hawking. Là il s'agit de voir que cette logique est une logique de l'altération (Blanchot) et de l'aberration (Deleuze). Remonter aux principes qui vont suivre à partir de l'hypothèse de l'eixstence de cette pensée dont les critère de valeur qui ne sont plus le Bien (et le Juste), le Vrai et le Beau. On peut leir substituer la capacité (2), l'importance et la commodité (3). Donnons à présent les trois principes de la logique issu de l'algèbre géométrique (ou logique musicale) qui se contraposent au trois principes de la logique classique.
1. Le principe de différenciation/differance s’exclut du principe d’identité (A=A) : aucun terme n’est, posé deux fois, identique à lui-même si bien qu’en musique, répéter, c’est altérer. A ≠ A (’). C'est un premier pas, mais la pensée du dehors ne repose pas sur l'innocence du devenir mais sur un principe de divergence renforcé qui est : va là où personne ne va, deviens ce que personne n'a jamais été. C'est là plus qu'un idéalisme déçu, une réalisme obstiné à la Goethe et à la Nietzsche, une polymathie presque obligé. C'est le principe de la marche en avant contenu dans cette formule d'Enstein : "la vie c'est comme la bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre".
2. Un principe de négation contrainte s’exclut du principe de non-contradiction pour lequel
(non[A et non-A]) (4) : tout élément doit se composer avec son contraire, c’est-à-dire se composer en devenir (avec sa propre altération). Comprenez A → (A et non-A = A’)
3. Le principe du tiers obligé s’exclut du principe du tiers exclu (A ou nonA) : tout terme musical posé doit se composer avec un autre terme qui est autre que la négation en devenir du premier, terme neutre puisqu’il n’est « ni l’un, ni l’autre ».
A → (A et B)
La logique contemporaine distingue quatre figures de la négation :
— la négation classique des contradictoires : deux termes contradictoires ne peuvent être simultanément ni vrais ni faux (soit : l’un doit être vrai et l’autre faux) ;
— la négation intuitionniste des contraires : deux termes ne peuvent être simultanément vrais, sinon il y a incompatibilité ;
— la négation paraconsistante des sub-contraires : deux termes sub-contraires ne peuvent être simultanément faux?
— la substitution qui considère que toute négation n'est qu'une transformation avortée et qui est la négation des trois négations précédentes. Celle-ci commettant un déni d'affirmation au sein de la substitution.
Dans le passage du classique au quantique que l'on peut nommer seconde renaissance, il serait hasardeux de penser que la musique ce soit constitué, bien après nouage avec la mathématique et la philosophie grecque (dont les critères de valeur sont le Bien (le Juste), l Beau et le Vrai. Toute la qustion de la durée des notes en musique renvoit avant tout à ce que Loraux nommait le tempo de la pensée : les durées qui évite les écueils et les abîmes une fois regroupées donne le rythme. S'il y a une autonomisation de la logique d'écriture musicale, ce n'est que par rapport à une mathématique et une philosophie socratique antique, s'il y a une autonomie de la physique quantique ce n'est que par rapport à la philosophie kantienne (qui n'est autre qu'une analyse transcendantale des forces newtoniennes) dont elle maintient le vocabulaire véhiculaire (symétrie, incertitude, ondes/corps, etc. ...).
On ne peut dès lors soutenir que le langage serait le constituant primitif de toute pensée, quand précisément la pensée sort de son endormissement représentatif et réflexif. On pensera aux trois siècles successifs que Nietzsche a régulièrement dénigrer comme étant des affessement de la pensée (le XVIIe, le XVIIIe sensualiste, le XIXe pessimiste), qui sont l'extension de l'âge classique. Cela est méconnaître qu'au travers de l'importance (comprenez de l'usage qu'a fait Heidegger, entre autres exemples, de la pensée), il n'y a pas la suprématie de la signifiaction sur le dire, donc mais qu'elle sort de ce pathétique par le logo endiatitos et non par le logos prophoricos entendu comme le langage, qui n'est rien d'autre qu'une capture du signifiant, l'introduction du pervers et du secret. S'il y a secret de fabrication c'est surtout par la décomposition du (par exemple la perte du texte des recherches qu'il l'asseoit ou l'obsolécence des outils informatiques et technologiques). Comme la logique dite musicale, n'est pas indépendante de la logique quantique, c'est un simple effet de parallaxe dû à la marche en avant que de penser que "La musique s’est constituée, bien après son nouage grec à la mathématique et à la philosophie, en monde autonome : en monde-Musique". C'est plus largement la pensée qui s'est autonomisée par rapport aux valeurs héritées, à la tradition qui pose des catégories classique mais vides en ce qu'elle se rapportent au Sens divin et non à la Terre.
(1) Réserve : "possible logique", car la question des principes est encore à affiner, c'est-à-dire faut-il la considérer la pensée du Dehors et du Surpli comme une axiomatique comme la pensée du philosophe Deleuze et celle du sophiste Badiou, disciple assumé des sophistes Lacan, Althusser le giscardien, Mao qui bien que sanglant permit une envolée démographique. Passons, il n'est pas bon d'insister sur les travers de l'aversaire.
(2) dont la forme romantique issue de Pascal et Nietzsche est le génie du coeur.
(3) car le critère de toute démonstration est le beau non le vrai, c'est-à-dire depuis Poincaré la commodité, ce qui admet certaines approximations pour tolérer l'obsoléescence des théories, Poincaré qui est au passage l'inventeur de l'égalité, non de la formule, e=mc².
(4) voir le livre Gamma de la Métaphyique d'Aristote