DAVID LAPOUJADE PLAGIAIRE ? Des occurences : aberrations de mouvements n'est pas mouvements aberrants
Voici un extrait du cours du 30 janvier 1984. "Il y a dans l’image-mouvement cinématographique des aberrations du mouvement… Et s'il est vrai que l’image-mouvement, par l’intermédiaire du montage, nous donne une image du temps qui est nécessairement une image indirecte du temps, attention, les aberrations du mouvement, telles qu’elles se présentent dans l’image-mouvement, (plus fort) nous ouvrent, peut-être déjà, la voie d’une image-temps directe… D’où l’importance de ces aberrations du mouvement, et d’une certaine manière, le cinéma depuis ses débuts n’a pas cessé de concilier (plus fort) deux régimes : le régime de l’image-mouvement tel que soumis au montage il donne une image indirecte du temps, (plus fort) et le régime des aberrations d'mouvement qui nous ouvrait ou laissait poindre une image-temps directe. Et les aberrations de mouvement, elles étaient aussi fondamentales que l’image-mouvement elle-même, aussi importantes, simplement elles risquaient, heu, elles étaient sans doute pas perçues comme (plus fort) nous, maintenant, nous avons appris à les percevoir. Qu’est-ce qui nous a appris à les percevoir rétrospectivement, d’une manière un peu nouvelle ? Et ben, c’était, c’que je présentais comme l’événement fondamental : (plus fort) l’événement fondamental, il me paraît plus important que la révolution du parlant, encore une fois, car la révolution du parlant n’est qu’une révolution technique parmi beaucoup d’autres. Et, jamais la technique n’a fait une révolution. (plus fort) Mais la révolution, c’était quoi ? C’était que… … le rapport du mouvement et du temps allait se renverser, et que, loin que l’image du temps découle des images-mouvements… maintenant l’image-mouvement, dans ce qu’il en restait, n’était plus que la première dimension d’une image plus profonde, cette image plus profonde c’était : une image-temps directe, le cinéma allait nous offrir des images-temps… Qu’est-ce qui fondait ce renversement ? Ce qui fondait ce renversement c’était, une mise en question, de plus en plus poussée, des lois de l’image-mouvement. Quelle était la loi de l’image-mouvement ? La loi de l’image-mouvement c’était, le schème sensori-moteur…" Je mets cet extrait pour dire que le chiiffre ou le "fondement" du sans-fond, Monsieur Lapoujade est incapable de l'atteindre dans l'hétérogénèse que pratique Deleuze. Les mouvement aberrants ne sont pas des aberrations du mouvement : "ce ne sont pas des anomalies sinon d'un point de vue extérieur" (DMA, 11) ou dit de manière apparemment énigmatique : le Dehors n'est pas l'Ouvert. Que les aberration de mouvement comme concept relèvent de l'Ouvert dans la même mesure que les mouvements aberrants relèvent du Dehors et ne sont pas des concepts, se retrouve dnas la distinction entre image-temps et image mouvement. Comme Deleuze le répète "L'image temps est devenue directe, aussi bien que le temps a découvert de nouveaux aspects, que le mouvement est devenu aberrant par essence et non par accident"
«Ce que nous appelons normalité, c’est l’existence de centres : centres de révolution du mouvement même, d’équilibre des forces, de gravité des mobiles, et d’observation pour un spectateur capable de connaître ou de percevoir le mobile, et d’assigner le mouvement. Un mouvement qui se dérobe au centrage, d’une manière ou d’une autre, est comme tel anormal, aberrant. […] Le mouvement aberrant remet en question le statut du temps comme représentation indirecte ou nombre du mouvement, puisqu’il échappe aux rapports de nombre. Mais, loin que le temps lui-même en soit ébranlé, il y trouve plutôt l’occasion de surgir directement, et de secouer sa subordination par rapport au mouvement, de renverser cette subordination.» (Image-temps, p. 53)
Une des dimensions que ne traite pas Monsieur Lapoujade est celle du faux-mouvement, c'est-à-dire de la puissance du faux, présente dès le début de l'Image-mouvement.