TECHNIQUE / Les sustentations magnétique et aérostatique
La sustentation magnétique consiste en un aimant qui se superpose à une cage de supraconducteurs.
Elle est utilisée pour les trains qui relient les bases militaires américaines sous les montagnes rocheuses creusées là pour se protéger des conflits nulcéaires. On la trouve aussi dans le réseau ferroviaire suisse,
Pour obtenir les propriétés adéquates, les physiciens utilisent un matériau particulier : les supraconducteurs. De tels matériaux se caractérisent par leur résistance électrique nulle : cela veut dire qu'il n'y a pas d'échauffement dû à la circulation des électrons dans le matériau (l'effet Joule qui fait fonctionner les radiateurs électriques). Un phénomène étonnant, dont on célèbre cette année le centenaire de la découverte par Kamerlingh Onnes (lauréat du prix Nobel de physique de 1913). La supraconductivité est aussi liée à une propriété magnétique particulière, nommée l'effet Meissner : dans certaines conditions de température, le matériau supraconducteur exclut tout flux magnétique, permettant ainsi à un aimant placé au-dessus de lui d'entrer en lévitation magnétique ou sustentation magnétique.
Une variante avec l'effet de sol : la déportance aérostatique.
L'effet de sol a été découvert en 1957 par l'ingénieur Louis Duthion de la société de Jean Bertin puis mis en brevet en 1961 dans la technique du coussin d'air qui sera uitlisée pour l'aérotrain. Il s'agit de créer avec une turbine orientée vers le sol une déportance aérodynamique. Le rail de l'aérotrain ne comporte que du béton.
Les voitures de course utilisent la déportance aérostatique, cela fonctionne tellement que detelles voitures ont été interdites. [Wiki] La Brabham BT46B a démontré l'effet optimal de l'effet de sol ; sur cette monoplace de Formule 1 créée en 1978, la dépression recherchée entre le sol et le fond plat était assurée par une turbine d'aspiration entraînée par le moteur. L'efficacité de ce système était telle que la voiture ne participa qu'à un seul Grand Prix, le Grand Prix de Suède, pilotée par Niki Lauda qui remporta la victoire, avant d'être déclarée interdite en course. La Chaparral 2J a été la première voiture de course équipée d'un tel système en 1970. Courant en Amérique du Nord en catégorie CanAm, elle fut elle aussi interdite en raison de ses trop grandes performances. [/Wiki]. L'application de l'« aspirateur » poussées davantage sur les voitures de courses produit à termes des accélérations latérales difficilement supportables par l'homme dans l'état de son évolution.