GEOPOLITIQUE / La fin de l'ordre Westphalien
16 novembre 2010 - A la tête du quatuor des collabos français au nouvel ordre mondail ou première forme ratée du gouvernement de la Terre (composé de Lamy à l'OMC, DSK au FMI et Noyer à la BRI), Jean-Claude Trichet ne cache plus sa volonté de ramener le monde à un règne féodal des puissances monétaristes. Le 13 novembre, dans une interview au Progrès, le gouverneur de la BCE a demandé la fin de l'ordre « westphalien », selon lequel le monde opère sur la base d'Etats-Nations souverains coopérant dans leur intérêt mutuel.
« Nous avons encore aujourd'hui une gouvernance bâtie sur les Etats souverains eux-mêmes, un monde "westphalien" et qui ne correspond pas aux besoins nouveaux de gouvernance d'une économie mondiale intégrée. Le grand défi de la période présente est d'accélérer le passage à une gouvernance mondiale qui soit à la mesure du monde nouveau que nous avons progressivement créé, particulièrement au cours des vingt dernières années après l'effondrement de l'empire soviétique et la conversion des grands pays émergents à l'économie de marché. »
Mais pourquoi revenir à un ordre de souveraineté ? La souveraineté ne disparaît pas dans l'ordre mondial qui succède à l'ordre
westphlien, car l'état d'urgence peut tout autant être déclaré pour remilitariser la vie civile et la politique comme ce qui arriva avec les innondations de la nouvelle orléans. L'admistration
mettant en place cela se nomme la FEMA aux Etats-Unis. Nous en avions parlé en avril 2009 ici.