NOTION / Déni, dénégation et projection
Afin de mettre en place une sortte d'animologie, de psychologie de l'activté plus que du discours, voici quelques
exemples de mécanismes psychologiques sous-jacent dans le discours. C'est une liste heureusement non exhaustive.
La dénégation est un mécanisme de défense qui refute une réalité à partir d'énoncés qui s'opposent à cette réalité tout en s'excluant mutuellement et forment un argumentaire incohéret lorsqu'il sont pris tous ensemble. On peut illustrer ce mécanisme de défense défectueux qu'est la dénégation par l'histoire du chaudron. Un ami emprunte un chaudron et une fois rendu reçoit ce reproche : - mais mon chaudron est percé.
La dénégation est un mécanisme de défense qui refute une réalité à partir d'énoncés qui s'opposent à cette réalité tout en s'excluant mutuellement et forment un argumentaire incohéret lorsqu'il sont pris tous ensemble. On peut illustrer ce mécanisme de défense défectueux qu'est la dénégation par l'histoire du chaudron. Un ami emprunte un chaudron et une fois rendu reçoit ce reproche : - mais mon chaudron est percé.
Il se met à répondre : - Je ne
t'ai jamais empruné ton chaudron !
- Quand je te l'ai emprunté il était déjà percé
- De toute façon je te l'ai rendu intact.
L'argumentation est incohérente
Le déni est un mode de défense défini en psychanalyse comme un refus par le sujet de reconnaître une réalité Alors que la dénégation oppose des énoncés non-cohérents à la réalité dérangeante, le déni est le refus de prendre en compte une telle réalité. Ce mécanisme est inovqué par Freud pour rendre compte du fétichisme et des psychoses où coexister aient dans le moi deux positions inconciliables induites par deux types de défense différents. L'une porterait sur la réalité extérieure et serait le déni d'une perception de la réalité, l'autre porterait sur une élément fondateur de la réalité humaine et serait le déni d'une théorie explicative des faits.
La projection désigne l'opération mentale (généralement inconsciente) par laquelle une personne place sur quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La personne n'a généralement pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle "projette" sur l'autre. Il s'agit donc généralement de sentiments négatifs, ou en tous cas, perçus comme tels.
Il y a d'autres travers comme la réduction simplificatrice ou l'amalgame (qui vous colle une étiquette ui ne vous correspond pas).
- Quand je te l'ai emprunté il était déjà percé
- De toute façon je te l'ai rendu intact.
L'argumentation est incohérente
Le déni est un mode de défense défini en psychanalyse comme un refus par le sujet de reconnaître une réalité Alors que la dénégation oppose des énoncés non-cohérents à la réalité dérangeante, le déni est le refus de prendre en compte une telle réalité. Ce mécanisme est inovqué par Freud pour rendre compte du fétichisme et des psychoses où coexister aient dans le moi deux positions inconciliables induites par deux types de défense différents. L'une porterait sur la réalité extérieure et serait le déni d'une perception de la réalité, l'autre porterait sur une élément fondateur de la réalité humaine et serait le déni d'une théorie explicative des faits.
La projection désigne l'opération mentale (généralement inconsciente) par laquelle une personne place sur quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La personne n'a généralement pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle "projette" sur l'autre. Il s'agit donc généralement de sentiments négatifs, ou en tous cas, perçus comme tels.
Il y a d'autres travers comme la réduction simplificatrice ou l'amalgame (qui vous colle une étiquette ui ne vous correspond pas).
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