24 Novembre 2007
Pour Aristote :"il n'y a plus de principe si la réalité n'est qu'une seule chose et qu'elle est de cette manière"
Aristote, Physique, I, 2, 184b26-185a7
Pour Schopenhauer, "n'est un principe que ce qui découle du pur concept a priori" (Le monde comme volonté et comme représentation, PUF , p. 541). Ce qui rejoint la proposition
d'Aristote, faisant que le pur concept a priori n'est pas de l'ordre du monde sensible. Lire aussi chez Schopenhauer, De la quadruple racine du principe de raison suffisante, éd
Vrin.
Exemples de principes :
Principe de moindre action (science) : la Nature minimise
l'action.
Principe de raison suffisante (connaissance) : rien ne naît sans raison.
Principe de non-contradiction (logique formelle) : ce qui est blanc ne peut pas être noir, p
Principe du tiers-exclu (logique formelle) : c'est soit blanc, soit noir.
Principe de réalité (économie, politique) : dans la vie, il faut choisir.
Principe d'indétermination ou d'incertitude (physique quantique)
Principe d'hormesis ou d'inoculation d'une toxine (pour les vaccins ou la pollution notamment) : Tout ce qui ne tue pas rend plus fort.
Question cruciale
Que se passe-t-il une fois le principe d'une pensée axiomatique (dialectique ou structuralisme) est atteint, la pensée se retourne en suitant l'esprit de vengeance et l'action devient imposture (au sens donné par Kojève et Lacan pour Platon).
Négligences des principes
Par négligence du principe de non-contradiction, on obtient une émulsion, voir aussi esuchia.
Par négligence du principe du tiers-exclu, on obtient une substitution.