PAUL-CLAUDE RACAMIER / l'échelle dégressive des douze dégrés du déni et la séquence série des objets-non-objets.

Paul-Claude racamier révision du mécanisme du déni dans son ensemble ce qui entraîne une révision du clivage GO_211 : « Le déni est habituellement conçu comme un mécanisme radical du Moi » GO_213, alors que déni et clivage sont des mécanisme de défense du psychotique. Le déni est tourné vers les « altérations narcissiques de l'économie du moi » GO_229

Voici l'« échelle dégressive des dénis gradués » que l'on trouve page 227 du Génie des origines. C'est en effet la correspondance entre les douze degrés du déni et la séquence série des objets-non-objets.

au déni d'existence (maximum du déni _229) correspond la pulsion ou relation d'objet anéanti ; cela entraîne une stupeur aiguë.
au déni de matérialité correspond la pulsion ou relation d'objet dématérialisé ; cela entraîne une mélancolie.

au déni d'unité correspond la pulsion ou relation d'objet éclaté ; cela entraîne un onirisme et une confusion.
au déni de densité correspond la pulsion ou relation d'objet volatil ; cela entraîne une manie.

au déni de signifiance correspond la pulsion ou relation d'objet inanitaire ; cela entraîne une stupeur aiguë.
au déni d'existence correspond la pulsion ou relation d'objet anéanti ; cela entraîne une stupeur aiguë.

au déni d'existence correspond la pulsion ou relation d'objet anéanti ; cela entraîne une stupeur aiguë.
au déni d'existence correspond la pulsion ou relation d'objet anéanti ; cela entraîne une stupeur aiguë.

au déni d'existence correspond la pulsion ou relation d'objet anéanti ; cela entraîne une stupeur aiguë.
au déni des origines correspond la pulsion ou relation d'objet-délire ; cela entraîne un délire.

au déni d'autonomie propre correspond la pulsion ou relation d'objet fétiche ; cela entraîne une psychose froide.
au déni d'existence correspond la pulsion ou relation d'objet anéanti ; cela entraîne une stupeur aiguë.

au déni d'intentions propres correspond la pulsion ou relation d'objet dépotoir ; cela entraîne une passion-paranoïa.
au déni de valeur propre correspond la pulsion ou relation d'objet-piédestal ; cela entraîne une perversion narcissique.