ALLIE DE LA FACHOSPHERE / Jean-Luc Wachthausen, gardienne de Mathausen ?
Il est d'étranges discours, d'étrange relents politiques, on voit refleurir les mots "commissaire politique", on les voit resurgir, on croit l'humanité extractiviste immortelle et impropre à avoir penser faire son propre back-up dans un cylindre à la O'Neil.
Mais Jean-Luc Wachthausen se prend pour qui pour aller même à contredire les visions à gros budget de la NASA ? Non il n'y a pas de rapport de , nous avançons tous dans le sens de la nation. Cela n'est pas tant sans rappeler les discours qu'on vois fleurir où ces chants soit disant improvisés sur les champs-élysées à grand coups de avec l'ombre du Troisème Reich non loin, qui guette tapis dans l'ombre.
Avec le même manque de discernement qui fait les ascogriffes on pourra se demander si Jean-Luc Wachthausen est gardienne de Mathausen ?
Nous donnons toujours la voix à la contradiction même au plus cancres ! Mais Julien Téry a tout dit sur l'inculture.
L'actrice Adèle Haenel arrête sa carrière et politise sa décision par Jean-Luc Wachthausen
Nous voici prévenus par une commissaire du peuple d'un nouveau genre qui continue d'exister par ses coups d'éclat relayés par les médias. Trois ans après sa bruyante sortie de la cérémonie des César pour protester contre le prix attribué à Roman Polanski, Adèle Haenel, 34 ans, a troqué aujourd'hui ses escarpins pour des grosses chaussures de marche, telle qu'on l'a vue récemment au milieu des grévistes de la CGT de la raffinerie de Gonfreville-l'Orcher, en Normandie.
On est loin de l'actrice prometteuse des Diables de Christophe Ruggia (2002), cinéaste contre lequel elle a porté plainte presque vingt ans plus tard pour « attouchements » et « harcèlement sexuel » lorsqu'elle avait entre 12 et 15 ans. Entre-temps, elle avait entamé une belle carrière, enchaînant les films (La Fille inconnue, Cent vingt battements par minute) et décrochant deux césars deux années de suite, celui de la meilleure actrice dans un second rôle dans Suzanne (2013) et de la meilleure actrice dans Les Combattants (2014).
Du Figaro à Libération, on ne tarit pas d'éloges sur l'ascension fulgurante de cette actrice au parcours sans faute, de cette nouvelle égérie du cinéma d'auteur qui se retrouve présente au Festival de Cannes 2019 avec trois films : Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, en compétition officielle, Les héros ne meurent jamais d'Aude Léa Rapin et Le Daim de Quentin Dupieux, où elle donne la réplique à Jean Dujardin.
Il faut croire qu'il s'est passé quelque chose chez celle qui se présente comme « féministe et lesbienne » pour saborder sa carrière et vomir le milieu du cinéma et son système, qui ont permis sa formidable ascension. Elle dit quitter le cinéma mais le cinéma l'a déjà quittée depuis trois ans, tant peu de réalisateurs prennent le risque d'engager celle qui écrit aujourd'hui : « Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève. » Le seul qui s'y est risqué, Bruno Dumont, cinéaste inventif et exigeant, en a fait l'amère expérience puisqu'elle a quitté le tournage de L'Empire parce qu'elle jugeait son contenu « sexiste et raciste ». Rien que ça.
Officiellement, le métier dit qu'elle n'est pas blacklistée mais, officieusement, elle est définitivement sortie de la zone d'influence et du cercle des actrices dont le nom circule encore sur des projets. D'artiste engagée, elle est passée au statut de militante politique qui tétanise un milieu pourtant situé à gauche et ravit les adeptes d'une culture alternative.
Si elle est dans sa logique et dans son domaine de lutte, une chose est sûre, Adèle Haenel ne fait plus rêver. Et Jean-Luc Godard qui, après Mai 68, narguait la bourgeoisie avec ses positions politiques radicales à l'époque du maoïsme au point d'être traité de « plus con des Suisses prochinois », n'est même plus là pour la soutenir.