La Philosophie à Paris

632. la guérison comme rebond.

15 Février 2013, 23:57pm

Publié par Anthony Le Cazals

Dans le même ouvrage est aussi présente la guérison comme rebond. Le combat est en fait l'instance qui subvertit la dualité de la critique des mots et de la clinique des corps, car son urgence fait fondre cette dualité qui est propre au « Repos », à l' « Être » et dont on sait à présent, depuis Galilée, que ni l'être ni le repos n'existent mais que chaque chose est mouvement. C'est en ce sens que le terme de conversion est encore tout religieux ou métaphysique — pensez à Plotin. Rebondir ou décliner, c’est pourtant là l’alternative que pose Deleuze. On peut même avec la constitution des sociétés des sans pères parler de résilience, d’alliances non contractuelles qui récréent des familles loin des schémas établis.


I. La littérature. La santé comme écriture ou la conversion à l'écriture. La littérature est délire et à ce titre joue son destin entre deux pôles du délire... Le délire est une maladie, la maladie par excellence... et la mesure de la santé... La maladie n'est pas processus... la littérature apparaît alors comme le processus de santé DzCC_14-15.


II. Roussel. La conversion de la phrase originelle DzCC_21.


X. Melville. Faire naître le nouvel homme ou l'homme sans particularité DzCC_108.


X. Bartleby, Melville et Lawrence. L’échec des deux révolutions, l’américaine comme la soviétique, la pragmatique comme la dialectique d’où la nécessité d'une communauté nouvelle, la société des sans pères dont les membres sont capables de confiance DzCC_108-109  .


XI. Jarry. La technique planétaire est donc le lieu de renversements, de conversions ou de tournants éventuels DzCC_119.


XII. L'Ariane de Nietzsche. Passer de Thésée à Dionysos, c'est pour Ariane une affaire de clinique, de santé et de guérison DzCC_133 .


XV. Nietzsche. « L’intense vitalité qui défie les organes et défait les organisations »  DzCC_164.

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