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Anciennement www.paris8philo.com, ce site, créé en 2006 lors du mouvement anti-CPE, a rendu compte de l'actualité et de l'expérimentation à Paris 8. Il s'occupe plus largement de rendre compte d'une transformation dans les paradigmes philosophiques suivant la pensée du Dehors ou du Surpli, omme la nomme les métaphysiciens classique. Nous avons quant à nous déjà basculé d'emblée dans la modernité quantique, résolvant la plupart des impasses philosophique du WWe siècle. Cette pensée hors contrat est la marque d'une complexité, riche de multiples facteurs et échelles. Ce site contient des articles pour être apte à un plus grand nombre de choses.

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Publié par Anthony Le Cazals

L’hyperbole est une surenchère métaphysique, en cela elle est connectée à la détresse de l’esprit parfois interminable. C’est par l'hyperbole du « même », du « en tant que tel », bref de « l'essence », que l’existence « se chosifie », comme si la « chosification » pouvait exister. Ce qui a lieu c’est l’intériorisation de la mauvaise conscience, du ressentiment et de la peur issue d’une crise ou d’une terreur et de là une hémiplégie 135 face à toute initiative. Kant a bien montré qu’il n’y a que de l’« extériorité », on a beau couper une chose en éléments, on n’obtient que de l’extériorité. Il en est malheureusement resté le sensualisme du « phénomène », le « faitalisme* » qui fera dire par exemple à Husserl que « la Terre ne se meut pas » NzBM°I,10. La surenchère a une autre composante que l’on pourrait nommer prégnance des mots, c’est le « nominalisme de l’idéalisme » ou encore le « réalisme du jeu ». Le « nominalisme de l’idéalisme », c’est quand on finit par s’ajuster par manque d’imagination aux concepts que d’autres ont forgé avant vous, une image est souvent donnée : c’est quand Pierre s’adapte et se fond dans les vêtements de Paul, d’autant plus que ceux-ci ont une dimension chimérique et qu’ils sont échangeables. Si on joue au « réalisme du jeu », on n’a plus de distance avec son propre rôle. Tout cela n’est que penser à l’emporte-pièce. Les Grecs ont eu, comme notre époque par la précarité salutaire* qu’elle génère à présent, un rapport distancié aux différents rôles qu’ils jouaient, ils subirent une étonnante métamorphose en devenant comédiens, en se tenant ainsi loin de la décadence. Pourtant Nietzsche, en moraliste invite à ne pas les imiter à tous égards.

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