PENSEE / Loi des guerres et guerre des lois.
Je crois aux dispositif structurels (je n'ai pas d'exemple pertinent en tête hormis celui du mobilier urbain, est-ce inconsciemment que l'on empêche les
voitures de se garer n'importe où ? non cela est volontaire ou structurel et est passez dans les habitudes admises) qui évite tout recours à l'intentionnalité (c'est-à-dire à la projection de la
passivité du phénoménologue, de celui qui observe les phénomènes du quotidien). Cela peut virer à la prison, car il s'agit d'une morale construite, d'un forçage des habitudes de vie. Mais les
garde-fous, c'est comme cela qu'il faudrait nommer c'est dispositifs ont avant tout moraux, créés en fonction d'un seuil de tolérance pour prévenir les risques dans les usages (l'exemple des
garde-corps français fait en fonction du goût d'exploration des enfants, le quidam n'a pas à s'encombrer de la réglementation qui est matérialiser là). La loi civile n'est pas divine, elle
n'est actuellement que la gestion des relations constantes, si on suppose que la loi scientifique n'est que la détermination par des fonctions (à partir de Leibniz) de relations constantes.
Orienter les usages donc, on pensera aujourd'hui aux barrières de contrôle et aux mot de passe, mais vous connaissez bien le sujet (passage des sociétés de discipline à celles de contrôle). Cela
fait que tout les rapports de pouvoir (simple connexion de deux forces) sont atomisés, micropolitisés, c'est pour cela qu'on ne voit pas que la troisième guerre mondiale (ou plutôt la quatrième a
commencer) mais loin de chez nous (Irak, Iran (elle arrive via Israel), Xingjiang, Tibet, Nord du Pakistan bombardé, Gaza, Birmanie, dissolution du Soudan, prétention vers l'arctique, révolution
orange et rose d'Ukraine et de Géorgie), elle aura fait plusieurs millions de mort mais comme elle n'est pas déclarée, qu'elle ne repose par sur un engrenage d'alliances on ne la voit pas. Les
guerres diront quelques sociologues ou politologues de gauches sont les effets du capitalisme. J'oserai dire que ce sont des choix structurels et monétaire fait par ce que certain appellent
encore l'empire britannique (même s'il est vénitien-hollando-britannique-saoudien) en fait. Tout est dans le choix de la gestion du risque que l'on met en place, de la manière dont une époque se
mettra ou non à créer une dette infinie, autrefois elle était tournée vers Dieu, mais depuis que le système d'assurance et de finance (basé sur les expéditions et la gestion du risque mais aussi
le trafic et la piraterie comme régulateur de la concurrence : c'était les corsaires qui constituèrent le trésor de la compagnie des Indes) ont repris la dette infinie à leur compte (1913 pour
les Etats-Unis et 1974 pour l'Europe, renoncement des Etats à constituer leur propre monnaie en donnant aux plus requins des banquiers les clés de la monnaies mais en s'assurant par là le fait
qu'il ne s'en prennent pas au système), cela a conduit aux différentes crises que l'on connaît depuis. Comme vous le faites remarquer mais le crédit public existe, là question est doit =-on
financer de grandes infrastructures avec du crédit ou des expéditions avec le système finance-assurance (l'un est le système Colbert, Listz, Hamilton, Lincoln, Roosevelt, l'autre est le système
Freidman, Hayek, Keynes, si on en reste à l'alternative protectionnisme/malthusianisme - c'est-à-dire développement humain ou réduction "eugéniste" de l'humanité, la première par l'accumulation
de la puissance qu'elle génère vire toujours dans un expansionnisme civilisationnel (il faut civiliser ces indigènes) et est souvent retourner en un malthusianisme des élites quand celles-ci par
la stratification du système retourne leur vision en esprit de vengeance. La question du nucléaire et du solaire/éolien en est encore là mais la proportion restera longtemps 75/25 %, c'est-à-dire
l'arbitrage du prix, puisque 1 euro de nucléaire produit 3 fois plus qu'un euro d'éolien. En bon héraclitéen je dirai que cette rivalité est saine et qu'à moins de permettre au malthusianisme de
se répandre, vouloir réduire (pour l'instant) le nucléaire à zéro est suicidaire pour l'humanité qui deviendrait alors "anthropophage" d'une manière ou d'une autre, car d'une manière avertie
cette fois contrairement à la grande épidémie de peste du XIVe siècle.
Si un combat doit se mener c'est contre l'esprit de vengeance, c'est là la seule guerre à mener, cela peut passer
par une résistance armée en cas d'oppression mais en général. L'humain se venge tôt ou tard de sa part animal.