TRANSFORMISME 2 / La langue classique aux oubliettes
Je vous invite à chercher "Grafitti Lagny LaPlaine" et vous trouverez ce qui était l'un des plus grand spot de street art de France.
C'est toujours une bouche qui parle ; mais le son a cessé d'être le bruit d'un corps qui mange ; pure oralité, pour être la manifestation d'un sujet qui s'exprime.
La langue est ce muscle fragile et flexible, attaché sur les bords du visage d'homme et capable d'articuler matériellement, comme monde, les différences des choses.
Nos deux cousins, Gilles et Jean-Pierre, sont encore pris dans la triade kantienne, qui a récemment explosé à la fin du XIXe en philosophie et au début du XXe en physique. Il parle encore à propos de la langue de sujet qui s'exprime pour refléter le monde. C'est la le moi et le monde comme dimensions classique dépassées, qui présupposent une langue qui cadre l'expérience à la manière d'un Dieu. Toutes ces définitions de la langue (latine) sont encore prises dans le cadre classique, moi, monde, dieu come Idées de la raison Pure. Je m'avance peut-être mais c'est peut-être plus Kafka qu'Artaud (qui en est resté au bouddhisme) qui en aperçoit la sortie.
1°)Dans le combat qu'il mène entre lui et le monde, il y a toujours présente cette dimension d'intériorité où la main tendue pour toucher le monde se retirera peut-être brusquement comme si, tâtonnant, elle avait senti le feu." " C'est un grand bonheur que de pouvoir extérioriser aussi spontanément le mouvement intérieur"."Car l'intérieur et l'extérieur sont liés. Coupés l'un de l 'autre, ce sont deux aspects déroutants d'un mystère que nous ne pouvons que subir sans le déchiffrer." JanCK_58_53_42 Kafka n'arrive pas à sortir de cela : "Tout geste en direction du monde est un geste vers l'intérieur". Mais dans son transformisme qui n'est pas exactement la transfiguration de la vie par la littérature, il s'en prend à l'imagination comme refuge (_54 à propos de Poe), à la littérature comme fuite _52 ou trahison face àa la réalité, par exemples par le biais des métaphores dont il rejette l'usage.
[A SUIVRE]