HEGEL / L'idée comme variaiotn, comme évolution
Ce texte est pour Tristan Garcia. Comme une bouteille à la mer, d'autres se chargeront gentiment de le lui communiquer, lui qui voit la varation uniquement chez les post-modernes.
En ce qui concenre la variation, l'évolution comme telle, nous avons deux choses à distinguer - deux états pour ainsi dire - la disposition, la puissance, l'être en soi (potentia, dynamis) et l'être pour soi, la réalité (actus, energeïa) . Hegel va même jusqu'à exposer une contradiction in adjectivo que Bergson et Deleuze résoudront en un nouveau terme. Ce qui tout de suite se préente à nous dans la variation, dans l'évolution, c'est qu'il doit exister quelque chose qui se développe, donc quelque chose d'enveloppé, - le germe, la disposition, l apuissance, c'est ce qu'Aristote appelle la dynamis, c'est-à-dire la possibilité (toutefois la ospsibilité réelle, non une possibilité de manière genérale, une possibilité superficielle) ou, comme on l'appelle, l'en soi, ce qui est en soi et seulement ainsi. De ce qui est en soi on a d'ordinaire cette haute opinion, c'est ce que c'est le vrai. Connaître Deiu et le monde se nomme les connaître en soi. Or, ce qui est en soi n'est pas encore le vrai, mais l'abstrait : c'est le germe du vrai, la disposition, l'être en soi du vréi. [...] Le germe en fournit l'exemple. [... exemple de l'arbre ...] Il importe de savoir qu'il existe queque chose de tout simple, contenant en soi une multiplicité, qui toutefois n'existe pas encore pour soi. Le Moi en fournit un plus grand exemple. Le dépli ne produit rien rien de plus que ce qui est déjà en soi. (...] En second lieu, l'en soi, le simple, l'envzloppé doit se développer. Se développer, c'est se poser, entrer dans l'existence, être une chose distioncte. D'qbord ce n'est distinct qu'en soi et n'existe que dans cette simplicité et cette neutralité [...]. Ensuite il faut que cela acquière l'être-là relativement à autre chose, que cela existe comme distinct. C'est une seule et même chose ou plutôt un seul et même contenu que ce soit en soi, eneloppé, ou déployé, existant comme tel. Ce n'est qu'une différence formelle mais tout dépend de cette différence. Ce qu'il faut remarquer, d'autre part, c'est que dans cette marche du germe au germe, entre le point de début et le point final, se trouve le milieu, ; ce milieu est donc l'être là, l'etre distinct, le développement, le déploiement (dépli) qui se concentre ensuite dans le simple germe. Tout ce qui se produit, toute la plante, se trouve déjà enfermé dans la puissance du germe.