La Philosophie à Paris

EDITO de décembre 2013 / Il y a aussi de l'agitation et de la chaleur

3 Décembre 2013, 10:00am

Publié par Anthony Le Cazals

En ces temps d'austérité, il y a toujours une possibilité d'inventivité, il suffit de savoir que le Christianisme est un platonisme popularisé par les Pères de l'Eglise, ou d'illustrer cela avec humour pour comprendre que le Christ s'est plus fait crucifié par l'Eglise que par les Romains, la bienséance m'oblige à ne pas utiliser une autre image plus explicite mais quelque peu  "blasfessatoire". Dès lors, toujours histoire de réactiver les neurones endormis, on peut entrepercevoir que la science classique avec ses lois universelles et ses coordonnées (géométrie analytique chez Desacartes puis chez Leibniz) n'est en rien l'usage synthétique de la perspective en art mais au contraire sa décomposoition (d'où le terme ana-lyse). Tout ceci a fini par constistuer des aberrations pour la physique quantique à savoir l'usage de l'infini ed'où résulte des divisions par zéros ; ce n'est là que la retranscription en science de la croyance en l'infini ou de ce que, dans le supposé espace euclidien plombé par Einstein, les droites parallèles se rejoignent à l'infini. Mauvaise usage de l'infini, vielle rengaine des deux inifinis que l'on retrouve chez maints philosophes, pour rappeler qu'avant Platon il existait déjà le fini-illimité, qui ne pouvait se ramener ni à cet apeiron dont parle le Philèbe comme indéterminé qui s'opose au mesuré (aruthmos), ce que les modernes nomerons l'Ouvert ou l'Infini. Ceci peut aussi servir de mise en bouche à la lecture de Les mot et les choses de Foucault, qui, en pitch, ne fait que soulever l'événement de pensée qui a produit l'âge classique comme analyse des formes et représentation issues de la Renaissance. Au passage notons que ce n'est autre que la définition de l'Idéologie, que donne Foucault. Beaucoup de philosophes médiatique veulent nous faire revenir à la vérité subjective ou egocentrée qui est la leur et qui devrait se résoudre dans l'entrechoc de leur thèses si médiatiques, si contradictoires. On pourrait perdre son temps à le faire avec tous, la banalité de la littérature demeure intact et c'est davantage d'une étincelle de pensée, d'un frayage de neurone inopiné dont parlent tous les philosophes et qui est à la base soit de leur sagacité soit de leur longs développements. Mais, on peut échapper à la négativité, à la vérité qui capture et attriste, au discours qui vourait se présenter comme tel, en comprenant qu'aux passions tristes du vide et du néant on peut substituer toujours d'autres valeurs, ce sur quoi insiste Bergson. Le gens qui s'enfoncent dans leur subjectivité ne font que répéter les instincts chrétiens de leurs ancêtres. La question est davantage celle de l'importance, ce qui importe dans une situation donnée et qui si possible se délibère en assemblée. Si l'on s'en remet à d'autre cela finit en un procès d'intention et donc aux théories du complot propres aux vieilles institutions. La superstition se chasse dans le débat même si la conclusion de celui-ci reste l'indéterminé de la démocratie, son but premier est de chasser les dieux de la politique, d'évacuer le motif théologico-politique qui revient sans cesse nous hanter puisque les textes et les crédules seront toujours là.

 

Sinon côté cinema, outre le très intéressant Snowpiercer (trnasperce-neige) repris à la BD française, je vous indique d'autres film visionnés par notre ami Franck.

CINEMA / Les garçons et Guillaume à table !

CINEMA / Capitaine Philips

CINEMA / La venus à la fourrure

 

 

Il y a donc aussi de l'agitation et de la chaleur, mais de cette agitation  qui n'est pas propagande ou propagation comme on la retrouve chez les Russes qui nuirait par un effet contre-productif ce qu'elle devrait servir (thèses que l'on peut retrouver par exemple chez Illich ou Virilio). Quant à la chaleur, on peut se poser la question de savoir si la chaleur est constante, c'est-à-dire s'il n'y a pas perte d'information comme quand l'on dit que l'énergie du big bang se refroidit en matière et que la réaction nucleaire vise à libérer cette énergie. Mais qui est contre une certaine chaleur, une certaine affectivité souvent électrique loin des périodes de disette ? A vos quequettes et vos chatounettes aussi puisque c'est par là que se génère le monde de demain. Le paradigme de la vérité, autre nom pour la platitude, n'en aurait pas fini avec nous ? Hey hey.

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