La Philosophie à Paris

REPONSE A SANCHO ET GMC / Libres penseurs je vous salue

10 Décembre 2006, 13:24pm

Publié par Anthony

 "En tout cas, la philosophie que tu parais encore défendre pour ton compte, celle des textes d'auteurs, des systèmes, des ouvrages, ses jours sont comptés." Sancho

Oui les jour d'une certaine pensée systématique sont comptés mais une autre formation adivendra, même si c'est entre le deux que je me situe

Oui je parais juste la défendre alors que je réinvestit certains de ses points car précisément il sont issu de Nietzsche. Je ne fais pas de système mais j'ai une certaine image du monde pour l'instant (prise à Nietsche, à l'éthologie, à la neuropsychiatrie et à la physique quantique positiviste). Je ne suis pas philosophe au sens classique du terme, mais déjà Heidegger le disait de lui-même lui qui voulait amener une pensée qui au final n'avait rien d'ontologique (voir la citation que j'ai mise à plusieurs reprises  ou l'extrait 7 de la quesiton de l'être  sur paris4philo). Je corresponds à un penseur du Dehors, du Surpli, c'est les noms qu'on lu donne qui n'est ni dans un Monisme, ni un Dualisme pour être rigoureux, mais une construction temporaire qui vise entre un basculement de l'humanité dans sa propre autonomie, où ce sont des ensembles qui comptent non des individus qui crient leur moi. Je te renvoie aux vidéo de Krishnamurti sur paris4philo.over-blog.org pour te montrer que ce n'est pas mon apannage. Certains mettent déjà en pratique cela comme l'architecte Rem Koolhaas, ou les sociologues Morin et Castoriadis. Mais comme il faut se mettre une étiquette on met celle de philosophie. Je suis entre autre pour la disparition des concours, la dissolution d'un certainement enseignement reproducteur dont quoi qu'il en soit tu en fais parti. "Restez bien assis à votre table et notez ce que dis le professeur, à la fin je relève les copie gentils moutons". Ce n'est certainement pas une critique qui te vise Sancho mais tu es pris là-dedans, Sartre avait du mal à faire avec. La philosophie ne s'enseigne pas, évidence qui fait qu'on en s'enseigne l'histoire ou les notions creuses. la philosophie est précisément le dépassement pratique de la distinction des corps et des langages. Appliqué Socrate jusqu'au bout suppose ne pas laisser de trace écrite mais dans les conscience : l'aiguillon. Tout le contraire des oeuvres que tu vas mener jusqu'à leur terme. Si tu es pour la cacophonie des opinions c'est que tu es démocrate, nihiliste, mais point philosophe selon l'usage, je ne dis pas ça en jugeant, pour moi tu pourrais en être un. Mais parlant ainsi tu t'engages dans une certaine voie, qui n'est pas celle de l'oralité (sauf dans tes cours). Je me permets de te dire cela humblement puisque je n'ai rien d'académique mais suis plutôt tragique au sens heureux du terme : puissant et rigoureux qui dépasse le pessismisme dont il est issu.

"Toutes les choses sont libres du langage." GM Chenot

Je fais ici une réponse à GMC, pour lui dire que si tout est libre de langage en l'écrivant il s'expose à un joli paradoxe, puisqu'il est lui-même au moment où il ecrit cela pris dans le langage, et surtout sa structure déterminée. Je développe. En disant cela il affirme que tout se voudrait et donc rien ne vaudrait puisque tout serait libre, le langage y compris. Bref il n'y aurait plus de liberté au sens où l'entendait Sartre : l'universalité de l'humanité (vision tout aussi nihiliste que celle de GMC) donnnt un cadre, une condition à partir de laquelle peut s'exercer la liberté de l'homme. En même temps je le cite par humour car l'homme en tant qu'individu et l'humanisme sont des impasses. Pensez à la phrase d'Erasme, "on ne naît pas homme on le devient", qui est en quelque sorte fondatrice ou plutôt dissolutrice de tout ce qui est bassement humain. Consentir à devenir ce n'est plus être un humain, or si on est déjà homme comment le devenir. C'est là qu'entre en compte la thématique l'homme et son double, notamment chez Foucault qui reprend la dénonciation du processus d'homnisation propre à Heigegger. Le double (ou la schize ou le clivage ou la fêure tous ces mots mis au goût du jour dans les années 60) est la dimension de l'inconscient et de l'impensé qui nous conditionne, c'est-à-dire nous active ou nous ralentit malgré tout ce que "pense" GMC. Cette dimension impensée est vie, mais aussi travail ou même langage.

Et comme il y a eu le téléthon hier, j'ajouerai pour GMC que moi-même je suis codé par un langage génétique qui me détermine mais auquel j'essaye d'échapper en dévellopant ma part éternelle dirait Spinoza, ma part de liberté dirait Sartre, la première étant moins bourgeoise et individuelle que la seconde.

Même si je ne suis pas apôtre de la censure, je m'autorise à effacer ses commentaires qui restent noyés de bêtise. Mais lui-même ne le voit pas, lui-même ne voit pas son aggressivité que j'ai essayé d'imiter, ce qu'il a tout de suite remarqué, mais cela ne mène à rien qu'à gesticuler vainement : cacophonie alors que la pensée est nature discrétion. Puisqu'il me prend pour quelqu'un de lâche je lui propose qu'on se rencontre. L'essence des choses précède leur existence dirait sartre dans sa dialectique maladroite aujourd'hui. Nous sommes déterminés génétiquement, naturellement avant de prendre notre envol culturel et affectif dirait Boris Cyrulnik, dont je lis le dernier livre.

Quant à Sancho jamais je ne chercherai à le rencontrer car j'ai trop d'estime malgré ce qu'il pense. Simplement si tu te focalises sur Socrate dont il ne reste que des miettes, alors que le tragique a plus d'ampleur que cela, tu vas à ta perte. Tu souhaites garder des oeillères, dans une certaine lecture de Platon que tu exècre, parcours sur un fil tendu au dessus du vide. J'essayerai de ne plus rien dire pour ne pas interrompre ton parcours qui ravit tant de gens parce qu'il les brosse dans le sens du poil.

Libres penseurs je vous salue

Anthony

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S
Le Cazals, tu me dis "tu ne me semble pas prendre en compte cela, qu'il y a des régimes, des orientation de pensée qui obligent au positionnement. Le Socrate tel que tu le désigne n'en offre aucune pour l'instant". <br /> Je ne pars d'aucun positionnement, parce que je cherche à penser le positionnement en philosophie. Je cherche à montrer que la philosophie n'a été possible qu'en investissant une position, sans toutefois la livrer au langage. C'est comme la sentinelle qui voit toute la plaine, mais ne veut pas voir le mur qui lui permet de voir toute la plaine. J'essaie de montrer que cette position est l'ivresse d'exister. Quel sens cela aurait que j'aille me ranger sous le discours d'un autre?<br /> La pensée de Socrate est à reconstituer chez Platon et d'autres, par une lecture analogue à l'approche psychanalytique. Je t'assure qu'elle ne se réduit pas à des miettes.  
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S
Anthony, tu me dis : "Ce sont des ensembles qui comptent, non des individus qui crient leur moi". D'accord, mais tu connais l'argument de Leibniz des "petites perceptions" : pour entendre la rumeur de la mer, il faut bien que je perçoive aussi le bruit de chaque vaguelette, même si je ne le distingue pas. A distinguer les voix discrètes, à savoir les écouter, à trouver le moyen de les amplifier, voilà à quoi doit désormais se consacrer la philosophie. Ce sera l'ensemble, la cacophonie, pas chaque voix. Pour cela il faut redéfinir le "je", mais pas avec de nouveaux discours, avec simplement de nouvelles écoutes. Les instruments de l'écoute vont naître, mais pour cela il faut qu'on comprenne qu'un "je" s'écoute. Le retour de Socrate s'accompagnera de l'idée que chaque humain s'écoute. Dans ce chacun écouté et dans cette réserve d'écoute, il y a une merveilleuse humanité qui se prépare. La philosophie scolaire doit demeurer. Les jeunes ne doivent pas en être privés. Il faut simplement la redéfinir. On ne peut pas le faire seul. La philosophie doit devenir une action collective où chacun pourra agir. La philosophie comme action, collective, créatrice, ce sera la grande trouvaille du XXIè siècle. Nous entrerons dans les temps du tragique heureux, une formule jamais encore essayé. Je sens que tu y es toi-même déjà, puisque tu te définis comme un "tragique heureux."  
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A
Puisque toutes les choses sont libres du langage pourquoi venir geindre, chez Sancho, que l'on t'a momentanément censué le langage ? <br /> Dire que rien n'est prisonnier du langage ou tout ce genre de généralisation trop hâtive fait oublier que la personne chercher un mode extatique propre au poète. C'est même pire, c'est tomber dans un plat dualisme des mots et des choses, qui n'avance à rien. Toute chose peut se libérer du langage. Mais si tu prends ses "pauvres" électrons en état quantique qu'on fait tourné dans des boîtes quantiques qu'on nomme bits, on les fait tourner dans un sens pour les codéer en 1 dans un autre pour les coder en 0.<br /> Il n'y a de politique qu'à partir du moment. Quel est ton engagement politique GMC ? Celui d'un sage et poète indien qui se lève avec le sourire, qui n'a que peut d'effort à produire tellement son mode de vie est limité, sans potée subversive ou politique pour dire "les mots il se détache de la réalité pour prononcer cette phrase axtatique et toi tu la répète bêtement détaché du détachement (effort) dont elle provient. Il voualit ton sage et poète indien dire, crétins, voyez comment les cohses peuvent aussi se libérer du langage, mais comme il s'adressait à des crétins, j'ai plus d'extime et donc demande plus d'effort à mes lecteurs. Tu n'y a toujours pas consenti normal tu es trop fiers dans ton ego.<br /> Quand on fait l'amour on est libre du langage, mais avant il y a tout un "discours", une parade de séduction. <br /> Tout cela pour dire à Sancho de ne pas trop tenir compte des commentaires de quelqu'un qui veut asseoir sa satisfaction, sa domination. Ta subjectivité irradie certes comme le Roi-Soleil, tu te lèves avec le soleil et tu te couches avec le soleil au lèvres, certes ! Ce n'est pas parce que tu produit plus d'ocytocine que la moyenne, qu'il te faut malmener les autres, jouer les prédateurs à l'égo démesuré (ce qui se pose la question qui suis-je ?, la seule valable à leurs yeux). Plus de finesse, GMC, accepte la différence. Toujours pour renvoyer à autre chose notamment ce cher Ritoyenne http://paris4philo.over-blog.org/article-4840187.html, demande toi ce que c'est que la méchanceté, parfois tu fais les choses avec un tel plaisir que tu ne le voit pas. Tout ça pour te dire que si tu es parfois méchant sans même t"en apercevoir, je n'en suis pas malheureux pour autant. Sournois serait plus approprié que le terme méchant pour ne pas te stigmatiser,  donc je te renvoie un sourire, mais tu ne le vois pas. Et je remettrai tes commentaires quand cela n'aura plus d'importance, qu'il ne prendront pas tout l'espace. Passe ton chemin de freluquet, d'homme qui n'a jamais eu de blesssure, parce qu'il produit les hormones du plaisir et qu'il peut blesser dans son ivresse les autres. Je ne rentre pas dans ton jeu, dans ta réflexion d'ego qui n'a même pas commencé à penser. Nous divergeons et tant mieux.<br /> Rassure-toi je ne suis blessé dans ma sensibilité mais je produis moins d'ocytocine que toi, ceci est conditionné par mon langage génétique. J'ai donc un effort quotidien à faire pour être empli de bonheur ou de béatitude, mais ceci tous les jours en mileu de journée. Ce manque d'ocytocine, je sais donc heureusement le modifier par le travail, l'effort que je fais à travers la pensée (notamment en l'inscrivant en langage quand celle-ci me propulse). Parfois j'en reste à la simple analyses des choses, ce qui peut-être noie les moments de fulguration. Dans le cas présent par exemple puisque j'en viens à m'expliquer, ce que ne dois jamais faire un penseur puisque précisément dans ces moments là il est obligé d'abaisser ses intensité pour se mettre à niveau avec celui à qu'il s'adresse. Parfois il ne faut pas avoir d'adresse. Mais je ne compte pas m'arrêter et je n'ai plus comme Merleau-Ponty cet idéal du Silence. Je sais simplement que quand je serai vieux, il faudra faire en sorte que ce que j'écris aille en poussière, soit exprimé mais pas inscrit. Ce serait faire comme Platon qui inscrivait sa haine dans les lois (il en appelait au crime contre les poètes, les sophistes, les artistes, il prônait l'eugénisme). Et oui pourquoi ce sont toujours des vieux rabougris haineux qui écrivent les lois ? du style Toutes les choses sont libres du langage et que bien souvent les jeunes n'ont pas l'esprit critique pour dire halte là. Monisme, Dualisme.<br /> GMC, tu es un dualiste sans nuance, je suis un schizophrène pour qui les mots sont parfois comme des corps ' ds coups de poings disait Artaud). <br /> Tout ce texte pour que tu te révèle dans ta splendeur rayonnante GMC.<br /> Tout ce texte pour te dire que je veux bien te rencontrer, parce que ça n'aura aucune incidence sur ma pensée, mais que toi tu en a la lâcheté. La mienne n'est pas à cet endroit, j'ai le courage de le reconnaître, parce que je la repousse sans cesse.<br /> Dernière chose peuvre que ta pensée est nihiliste GMC, c'est qu'elle se perd en palabres inutiles et me conduit à te rejoindre dnas ces détours, ta pensée ne va pas à l'essentiel, mot dangeraux mais tu le comprends mieux que si je dis tu ne vas pas vers ce qui a de l'importance, tu ne sais ce qui a de l'importance. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de qui je suis puisque je suis un "schizo", "qui je suis", n'a pas d'importance. Je ne t'empêcherai pas de continuer ta route de prédateur, tu ne m'enpêcheras pas de continuer ma route d'affranchi, je m'y engage, GMC. Finissons par cette phrase de Platon "nous nous rendons malheureux par ce que nous ne savons ce qui a de l'importance". Sourire :)
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A
Oups j'ai confondu sérotonime et ocytocine mais c'est vrai les cohses sont libres du langage. Désolé si parler en terme de substance peu paraître abstrait (bien que vous ayez Wikipédia maintenant) mais GMC je parle ainsi parce que "je" n'ai rien à avouer ou à confesser et qu'il n'y a pas là d'auto-satisfaction. On est plus au temps de l'inquisition, époque qui comme la notre était déterminé par un langage. Il est donné à certaines personnes de modifier ce langage on les nomme créateurs, ces sont des artistes, des scientifiques, des penseurs. GMC ne les sous-estime pas et ne te surestime pas. Eux ont compris qu'il fallait savoir ferrailler avec le langage, en inventer un en même temps qu'il se créer, simplement pour indiquer aux autres que c'était la marche à suivre, l'équilibre en dynamique.
G
blablablabla....jetourneenrondjetournenerondjetourneenrond..... dansmoncasqueoxydédansmoncasqueoxydédansmoncasqueoxydé...salut à toi l'urineur (puisqu'ainsi tu t'es auto-qualifié -avant de censurer gaiement-),baratin stérile qui projette du recyclage à tout vent.aucun courage dans les prises de position.du vent, voire des vents, ou des pets d'alouettes, rien d'autre.pour vivre, c'est pas encore demain pour toi, bambin, étant donné que tu ne sais pas faire la différence entre vie et existence.le jour où la lucidité te sera venu et où tu seras un homme (pour t'aider, homme c'est l'état qui vient après mâle; mâle, c'est l'état où la préoccupation majeure est ce qui pend vaguement à peu près en-dessous du centre de gravité), n'hésite pas à sortir de ta cour de récréation pour paralytiques neuronaux....en attendant, apprend donc le sens du mot humilité, bambin.et le paradoxe également car "toutes choses sont libres du langage" (soûtra de l'entrée à Lankâ, inutile de l'attribuer à gmc), ansolument toutes.que tu crois le contraire dans tes stériles délires, n'engage que ta propre aliénation mentale et rien d'autre.ciao bambino désepéré (pas le cas de gmc qui vit dans le sourire d'une aurore permanente)
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G
blablablablabla.............tourneenrondtourneenrondtourneenrond.....enfin, un grand bol de n'importe quoi.....salut à toi l'urineur (puisqu'ainsi tu t'es toi-même défini - avant de censurer allégrement-),seul toi voit en gmc un désespéré, en l'occurence le désespoir est dans ton regard. gmc est joyeux tout le temps, il se lève dans un sourire et se couche dans un sourire.et arrête de croire tes idées fixes, il ne peut pour gmc y avoir de rencontre avec un mental robotique qui sert du recyclage qu'il ose appeler "pensée".pour ta gouverne, "toute chose est libre du langage", absolument toute chose. c'est bien pour cela qu'il n'y a aucun paradoxe dans le fait que gmc soit muet. (faut être adulte pour voir ce qui est dit dans cette phrase)seule ta peur - remember ceux que tu appelles pleutres du haut de ta vanité, tout en n'étant pas mieux qu'eux - et ton verbiage stérile t'empêche de l'admettre.fais signe quand la lucidité te viendra. et que tu seras devenu un homme (tu sais, homme, c'est l'état qui vient quand on sort de l'état mâle; mâle, c'est l'état où la préoccupation majeure se trouve quelque part en-dessous du centre de gravité)
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R
Les documents dont parle Antho sont ICI et ICI.Ravi de constater que ça sert à quelqu'un :)(la ritournelle vous salue)
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L
Pour être plus précis. Et je je ne pourrais faire d'autres réponses car chercher la contradiction est stérile et a toujours permis qu'une troisième voie se dégage, qui elle peut-être réellement dangereuse.<br /> Donc Monsieur GMC, les "choses" sont libres du langage est tout à fait valable dans une certiane mesure, on est pas obligé de les désigner, de leur donner une signification. Ce que ton poète semblait bouloir dire. Seulement, tu te manifestes ici par le langage et Sancho le dit lui même il a besion de passer de passer par le langage philosophique pour acquérir sa propre liberté. Dounc Toute chose n'est pas libre du langage, tous les évènement oui mais tu n'as pas voulu le comprendre. Tu repasseras à la prochaine séance, si l'effort t'en dit :)<br /> Quelque part cette phrase est une insulte, une méprise envers les opprimés, les démunis (de langage entre autres choses), qui dans le cas des ouvrier à la chaîne sont contraints par un contrat et protégé par un droit du travail. On parle d'aliénation, je ne sais pas si le terme convient mais en tout cas dans cette dimension le langage non plus n'est pas absent. Mais ton sage ou ton poète indien lui a trouvé le moyen ascétique de s'en extrai. Toute chose n'est pas libre du langage.<br /> Il en va de même pour la génétique comme il a déjà été dit, je suis par exemple fortement déterminé, codé dans la production de mes protéines par les gêne court-5-HTT et 15-FBN1. Je n'ai pas à te dire en quoi parce que tu es quelques de peu respectueux mais j'assume complètement cela, puisque je m'efforce de dépasser ce déterminisme, en cela consiste la liberté (qui a une dimension collective, la liberté individuelle asservissant des dominés). Toute chose n'est pas libre du langage. Ce qui atteint l'évènement, sa propre autonomie comme ton sage ou poète indien oui, mais il n'est pas toute chosse.<br /> Etant rigoureux je dois aussi te rappeler que le langage (logos) pour un dialecticien est la mise en rapport des choses entre elles, et que donc tout ce qui ne peut être désigné appartiendrait au non-être (comme la boue et les cheveux), il aurait une existence mais sans consistance véritable, c'est un peu contre cette vision des choses qui se retrouve dans la manière de gouverner que je me bat. Disons-le, on ne va pas rester un sage ou un poète indien toute notre vie, vient à un moment donné la manière dont tu t'impliques dans les choses et que l'on nomme politique, cette implication n'ayant rien à voir avec la représentation, la délégation de sa puissance en glissant un bulletin dans l'urne.<br /> Poursuis ta route GMC, ne désespère pas, il y a toujours la possibilité d'une rencontre. Ne te soucie surtout pas de nous car nous n'avons aucune prétention à la vérité, juste à agir et penser de concert, en stimulant l'un l'autre en respectant la phrase de Parménide "le même est à la fois  pensée et être", à la différence que nous cherchons à devenir discret, le plus discret possible pour éviter toute reconnaissance qui induit beaucoup de malentendu comme ta réaction disproportionnée, donc passe ton chemin, poursuis ta route, à chacun son métier, disait Marx, à chacun sa voie.<br /> Sancho deux choses qu'il faut dire la pensée consiste précisément à sortir du chaos, de la cacophonie ambiante, ton parti pris et de l'accentuer, je ne pense pas que ce soit socratique (lui qui soutenait la dictature des Trente). <br /> Sinon je ne pense pas que tu délires beaucoup ou tout le temps c'est une des leçon de la pensée apprise de mon vieux maître, ou plus simplement tout délire a besoin d'être cadré, éduqué, d'e^tre orienter ou pour faire vaguement socratique aiguillonné :) . Nietzshce le fut par Schopenhauer, Deleuze le fut sans doute par Jean Hyppolite, Badiou dit précisément qu'il a appris la décevante nouvelle que d'autres orientations de pensée existaient par Lacan... Simplement tu n me semble pas prendre en compte cela, qu'il y a des régimes, des orientation de pensée qui obligent au positionnement. Le Socrate tel que tu le désigne n'en offre aucune pour l'instant. Mais peut-être ton affaire n'est pas la pensée, la manière (morale) dont on convient à une sitation ou manière (tragique) par laquelle on renverse cette même situation. Ce n'est pas qu'affaire d'existence qui s'éparpille de manière nihiliste, chaotique plus que par un équilibre en mouvement.<br /> Deleuze n'a pas cherché à faire une oeuvre, il aurait souhaiter ne pas mettre son nom sur ses livres mais dans l'université cela n'était pas possible. Tu parle de cacophonie constructive et agissante , de réveil de la démocratie, c'est louable, mais tu n'es pas capable d'embrayer sur ce qui a été fait avant. Rapprocher l'art de la philosophie c'est proprement anti-socratique, Socrate estcelui qui a fait brûler ses poèsie à Platon, qui a renier la scuplture, qui a aidé son ami Euripide à enterrer la tragédie en y introduisant de la rationnalité (l'ajout de prologues avec un narrateur est flagrant). En même temps il y a l'épisode du Socrate musicien mais qu'en penser. Penser avec des miettes.<br /> J'arrête parce que j'ai à vivre
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