MORALE / "Heidegger est un opportuniste né !" Lacoue-labarthe
Ceci est tiré d'un entretien à plusieurs notamment. Il est impossible de dire que Heidegger n'est pas à un moment donné adhérer aux thèses nazis ou qu'il n'avait pas pris sa carte au parti. Dire qu'il était fondammentalement nazi c'est un peu gros, mais toute sa pensée à croute perspective ne fait que dénoter son opportunisme politique et universitaire. Nous reprenons quelques échange entre des spécialiste de la pensée de Heidegger (Lacoue-Labathe et Faye entrecoupé par l'animateur de l'entretien)
Heidegger "suit de très prêt l'actualité, il suit de la progression de la guerre. C'est un opportuniste né." Philippe Lacoue-Bathe. C'est assez dur à retranscrie car Faye, Lacoue-Labarthe et l'animateur se coupe pas mal. Mais ils parlent notamment du revirement stratégique des intellectuels quand ils voient que le front russe résiste "Très rapidement, c'est très intéressant, là on voit le changement de discours [chez Heidegger] ... Au tome 90 de l'oeuvre compllète, Heidegger dit on rentre dans les zones de décision et visiblement c'est la geurre mondiale qui va être la décision, or en 45, en juin 45 le discours change complètement et que dit Heidegger : "les guerres ne sont pas en mesure de décides des destins, même les gueres mondiale ne sont pas capables" et ça on aurait souhaité u'ille dise dès juni 1940 au moment où au contraire à la fin de son cours sur le nihilmsie europépéen, il faisait l'exhaltation de la motorisation de Weirmacht "alors là, ça,là, il y a des questions qui se posent..."
L'animateur ajoute une citation de Heidegger qu'avait relevé Faye : L'animeur dit alors citons juin "Losque l'avion conduit le Fürher de Munich à Venise jusqu'à Mussolini alors advient l'histoire." "C'est accablant'' l'animateur. "Ca ne dédouane pas Heidegger" Faye "'Ca ne dédouane absolument pas Heidegger.. mais posons nous la question de ce qu'on fait les philosophes, les intellectuels pendant la période ditte des totalitarisme .. Il y a eu des résistants, bien sûr, il y en a eu d'autres qui ont accompagné le mouvement, esayons d'analyser" Lacoue-Labarthe.
L'animateur "Vous faite partie de ceux qui ont pris des distances notoires avec la pensée politique, ... ... ...". Lacoue-Labarthe embraye "Si je peux être net, à la limite grossier ...c'est de la bêtise, c'est de la cécité politique, c'est inadmissible [nous avons censuré en fait]. C'est un type très faible, j'imagine, très faible comme ça. Voyons comment un type dont la pensée est de cette dimension est capable de sortir des bêtises de ce type. de "Grosse Dubie" "Grosse bêtise" ... Vous les citez Emanuel Faye. Ca n'invalde pas ce qu'il a de pensée chez Heidegger..." Je coupe la phrase qui suit. Plus loin, Il fait remarquer que Heidegger a publié de son vivant ses textes les plus hitlériens de 1933-1934 sans avertissment et que des étudiants reprennent dans leur thèse sans le savoir "Il n'y a aucun déni, Il n'y a aucune prise de distance de sa part" ajouté Faye. Lacoue-Labarthe a la particularité de dissocier les options politiques de Heidegger de la pensée de celui-ci dont on pourra dire qu'après 1964 et sa conférence sur la fin de la métaphysique qu'elle est un repentir vis-à-bis de la question métaphysique de l'Etre, Heidegger sachant bien que Etre et Temps était son grand livre puisqu'il en posera un exemplaire sur la dépouille de sa mère défunte.
c'est pour dire que la dite question de l'Etre est toujours dans l'optique oppportuniste de Heidegger au sens où il en fait une niche philosophique, une question sérieuse trop sérieuse qu'elle mérite toute une vie. Cette question de l'être induit tout une posture de domination, de dissuasion vis-à-vis du lecteur, savoir que l'on peut devenir indépendamment de toute question trop sérieuse, que l'on peut se régénéré c'est , Heidegger parlera à ce sujet d'oubli de l'Etre et quant à sa démarche de vérité, aléthia (réminsicence, Le léthée étant l'oubli). Lisez Être et temps et essayer des comprendre les évènement qui vous entoure, vous demeurez au contraire pris dans l propre déréliction de Heidegger, (mais je me répète). C'est cete distance critique qui me semble-t-il il faut avoir car parler de l'Etre induit tout une conception du monde, notamment de légitimer la hiérarchie et le le conservatisme, dont il est indéniable qu'ils existe et existeront toujrs mais qu'ils ne sont pas le tout de . Heidegger a coupé trop court comme le fait remarquer Deleuze dans son Foucault.
L'entretien en son entier
http://ensanancy.typepad.com/lelaborynthe/files/philippe_lacouelabarthe.mp3
http://skildy.blog.lemonde.fr/2007/01/30/en-hommage-a-philippe-lacoue-labarthe-emission-radiophonique/
Je ne sais pas si j'ai été clair dans ma réponse. Mais tu ne sembles pas toi-même, cher JP, avoir de distance critique vis-à-vis de la pensée de Heidegger, dans ce qu'elle avait de prisonnire de la métaphysiqe à la fin de sa vie (voir le film La Question de l'Être chez paris4philo, 7ème partie) il dira préparer une pensée, cette pesée que l'on a jamais mis en oeuvre (Sauf chez Spinoza et Nietzsche à vrai dire) et qu'il lui semblait qu'il fallit dsormais renocer au jargon de ses débuts. Il aurait été plus perspicaces dès le débuts peut-être ne se serait-il pas tourner vers le nazisme, peut-petre aurait-il été moins opportuniste (dans un sens statique, d'homme souabe aimant les clarières tranquilles et les niches philosophiques plus que de rencontre avec ceux mruqe une vie, qui fait évènement).
La question de l'Être est une niche spéculative dans laquelle Heidegger est indétronable et une impasse métaphysique. Dès qu'on aborde là question de l'Etre il y a comme de la charlatannerie qui surgit de le discours car l'on veut donner trop de sens et de serieux au verbe être : on aggrave les problèmes au lieu de les dissoudre (c'est la catégorie des faux-problèmes philosophiques qui sont éternels n'ont pas qu'importants mais parce que volontairement insolubles ou ineptes, celui qui les reprend à trouver un filon où il emmerde tout le monde au fond).
Tous ceux qui ont posé la question de l'être ont reproduit cette charlatannerie, Badiou avec son Etre et Temps (l'impasse de sa démarche qu'il nomme inhumanité et dont il sait qu'elle sera à terme dépassée, on peut admirer sa propre vision (auto-)critique à la fin du Siècle), mais aussi Deleuze dans ses faiblesse, même s'il a plus parler de ce qui dépassessait très justement l'être et n'était pas conditionner parce que jusqu'alors nous (notre pensée, notre époqe, notre civilisation) étions capble de penser : on peut appeler ca l'Evénènement, c'est à dire ce qui ne peut se dire en terme clair et distinct parce qu'il est avant tout vécu tacite ou "énoncé" au-delà de l'enchainement des propositions pour reprendre Foucault. Cela touche aux dimensions instinctives (énoncé=inconscient) et dionysiaques (pour varier les termes). L'énocé est l'inconsicent si on en reste aux thèses deleuzo-guattariennes des années 70, c'est-à-dire au matériau que Deleuze, Foucault, Blanchot et Gauttari voulait faire remonter à la surface. L'inconscient n'est plus alors freudien, ni même cognitif (comme on aime à le découper si facilement), il produit des évènements singuliers plus que des choses figées ou des fantasmes sur un Etre manquant.
Est-ce un hasard si l'Etre vient toujours à manquer ce que remarque Heidegger, ce que d'autres diront, en assumant moyennement leur charlatanerie, comme l'Etre est vide, car on s'évertue enocre à employer le terme, comme s'il y avait une question fondamentale derrière alors que précisément pour reprendre les textes de Negri (voir précédnet article dans la revue de presse), nous l'avons dépasser en mai 68, il y a eu évènement dans une pensée qui envahissait la scène politique, c'est-à-dire décharge d'énergie que l'on ne peut que difficilement rendre par les mot mais qui à trverser les corps. Il ne s'agit pas de faire de l'idéalisme à propos de Mai 68, mais quelques chose a agité les gens mais surtout à marquer certains penseurs qui se sont retrouver à penser d'une manière différente que celle qui pose la question de l'être, il croyaient tout de même encore à la métaphyique et à la théorie même s'il la défissaient autrement (on pourait parler d'ontologie mais précisément ce n'est pas ce qui a fait date). Dépassement de la question de l'Etre qui d'ailleurs était déjà posé explicitement par Bergson et Nietzsche. Il y a plusieurs type de nihilisme et Heidegger n'a pas vu en en dénonçant un qu'il était pris dans un autre dont le symptôe encore une fois est la déréliction inhérente à Etre et Temps.