ACTUALITES / De ce qui va arriver en Ukraine
La question qui a à voir avec Poutine mais aussi celle de votre réjouissement aux commentaires est celle de la lassitude à la posture qui a à voir avec la contiuation. La question qui va se jouer avec Poutine qui souhaite conserver sa place et voit d'un mauvais oeil la démocratisation de l'Ukraine qui balance économiquement entre deux jeux de normes (russes et européennes plus exigentes, deux marchés) (c'est le point de vue libéral accepté). Poutine a vu la brèche du retrait de l'Afghanistan comme un signal, c'est vous je croit qui le voyait comme un judoka vicieux toujours prêt à s'attaquer aux points faibles les articulations (c'est un ancien loubard aussi rattrapé par sa prof). La question est son peuple suivra-t-il sa domination vertical, son autorité verticale. Vous concernant et concernant la chaîne la question est plus celle de la posture de prêtrise. Avez-vous eu une lassitude à cette sorte d'autorité horizontale. J'ai un ami chef de troupe de théâtre et donc metteur en scène qui parle ouvertement de sa lassitude à guider et qui se fait "porter" par les jeunes. La lassitude à diriger, à guider, le prêtre, le gourou peut-être, sous une forme d'autorité horizontale au premier abord ouvre-telle à une nouvelle posture qui est plus d'attente et non domination ouverte ou horizontale. Le lecture comme attente, l'attente du commentaire, etc. ... sont(ce des messianismes au second degré ? C'est cette posture qui me touche, reciprocité-attente-partage alors que les liens sociaux et m^mes parasociaux avec votre chaîne ont été entamés.
Deleuze dans son introduction à Molloy (je crois) distinguait la faitgue de l'épuisement. La fatigue c'est celle du travail "harrassant" qui a à voir avec le renouvelleent des forces. L'épuiseent est plus métaphysique et en lien avec le nihilisme quand la lassitude elle vient après cet épuisement et est d'un autre ordre, c'est la lassitude de la posture, de l'obligation à donner une direction, à guider l'action. C'est la volonté de se placer dans une posture d'attente, un peu comme Bonnard le peintre était dans l'attente de l'inattendu quand il peignait ses baignoire (et ses reflets changeants) ou ses payaages depuis l'intérieur d'une fenêtre ouverte. Attente qui n'est pas l'espoir. L'attente connait-elle l'ennui ?Question que l'on peut se poser, car l'ennui dénote tout de suite quelqeu chose d'autre, c'est l'ennui qui a poussé les salonnères comme on peut le voir dans le reportage d'arte qui circule actuellement. C'ette attente est une mise a disposition aux fulgurances d'inspiration quand les choses se dénouent et s'ordonne sous un nouveau registre.
https://www.youtube.com/watch?v=YoQctv6R5WA
Nous sommes en dehors de tout ça. Notre pensée n'est pas oraculaire, elle n'est pas une méditation sur l'être, elle ne comporte ni ontologie, ni esthétique, ni ethique qui étaient les compartiment de la pensée classique. Comme l'écrit Hegel dans une figure de style ; la rationalité produit du rationel, la pensée produit des pensées. et il annote, et cela nous concerne et concerne tout l'irrationalisme depuis Schopenhauer : la pensée tombe aussi au rang de déraison, c'est là une autre considération (XII, 34).