A propos de qui nous sommes.
On nous fait remarquer que nous sommes abscons - sans doute Shakespeare en son temps, mixeur de français et de saxon - alors que nous sommes idiots, que nous avons choisi l'assertion, l'affirmation de l'idiome plutôt que de se définir par la négative, le théoricien nous ramenant le cas échéant à une théologie négative.
Nous sommes libres penseurs, nous sommes reconnaissants les uns envers les autres d'être libres, mais nous ne croyons point en la liberté, paradoxe apparent qui initie notre philosophie, sauf à être idéaliste; là est la démarcation, votre incompréhension possible. Ceux qui font de la politique à ce jour sont idéalistes qui s'ignorent, pets d'orgueil.
Comment être idiot sans être oraculaire dans quelque subjectivité, par la science et sa soeur la connaissance.
Bref nous n'avons ni à nous expliquer ni à nous faire justes ; l'audace de penser, la vaillance des élaborations ne requièrent point d'extases, juste de l'esquis. Faire la brèche. Faire sillage. Panache. Dégager...
Esquisser une nouvelle voie d'emblée déjà là depuis lles Grecs (anepeiton, logos endiatitos, etc. ...).
Ceci est ni un traité, ni un programme, simplement un manifeste autonome, Ecce Homines.
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Nous sommes impétrants de l'école hellénistique de Paris.
Nous sommes elseristes et fryistes.
Nous sommes en dehors du hard problem of consciousness (David Chalmers).
Nous ne sommes pas islamo-guachistes, ni gauchistes, ni anarchistes, ni écologistes politiques, ni libertaires...
Nous ne sommes pas post-modernes, mais de la troisièmes modernité, la modernité quantique - après la classique et la romantique. C'est pourquoi nous pouvons critiquer les deux premières puisque nous nous y accolons. Nous connectons directement à l'antique d'avant Platon (+ Pindare, Plutarque, Epictète et Salluste).
Notre spectre politique s'inscrit du communisme au radicalisme politique, car tout anti-communiste est un chien.
Nous invitons notre contradicteur à lire "Ceux de Châteaubriand" avant de s'adresser à nous.
Nous sommes proches des descendants de Jean Langevin.
Nous sommes disciples de Jean Salem pour sa recollection des membra disjecta et Patrice Loraux dont nous prolongeons la propédeutique et certaines topiques.
...à la seul différence que nous ne sommes pas matérialistes mais compatibles avec le matérialisme éliminatif : il n'y a ni conscience matérielle ni conscience spirituelle. Nous sommes furtifs popur ne pas être pris en défaut.
A la bêtise du point d'arrêt nous préférons l'idiotie de l'élan : il ne sait pas où il va mais il y va (ce qui est idiot d'un point vue fixiste car nous avons peu bougé)..
Nous sommes acosmistes bien que, fréquentant toujours le même cercle d'amis, nous serions mondains, simplement ce cercle plus qu'éclaté. Etre cosmiste serait tout simplement croire aux Idées de la Raison pure.
Nous ne sommes pas cosmopolite, en ce que le cosmopolitisme est le refuge du pervers (cf; la crtique de Rousseau)
Sous l'influence d'Alain, nous sommes anti-parlementariste en ce que la parlement est une assemblée faite de commission, une assemblée de notables faite noblesse de robe - de là oligarchique.
Nous sommes éliminativistes en ce que pour nous la prétention à la conscience est illusion : la conscience permet d'atteindre le miroir rationnel (la mirah depuis la pensée hébraïque) de la réflexion mais ne permet d'aucune sorte de penser.
Dit autrement la philosophie ne consiste pas à expliquer la chute des idées dans le corps.
Nous ne sommes pas rationalistes, idéalistes, radicaux philosophiques, libertaire-égalitaire. Notre pensée est complexe.
Il n'y a ni matière ni esprit, en tant que forme pertinentes d'analyse du réel et du complexe : la matière ne serait qu'un réseau ordonnancé d'atomes agi par l'esprit et l'esprit un outil de domination des corps.
Souvent on confond la politique de non-domination avec de l'anarchisme.
En morale nous appliquons une éthique de la discipline qui pourrait s'approcher du conséquentialisme.
Les seules dimensions chrétiennes qui nous restent sont la lumière, l'élan, la bienveillance. La concorde (issue d'une synthèse) Nous ne faisons pas
Nous sommes laïcs selon une tradition que l'on peut faire remonter à Alain si vous souhaitez la situer, qui consiste à renverser le point de vue dominant, notable.
Nous sommes hommes de connaissance et de synthèse complexe.
Nous appartenons à l'époque quantique dont nous avons cherché à expliciter l'émergence.
Nous avons été deleuzo-foucaldien
Désolé nous n'avons pas de doctrine, simplement des valeurs.
Nous ne croyons à aucune création simplement à l'élaboration que communément on nomme transformation. En cela nous sommes transformistes.
Nous sommes des mutants. Toute lutation requiert un groupe comme le souligne Bergson.
C'est à Gérard Engrand (2002) que nous devons notre invitation au Nietzschéisme, mais Nietzsche n'a pas de disciples pour la simple raison qu'il produit des types et que le type suprême qu'il souhaite produire est à l'opposé de son Antéchrist.
Nous ne sommes pas féministes, en ce que le féminisme matérialistes est incompris, nous sommes égalitaristes dans le couple : tu proposes, je dispose ; je propose, tu disposes.
Nous sommes contre la gauche identitaire et sa volonté de donner tant d'importance aux réformes sociétales.
La dimensions sociale est à dépasser, en ce qu'elle est libérale avant tout (cf. le radicalisme philosophique). Le socius renverra toujours au client des notables.
Les places et les rôles n'ont guère d'importance.
Qui a reçu une véritable formation philosophique ou qui a un véritable fonctionnement scientifique comme Niels Bohr ou Richeard Feynman nous comprend d'emblée. Quantique des quantiques.
Nous sommes aussi crazyistes (follistes) - comme Eric Scwitzgzbel - ou nullistes : toute théorie qui se veut cohérente pose une hypothèse ou un présupposé fou au sens où il contredit le bon sens. Non déterminisme quant à la théorie, bien que déterminés en pratique, notamment par notre faculté de travail, nous nous appliquons à une philosophie comme synthèse, comme synthèse de la plus grande contradiction, c'est-à-dire celle qui va de Nietzsche à Marx - sans leurs morales respectives.
Nous faisons la critique de la prétention à l'universalisme peut-être parce que notre ami Olivier Dauger nous y a initié dès nos six ans ; "Ne prends pas ton cas pour une généralité"
Dès lors qu'on pense en terme de civilisation ou que l'on pose une ontologie, on est décadent - ils se nomment parfois crépusculaires.
Toute théorie cohérente sur n'importe quelle sujet va comporter une par de folie, précisément dzans ses prémices et ses hypothèses. Notre pensée n'est pas axiomatique et n'est toujours pas parvenue à ses principes (d'où le fait que l'on pête le flanc à la décadence)
Dit autrement nous croyons à la pensée contre-intuitive ou si vous préférez paradoxales : la thèse que la conscience n'existe pas et n'est qu'une illusion, ne nous apparaît comme absurde mais simplement une refutation du subjectivisme compris dans le rationalisme et repris dans la radicalité philosophique des lumières.
Pour être illusioniste il faudrait être matérialiste, or nous ne sommes ni l'un ni l'autre bien que compatibles avec leur conclusion.
L'introspection du sens commun par l'argument de la douleur : c'est peut-être qu'il n'y a pas à être introspectif car ce qui importe c'est ce qu'on fait. Dès lors s'ouvre le gimmick du point de vue de l'homme sur l'animal qui est le point de vue biaisé du philosophe sur ces contemporain. La pensée requiert un passage par un détachement et l'endurance d'autre "à notre sens", pour nouz exprimez communément dans votre langage neurotypique.
Le motif psycho- (le régime des expériences névrosées et bourgeoises) n'est qu'une mode.Ilest très possible que l'expérience du machinisme nous pousse à l'endurzance d'autre chose, déploiement de la pensée
A la base nous ne devions pas nous exprimer devant vous, car nous n'avions pas intégrés le langage des réflexifs (ou neurotypique, les autres nos alliés nous comprendrons). En sommes nous avons été étranger au roman, à l'apprentissage par le roman car jetés d'emblée dans autre chose que nous pourrions nommés notre mutation et qui est notre lien charnel, indicible, affectifs, haptique avec nos meilleures amies.
CQED les opposants à l'illusionnisme sont coincés dans une morle classique (qui oublie le coeur - le "cueur'. il n'y a pas pas contradiction dans nos propos. simplement nous ne parlons pas au même plan