SITUATION DE LA VIE / Le plafond de verre
C'est une situation étrange que Kafka décrit sous la forme de la porte d'un château ou celui de la sentence d'une tribunal toujours reportée. Cela s'appelle l'atermoiement infini qui tend à réduire par le temps le processus créatif ou révolutionnaire. Très désobligeamment, les chiens de garde de l'ordre établi se rendent compte que leurs valeurs sont mises en danger. Qu'en somme tous se perd alors même que tout renaît et se renouvelle d'une manière inattendue. L'avènement de l'homosexualité en fait partie, d'où le petit témoignage de Jean-Pierre qui n'a semble-t-il pas découvert les chemin de traverse que permettent les amitiés. Il ne s'agit pas de tomber dans un anarchisme gnostique, qui demeure un libéralisme mais de voir ces amitiés qui renaissent et perdurent par delà les décennies, ces enfants (l'adoption étant possible), qui reprennent votre flambeau.
C'est étrangement la meilleure chose qui me soit arrivé, comme toute convalescence, elle offre le repos du guerrier. Nappe haptique, elle fait perdre les degrés et les nuance du monde, pour un flou, un rêche, un rugueux, une fluidité toute différente. Poésie est là comme signe de retenue, le reste peut toujours limpide être remis dans son contexte..
La censure est toujours profitable, c'est le brouillage, le trop communicationnel qui nuit davantage. Ce sont les basse fréquence du métro qui détruise le plafond de verre.