La Philosophie à Paris

L'INCONSCIENT ET LE SEXUEL / Demeurer inanalysé par la psychanalyse

9 Avril 2011, 17:13pm

Publié par Anthony Le Cazals

Un non-philosophe lacanien a écrit : "S'il s'agit, pour la psychanalyse, de résister face à l'injonction de jouir à quoi se résume aujourd'hui un capitalisme décomplexé (mais dévastateur pour les sujets), s'il s'agit de brandir la rigueur de la théorie face aux verbiages auto-analytiques de philosophes auto-proclamés (se réclamant de l'hédonisme, par exemple, comme si cela concernait tant soit peu la jouissance), la supériorité et la légitimité de la psychanalyse restent indiscutables. Or nous savons que théoriquement la jouissance est refusée à l’Autre, autant qu'elle est refusée au Sujet – parce qu'elle est fondamentalement rapportée à l'être, par Lacan notamment, qui n'a jamais cessé au fond d'être aristotélicien."

 

Le sujet est par essence réactif alors qu'il est une dimension d'amour qui demeure ni passive, ni réactive par rapport à une situation de fait insuppotable. Cette dimension de passion et de concentration qui cache mal la bandaison qui l'accompagne est proprement active - acoompagné de turgescence aux lèvres elle n'est pasla jouissance ou petite mort de l'orgasme mais proprement une exaltation, un délire, "toute grande chose naît d'un délire". Rappelons-le et nous nous rendons trite par que nous ne savons ce qui a de l'importance et parce ue nous soumettons ce qui importe à la vérité c'est à dire la capture et la coupure de ce qui n'est pas enclin aux transformations, comprenez encore une fois le sujet. C'est pourtant une toute autre dimension qu'active ce texte. Mais la psychanlyse demeure une duperie, c'est d'elle qu'il faut savoir s'affranchir, contrairement à ce que dit lacan à propos du verbiage informe des premières séances, il ne faut jamais dépasser les 3 premières séances, c'est-à-dire demeurer inanalysé ou analysé par ses amis et ses maîtres (guides qui vous donnent les codes pour ne pas prêter votre flanc généreux aux attaques des partis pris en place). Ensuite, la digestion venu avec l'endurance, il faut trahir ses maîtres, s'éloigner de ses amis... Ne pas tomber dans les institution. Fuir la capture et davantage la combattre terme à terme, centimètre par centimètre, ne rien lâcher de ses désirs (qui ne son ni des rêves ou idées, ni des accomplissment), mais des envies qui de l'entrain, de la "gana" qui donne du gusto.

 

Pour la gana voir l'illustration C ici : http://www.paris-philo.com/article-25183973.html

Pour le gusto vous avez une ébauche ici http://www.paris-philo.com/article-3466272.html mais cette dimension vient d'Amérique du Sud.

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