EDITO de novembre 2009 / Le style français en philosophie
Le style français
Si la vérité comme dévoilement de l'être fut grecque et la volonté allemande (dans son début de négation), il n'en reste pas moins cette chose mineure et étrange qui est le style français. Là où les leibniziens reviendraient volontiers au principe et se donneraient le cadre institutionnel d'un protectionnisme étatique et d'une immortalité de l'âme et de l'esprit créateur, les inventions et les découvertes mirifiquement extatiques du début finissent par se figer. On en finit même par pleurer la perte du grand génie pas si immortel que cela (puisqu'une fois mort il n'engendre pkus de transcendance) et mais plus grave les leibniziens se mettent à décrier la dépense immorale de l'énergie qu'ils avaient conduit de manière si morale à capitaliser. Il y a aussi cette invetion qui pour faire suite à ce premier idéalisme, en vint à mélanger l'empirisme (so british, réjetté par Leibinz le principiel) et le transcendantal (que Kant metra en avant) en monstre deleuzien. L'empirisme transcendantal plus théorique qu'efficient était l'autre nom de ce que Deleuze découvrait sous la littéralité. Mais cette littéralité qui n'est en rien la volonté a ses limites, même si elle procède dans la variation de l'infititésimal, la transformation des choses et l'invention perpétuelle du temps, c'est qu' oeuvrer dans son coin la transformation même du système n'opère pas. Non il faut une dimension de contingence bien plus radiale pour créer de nouveaux types d'hommes, même Bergson et Sartre n'auront pas eu l'énergie et la prise de risque suffisante pour rompre avec l'ego transcendantal:
Cette chose, ce style proprement français s'est joué sur une constellation affective de penseurs épars qui aujourd'hui encore résiste au délitement des sociét fascistes comme on a pu le voir en Italie, en Allemagne et en Espagne. Délitement d'activité et d'audace que l'on retrouve dans les pays n'ayant pas pas de protection sociale plutôt qu'économique. Les Anglais quant à eux ne pourront jamais connaître cette distinction toute en finesse entre l'amour libre et l'amour gratuit revendiqué par Sartre et Solers comme haute forme de subversion. Les Allemands concentrés dans leur idéalisme et la mise en système de l'expérienc e du monde au nom d'un principe non de transformation mais de connaissance (principe de raison suffisante), n'auront pas vu ce que la volonté induisait comme travers, menant dans le goulot d'étranglement si sérieux et si surplombant qu'est lesprit de vengeance. Quand la spiritualité se retourne contre le corporel et lascère d'idée la société. La volonté vient non se nier mais nier la vie plus que le monde au nom d'une connaissance idéaliste. Se trouner vers l'audace d'une prise de risque plutôt qu'un retour aux principes éculés, dissocier le pouvoir (Kraft) de la puissance (Macht), ce qu'encore les Anglais ne savent faire, faire que la volonté ne se fige pas sur une maîtrise sclérosée de type gouvernance de l'homme supérieur, etc... c'est cela que Nietsche nommait non plus bolonté mais volonté tournée vers la puissance, la première volonté trop jusqu'au boutiste en venant à se nier elle-même. Le pouvoir est osutenu par le principe de réalité ou de choix d'urgence, la science par le principe de moindre action, la pensée idéaliste ou philosophie dogmatique par le principe de raison suffisante, toute loi énoncée par l'une de ces instance repose sur le principe de raison suffisante masquant ainsi qu'une loi n'est qu'une relation constante moralement admise.
Suites
Le scepticime français comme manque de volonté
Le style britannique comme introduction facheuses des idées modernes
La décadence du style français avec Badiou
Si la vérité comme dévoilement de l'être fut grecque et la volonté allemande (dans son début de négation), il n'en reste pas moins cette chose mineure et étrange qui est le style français. Là où les leibniziens reviendraient volontiers au principe et se donneraient le cadre institutionnel d'un protectionnisme étatique et d'une immortalité de l'âme et de l'esprit créateur, les inventions et les découvertes mirifiquement extatiques du début finissent par se figer. On en finit même par pleurer la perte du grand génie pas si immortel que cela (puisqu'une fois mort il n'engendre pkus de transcendance) et mais plus grave les leibniziens se mettent à décrier la dépense immorale de l'énergie qu'ils avaient conduit de manière si morale à capitaliser. Il y a aussi cette invetion qui pour faire suite à ce premier idéalisme, en vint à mélanger l'empirisme (so british, réjetté par Leibinz le principiel) et le transcendantal (que Kant metra en avant) en monstre deleuzien. L'empirisme transcendantal plus théorique qu'efficient était l'autre nom de ce que Deleuze découvrait sous la littéralité. Mais cette littéralité qui n'est en rien la volonté a ses limites, même si elle procède dans la variation de l'infititésimal, la transformation des choses et l'invention perpétuelle du temps, c'est qu' oeuvrer dans son coin la transformation même du système n'opère pas. Non il faut une dimension de contingence bien plus radiale pour créer de nouveaux types d'hommes, même Bergson et Sartre n'auront pas eu l'énergie et la prise de risque suffisante pour rompre avec l'ego transcendantal:
Cette chose, ce style proprement français s'est joué sur une constellation affective de penseurs épars qui aujourd'hui encore résiste au délitement des sociét fascistes comme on a pu le voir en Italie, en Allemagne et en Espagne. Délitement d'activité et d'audace que l'on retrouve dans les pays n'ayant pas pas de protection sociale plutôt qu'économique. Les Anglais quant à eux ne pourront jamais connaître cette distinction toute en finesse entre l'amour libre et l'amour gratuit revendiqué par Sartre et Solers comme haute forme de subversion. Les Allemands concentrés dans leur idéalisme et la mise en système de l'expérienc e du monde au nom d'un principe non de transformation mais de connaissance (principe de raison suffisante), n'auront pas vu ce que la volonté induisait comme travers, menant dans le goulot d'étranglement si sérieux et si surplombant qu'est lesprit de vengeance. Quand la spiritualité se retourne contre le corporel et lascère d'idée la société. La volonté vient non se nier mais nier la vie plus que le monde au nom d'une connaissance idéaliste. Se trouner vers l'audace d'une prise de risque plutôt qu'un retour aux principes éculés, dissocier le pouvoir (Kraft) de la puissance (Macht), ce qu'encore les Anglais ne savent faire, faire que la volonté ne se fige pas sur une maîtrise sclérosée de type gouvernance de l'homme supérieur, etc... c'est cela que Nietsche nommait non plus bolonté mais volonté tournée vers la puissance, la première volonté trop jusqu'au boutiste en venant à se nier elle-même. Le pouvoir est osutenu par le principe de réalité ou de choix d'urgence, la science par le principe de moindre action, la pensée idéaliste ou philosophie dogmatique par le principe de raison suffisante, toute loi énoncée par l'une de ces instance repose sur le principe de raison suffisante masquant ainsi qu'une loi n'est qu'une relation constante moralement admise.
Suites
Le scepticime français comme manque de volonté
Le style britannique comme introduction facheuses des idées modernes
La décadence du style français avec Badiou
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