La Philosophie à Paris

PENSEE 162 / Aurore du surhomme

24 Août 2010, 07:54am

Publié par Anthony Le Cazals

Par provocation, et si je vous disais que mai 68 a bien eu lieu mais en février et en Inde. A la créaton de la ville de l'Aurore (Auroville). Ca tombe bien puisque voici le 1200e article de ce blog, dot vous ne lisez qu'un brouillon pour l'instant.

 

La ville d'auroville a été créée en février 1968, j'insiste bien sur créer puisqu'il y a eu aucune expédition et donc pas de fondation. On a pas creuser la Terre pour marquer son emprunte bien au contraire ce sont 40 personnes de toutes les contrées du monde qui ont ramené un peu de leur Terre et l'ont déposé à Auroville. Si cette ville tourne autour d'un étrange monument méditatif (un sphère recouverte de petite paraboles dorées et contenant une sphère de cristal que seul vient éclairé un "rayon" de soleil zénithal. Cette ville se veut universel peut-être pour être financée par l'UNesco mais l'est-elle réellement comme tout ce qui est universel dans ce qu'elle  et réclame de bonne volonté pour se faire.

 

Cette ville est la manifestion urbaine du Surhomme ou mieux de la volonté de dépasser l'homme car pour Sri Aurobindo, grand lecteur du Grec et du Latin et donc de Sophocle, l'homme n'est qu'une transitiondans l'évolution. Ce qui compte c'est ce qui vient après et on peut dire que tout ce qui déplace le paradigme de l'homme vers la Terre est de l'ordre du surhomme

 

Il y a actuellement trois voies empruntés par le Surhomme

- la métaphorique, celle de la procession dyonisiaquede Nietzsche, qui est l'artéfact sans doute des deux suivant à moins que ce ne soit les tragédie grecques (petite précisions après quelques recherches à la suite dans cet article)

- sa bifurcation conceptuelle ou schizo-analytique avec Deleuze et Guattari

- l'affective ou ce que Sri Aurobindo appelait le mental cellulaire (qui parle encore de Vérité-Conscience ou de Vérité suprême et non d'importance, comme celle que l'on trouve dans les énoncés, étrangement dans un pays pour lequel à travers le boudhisme et l'hindouisme il n'y a pas d'âme et que le moi se trouve rétréci). Certes le mental cellulaire s'opposerait au mental réflexif mais il y a bien une voie qui passe par le mental pensant (qui est partiellement méditatif ou ruminant dans leurprocessus d'ingestion et de digestion bref d'acquisition).

L'affectif serait donc le Feu grec que l'on retrouvait déjà chez Héraclite et Empédocle mais basé sur al délibération de l'assemblée et admettant pour la première fois le dissensus (pensez à Solon arrivant avec un boulcier dans l'assemblée pour défendre la démocratie et dénoncer la première tyrannie et oligarchie). Pour développer il faudrait parler de la génèse du Surhomme de Satprem le confident de Mirra Alfassa ou "Mère" la créatrice d'Auroville avec les Aurovilliens et compagne dans son Ashram de Sri Aurobindo.

 

Le question qui tourne autour de cela est, parlant cette fois d'Auroville, de l'entreprise humaine, de savoir ce qu'on construit et comment on investit sa dépense créatrice et que l'on vérifie d'avance sa mise à l'épreuve. C'est la question de la dette plus ou moins mobile (de ce dont on est redevable à ceux qui "transmettent" leurs acquis), j'aurai pu aller vite comme aujourd'hui le veut et dire que la question est de savoir comment on finance le risque. Ave Auroville il y a bizarrement très peu de risque puisque cette ville est protégée des invasion par l'Indus et l'Himalaya et que tous ses habitant ont renoncé à la propriété privé pour celle de la communauté (même si des rumeurs de comptes à l'étranger sous d'autres noms circulent, et quand bien même, si ceux-ci ont besoin, moins assuré, d'une stabilité plus grande, sans doute des Nassim Taleb en puissance, des pleutres).

 

A développer encore :

La vache est l'animal qui comme la Terre donne mais ne demande rien, sinon de l'herbe d'où l'humour bergsonien sur la couleur verte de l'herbe comme ce qui affecte la vache :)./  Utiliser internet comme la porte d'un Ashram (ce que l'on nomme aussi la Tentation de Démocrite, celle qui consiste à la fin de sa vie à se construire une cabane au fond du Jardin).

 

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