21 Mai 2009
Des attentats de ce genre ont été soupçonnés en Italie lors des années de plomb. L'attentat de décembre 1969 de la Piazza Fontana ainsi que l'attentat de la gare de Bologne de 1980, dont furent soupçonnés des mouvements d'extrême-gauche, sont aujourd'hui attribués – avec certitude dans le second cas – à des membres de mouvements d'extrême-droite.
Le terroriste néo-fasciste Vincenzo Vinciguerra déclara dans les années 1980 à la juge Felice Casson que l'attentat de la Piazza Fontana, qui marque le début des années de plomb italiennes, visait à pousser l'État italien à déclarer l'état d'urgence et à instaurer ainsi un régime autoritaire en Italie. On découvrit plus tard, chez Licio Gelli, le grand-maître de la loge maçonnique Propaganda Due, un « plan de renaissance démocratique » qui déterminait les étapes de cette conspiration fasciste. Un brouillon de rapport parlementaire italien de 2000 contesté par divers partis dit qu’il s’agissait d’une opération false flag menée par des terroristes d’extrême droite[7].