GILETS JAUNES / Manifestation Paris 8 decembre 2018
Les Cheminot.es de l’Intergare, Le Comité Adama, Les postier.es en lutte, L’Action Antifasciste Paris-Banlieue, Le Comité de Libération et d’Autonomie Queer, La Plateforme d’Enquêtes Militantes ont appelé à un cortège allant de la Gare Saint-Lazare vers les Champs-Elysées. Ils se sont réunis jeudi 6 décembre à la bourse du travail de Saint-Denis (base arrière du mouvement avec les quartiers populaires - 18e, 19e, 20e arrondissements)
Les anarchistes ont appelé à des actes de vandalisme dans le quartier du marais entre Rivoli, République et Bastille, en ayant identifier les quatre commissariats du secteur et l'axe de repli. Cette zone est impropre à la circulation des camions et se trouve avec le 6e et 7e être l'une
Si des personnes voulaient donner une dimension internationale au il suffirait simplement d'aller attaquer l'une des trois entrées, là où toute les stars. Mais aucune incitation à la violence de notre part.
La semaine précédente (le 1er décembre, les filtrages servaient à réduire le nombre de personnes sur les champs-élysées et ) produire un entonnoir souricière sur la place de l'Etoile.
Le 1er décembre :
Dans un article du Parisien, les autorités disent avoir tiré, sur Paris seulement, 10 000 grenades, dont 7940 grenades lacrymogènes MP7, 800 grenades de désencerclement DMP, 339 grenades “assourdissantes” GLI F4 et 776 cartouches de Lanceur de Balle de Défense de 40mm (que les gens continuent d’appeler “Flashball”). Ils disent aussi avoir tiré 140 000 litres d’eau sur les manifestants à l’aide de leurs canons à eau.
Un article de Libération affirme, selon ses propres sources, que les seules compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les compagnies de sécurisation et d’intervention de la préfecture de police (CSI) auraient tiré 1 040 grenades de désencerclement, 339 grenades GLI-F4 et 1 193 balles en caoutchouc. On est au dessus des chiffres du Parisien.
Europe 1 affirme pour sa part que les forces de l’ordre auraient tiré plus de 13 500 grenades de tous types, mais ne semble pas connaître la différence entre grenades de désencerclement et grenades GLI F4 (Nota bene : quand on est journaliste, c’est mieux de se renseigner avant de dire n’importe quoi)…
Dans un article du Figaro, un officier de police encarté à l’UNSA affirme quant à lui que sa compagnie a tiré 1000 grenades, dont 250 grenades MP3 à l’aide du fusil “multicoup” (Penn Arms), 50 grenades GLI F4 et 270 balles de défense de 40 mm.
Source : Désarmons-les
Le 1er décembre :
- Un lycéen se fait exploser les testicules à Meaux.
- Dans le Loiret, un lycéen est entre la vie et la mort suite à un shoot de flash ball à la tête
- Un jeune se fait arracher la joue par un tir à Garges.
- Un gilet jaune est dans le coma à Toulouse suite à un tir à la tête.
- Un gilet jaune bordelais s’est fait défigurer par un tir samedi dernier.
- Une calaisienne a été arrêtée près de 20 jours après un tir au pied.
- Hugo Clément, journaliste s’est pris une balle de défense dans la tête samedi dernier à Paris.
Sans compter les multiples cas non recensés par la presse. Une partie est trouvable ici (attention les photos sont choquantes).
Le 8 décembre,
la préfecture de police de Paris va mettre en place un pôle judiciaire, susceptible de traiter en temps réel 600 à 800 interpellations.