Érosion de labiodiversité: taux d’extinction «normal» des espèces inférieur à dix espèces par an sur un million. Or, le taux actuel d’extinction planétaire serait cent à mille fois supérieur à l'échelle de la planète. Ces disparitions ont des impacts majeurs sur lesécosystèmeset sur les fonctions qui ne sont plus remplies par les espèces disparues;
Perturbation descycles biochimiquesde l'azoteetdu phosphore: limite à la fixation industrielle et agricole deN2à35 Tg/anet apport annuel de phosphore aux océans inférieur à 10 fois lelessivagenaturel du phosphore. La modification des cycles de l’azote et du phosphore contenu dans les sols résulte notamment de l’agricultureet de l’élevage intensifs. L’usage d’engrais et les déjections issues de l’élevage contribuent à perturber ces cycles indispensables au bon état des sols et des eaux. La limite était déjà atteinte pour l’azote en 2009 ;
Modifications des usages des sols: maximum de 15% de la surface de terres libres de glaces convertie en terres agricoles;
Utilisation d’eau douce: inférieure à4 000 km3/ande consommation des ressources en eaux de ruissellement;
Diminution de lacouche d'ozonestratosphérique: réduction inférieure à 5% dans la concentration en ozone par rapport au niveau pré-industriel de290unités Dobson;
Acidification des océans: taux moyen de saturation de l'eau de mer de surface enaragonitesupérieur ou égal à 80% du niveau pré-industriel ;