Philosophes et pigeonniers
Renouant ici avec la pure tradiion de la recherche française dont les accents ont disparu depuis que nus sommes revenus sous le ptétainisme (je parle bien de Pétain et non de Darlan ou Laval, ce dernier connaissant les absences de vision claires de Pétain au moment de la sieste ce qu'il utilisa pour faire padsser ses lois et leitmotivs) Il s'agit ici de recherchs non hiérarchisés sur les pigeonniers très présent dans le sud de la France, terre anti-cartésienne, plus proche de Montaine ou Pascal, cmme je le suis, je pnse à cette phrase la France est plus pascalienne que cartésienne. Même si j'ai a petite " idée ", il s'agit surtout d'une recherche libre, mais ce osnt bien les recherches d'Emmanuel todd qui mmo'nt permis davantage de faier le lien entre faille et philosophes là où j'essayais de faire le lien entre culture (occitanie et pigeonniers) et philosophes.
Occitanie
Petit repère historique : C'est Dante (1265-1321) qui, le premier, employa les expressions langue du si, langue d'oc et langue d'oïl (selon la manière de dire "oui" dans les trois langues) pour désigner l'Italien, l'Occitan et le Français. Au XIVe siècle, l'administration royale distingue les pays de lingua occitana des pays de lingua gallica, c'est-à-dire de langue française. Le terme occitan fut repris au XIXe siècle, puis surtout au XXe siècle pour désigner l'ensemble de la langue d'oc.
Terres d'élevages vs terres céréalières (donc terres à pigeonniers, puique les pigeons rentent dans le régime alimentaire de ces même régions)
Les terres d'élevages, sont des terres fouragères, comme la Bretagne, l'Auvergne (hors Haute-Loire), la Normandie, le Nord, l'Auvergne (hors Haute-Loire), l'Aveyron. Pour ces deux derniers comprenez que ce sont le flanc Ouest du Massif Central. Pour les trois premiers il s'agit du littoral Ouest qui reçoit beaucoup de pluviométrie.
J'ai là quatre cartes qui vous confirmeront cela.
http://tnatlasgeographie.tableau-noir.net/pages/elevage_bovins.html
http://tnatlasgeographie.tableau-noir.net/pages/elevage_brebis.html
http://tnatlasgeographie.tableau-noir.net/pages/elevage_porc.html
http://tnatlasgeographie.tableau-noir.net/pages/elevage_poule.html
Ce que synthétise cette autres carte : http://tnatlasgeographie.tableau-noir.net/pages/agriculture.html
J'aurais aimé trouvé une carte de la répartitions des pigeonniers
Tout ce que j'ai trouvé pour l'instant c'est une carte de répartition des pigeonniers
Viollet le Duc dans son encyclopédie médiévale tome 1 nous décrit un pigeonnier du type suivant : " La disposition habituelle d'un colombier du Languedoc, à partir du XVIè siècle, est celle d'un bâtiment carré couronné par un toit à une seule pente avec abri. ... on en trouve un grand nombre dans les environs de Toulouse et de Montauban. Des carreaux de brique vernissée, incrustés dans l'enduit extérieur, empêchent les belettes de monter jusqu'à l'ouverture réservée aux pigeons.
Pigeonniers du Gers
http://www.chambres-pigeonnier-gers.com/
http://veroimages.canalblog.com/albums/pigeonniers_du_gers/index.html
Pigeonniers du Gers et du Tarn-et-aronne
http://www.panoramio.com/user/3599310?comment_page=1&photo_page=2
Pigeonniers de la Somme
http://ma-genealogie.over-blog.com/categorie-11006819.html
Pigeonniers du Lauragais
http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/2009/cl115/balade.htm
du Tarn
le Tarn possède plus de 1500 pigeonniers de types variés, situés sur sa partie occidentale.
Typologies de pigeonnier un peu abrupt dans la présentation.
Les pigeonniers existent depuis l’Antiquité. Ils ont été construits pour récupérer la fiente qui a servi notamment à la culture du pastel et de la vigne dans le Tarn ; d’où leur présence en particulier dans le Pays du Lauragais et de Cocagne qui a fait sa fortune du 14ème au 17ème siècle grâce au pastel, et dans le Pays Gaillacois historiquement réputé pour ses vignobles. Le pigeonnier permettait en outre la récolte de la " colombine ", qui servait d'engrais au même titre que le fumier de mouton. s'il était indispensable aux cultures , son inconvénient majeur était le risque de pollution des sources et donc des puits.
Il existe des pigeonniers partout en France mais plus particulièrement dans le Midi. Dans cette région, même s’ils sont de taille plus modeste, on en dénombre plus que dans les autres régions françaises. Et c’est dans le Tarn qu’il y en a le plus (d’après un recensement réalisé dans les années 1970 par Henri Astruc), avec 1700 spécimens.
Au Moyen Age, le pigeonnier était de coutume réservé aux seigneurs. Mais dans le sud de la France et en particulier le Tarn, le droit de posséder un pigeonnier s’étend à tous ceux qui possèdent suffisamment de terrain pour nourrir les pigeons. Cependant, les pigeons ont tendance à dégrader les cultures, et des lois sont alors promulguées pour tenter de limiter le nombre de pigeonniers. La Révolution décrètera à nouveau que tout le monde peut avoir des pigeonniers.
Il existe différents types de pigeonniers :
* Le pigeonnier "pied de mulet" (le premier en partant de la gauche) : c’est le plus courant car il est le plus économique à édifier. Il date du 19ème siècle.
* Le pigeonnier castrais (sixième photo) qui se caractérise par une "flèche" sur le toit
* Le pigeonnier albigeois (troisième photo) : son toit pyramidal est de moyenne pente. Il date environ du XVIIIe siècle.
* Le pigeonnier Gaillacois : son toit pyramidal est de forte pente. Il est antérieur à la Révolution.
* Le pigeonnier sur arcades (deuxième photo).
Il n'y a jamais de lucarne, les sorties des pigeons se trouvent uniquement à la base du clocheton. On ne le trouve que dans un rectangle de vingt quatre kilomètres sur vingt huit autour de la ville éponyme, Castres. Il s'agit d'un pigeonnier sur piliers en pierre de Navès (village près de Castres) avec :
* fût en deux ou trois éléments
* champignon de grand damiètre basal
* et chapiteau de section carré etaux angles bas battus.
La caisse (ou volière) peut être indifféremment en maçonnerie ou à colombages. Le toit est pyramidal à faible pente surmonté d'un clocheton très effilé, le tout couvert d'ardoises de Dourgne (autre village proche de Castres) ; au sommet, on trouve le plus souvent une quille en grès de Navès mais parfois une céramique à pigeon peut surmonter l'édifice. Les lucarnes sont toujours absentes à l'origine.
Les pigeonniers de type Toulousain ou Pied-de-mulet
Les pigeonniers de type toulousain sont de loin les plus nombreux. Ce sont des bâtiments rectangulaires (6 * 5 m ou 5 * 4 m) et d'une hauteur faible (4 à 8 m).
Il se distingue des autres par son toit généralement formé de deux pans successifs (15° à 25°) en marche d'escalier. Les murs (sauf celui de façade) sont généralement surélevés ; de 30 à 40 cm. Parfois il y a trois pans successifs, ou bien il y en a deux opposés... Dans la zone sud du département, la sortie des pigeons s'effectue généralement par la contremarche alors que dans le nord du département apparaissent des séries de trous dans le mur (rangées, triangles,...). La couverture est presque tout le temps en tuiles canal, rarement en tuiles plates et une ou deux fois en ardoise même dans sa zone traditionnelle. Le couronnement fait souvent défaut, mais complet il comporte 7 céramiques. Ils sont généralement orientés vers l'est ou le sud s'ils sont isolés.
Voici les différentes toitures dites de type toulousain ou "pied de mulet" (la flèche représente l'endroit de sortie des pigeons).
1. Type habituel
2. Une pente
3. Une pente à la limite
4. Deux pentes opposées
5. Deux pentes opposées décalées
6. Variante du précédent
7. Trois pentes
8. Double deux pentes
12. Une pente avec lucarne
13. Deux contremarches
14. Trois murs de même niveau
15. Faux deux pentes
16. Composite : un toit à bâtière
17. Composite : un toit à trois pans
18. Composite : un toit pyramidal
Les pigeonniers sur piliers
On distingue deux types de pigeonniers sur piliers , le premier, plus présent dans la région de Lavaur, c'est à dire dans la partie sud-ouest du département est caractéristique par sa toiture pyramidale moyenne ou haute, recouverte de tuiles plates, avec ou sans lucarne.
Le deuxième type dit " castrais " pour la raison qu'il est présent dans la région de la ville de Castres se singularise par une toiture à lanternon, avec des angles de pentes pouvant atteindre 70 degrés, et pouvant représenter la moitié de la hauteur du pigeonnier. Les arêtes sont brisées dans la partie inférieure.
On en compte près de deux cents. Ils ont généralement 4 piliers de sections rondes ; s'il y en a plus, cela est du a des modifications postérieures à la construction dans un but de renfort, il peut y en avoir un à quatre supplémentaire entre ceux des angles. La caisse repose sur quatre poutres, elles-mêmes en appui direct sans aucune fixation sur les piliers. Les poutres en chêne, soigneusement choisies après un séchage de 10 à 15 ans restent aussi solides qu'à l'origine, même après deux ou trois siècles. Elles sont assemblées entre elles par tenon et mortaise ; s'il y a des ferrures, elles sont toujours ultérieures. On divise ces pigeonniers en trois parties :
* Piliers : Le fût cylindrique a une hauteur moyenne de 2m et est en grès (de Navès). Le champignon premier élément de défense contre les nuisibles, est le plus souvent rond, mais il peut devenir carré ou disparaître. Le chapiteau, de même arrête que le diamètre du fût a les angles bas abattus ; il est parfois absent.
* Caisse : La caisse englobe les poutres, mais pas la charpente. Elle est soit à colombages, soit en maçonnerie. Les colombages sont une preuve d'ancienneté ; ils confèrent à l'édifice une légèreté mais sont plus sensibles aux intempéries. Le remplissage est en pisé, en torchis ou en brique. Ce type possède une deuxième et dernière défense par un rebord au-dessus de la poutre. Les caisses en maçonneries peuvent être en grès, briques ou calcaires. Le toit fait corps avec une génoise, en même matériau ou brique canal. Pour diriger le poids vers les piliers et soulager le centre des poutres, on bâtit lors de l'édification des arceaux de décharge dont on comble le dessous ensuite. Le plus souvent, il y a deux rebords de défense : un au-dessus de la poutre, un au milieu du mur. L'accès à l'intérieur de la chambre se fait par une porte et plus rarement par une trappe.
* Toiture
Ceci permet de distinguer trois sous-types, le pigeonnier de type castrais, le pigeonnier à toit pyramidal, et le pigeonnier à lanternon ou à toit divers. Mais tous ont en commun : les piliers et la caisse ; seule la toiture les différencie.
Les pigeonniers sur arcades
Lors de leur construction, les pigeonniers sur arcades ont été placés de manière très isolés , loin des habitations. véritables monuments de 10 à 12 mètres de hauteur, bien plantés sur leurs piliers carrés , ils offrent une surface au sol permettant des murs épais toujours en maçonnerie.
Ce sont des pigeonniers très appréciables par l'importance du gros d'oeuvre et le souci d'originalité. Il y en a deux sortes, ceux qui sont voûtés, et ce dont l'arceau ne fait que la largeur du pilier et dont le plancher est apparent. Ils sont tous en maçonnerie. Ils varient par leur toiture qui peut être pyramidale (pour la plupart) ou bien de type castrais ou bien encore de type toulousain. Les piliers sont carrés, parfois pourvu d'un rebords de défense - souvent seulement décoratif - mais ces pigeonniers ont un voire trois rebord de défenses supplémentaires ceinturant la caisse et ceux-ci efficaces.
Les pigeonniers-tours
Les pigeonniers tours peuvent être cylindriques ou carrés. Les carrés ont majoritairement un toit pyramidal faisant au moins un cinquième de la hauteur, mais toutes les formes de toit sont possibles. Ils excédent rarement les 12 m². Certains sont d'anciennes tours de guet qui ayant perdu leur rôle ont été reconverties, en transformant seulement la toiture.
Les cylindriques ont un toit toulousain en tuile canal ou bien en pyramide (conique ou hexagonale) ; certains sont d'anciens moulins reconverties avant 1914. Leur diamètre va de 4 à 6 mètres et les murs peuvent aller de 0,5m à 1,2m, ainsi on a des modèles plus réduits ou massifs.
Les pigeonniers bâtiments
Cette catégorie regroupe tout ce qui repose sur des murs, ainsi, le type à toit toulousain en est un, mais de par sont importance (les trois quarts des bâtiments sont à toit toulousain) et par spécificité de sa toiture, il est préférable de le traiter à part. On peut distinguer quelques sous-groupes, la plupart locaux :
* Type albigeois : ils se caractérisent par une section carrée et un toit pyramidal atteignant le quart de la hauteur totale. Ils ont deux rebords de défense assez écartés. La couverture est en tuile plate ou à emboîtement.
* Type saint Sulpice : il se caractérise par un toit à quatre pans presque plat ou bien rectangulaire et à deux pans, la couverture est en tuiles canal. Ils n'ont généralement pas de couronnement. Une autre caractéristique : l'abondance de trous pour les pigeons, en ensembles carrés, rectangulaires ou en demi-lunes entre le rebord de défense le plus haut et le toit.
* Bâtiments à clocheton ou lanternon : ils ont les mêmes toitures que ceux sur piliers.
* Type gaillacois : c'est dans le vignoble qu'est apparu ce type particulier au siècle dernier. Il se caractérise par un toit très pointu (parfois à 75°) et très haut qui se courbe très peu et très près de la base.
* Les divers : ce sont tous ce qui ne correspondent pas aux types précédents.